Militant du NPA, Henri Wilno livre ici une analyse détaillée de la situation économique, sociale et politique en France en cette fin d’année 2015 et à quelques mois de l’élection présidentielle. Face aux crises multiples qui traversent la société, trois axes de luttes nécessaires se dégagent : anticapitalisme, internationalisme et défense des droits démocratiques. C’est ce que s’efforcera de mettre en avant le candidat du NPA, Philippe Poutou.
Commentant la pétition Pour la Sécurité sociale du Pr. Grimaldi, l’équipe d’animation de la commission nationale santé-sécu-social du NPA développe sa propre analyse et appelle à construire un outil de mobilisation unitaire, démocratique, indépendant avec des comités dans les villes et les quartiers pour contrer les projets de privatisation totale portés par le candidat ultra-droite et ultra-libéral de la droite, F. Fillon.
Dimanche 18 décembre en début d’après-midi, devant l’esplanade du théâtre Le Quai à Angers, plus de 500 personnes ont répondu en dépit du froid et du brouillard à l’appel du réseau social angevin “#TousUnisPourAlep” à un rassemblement et à une collecte de solidarité avec la population martyre d’Alep. Une initiative citoyenne bienvenue mais qui doit d’urgence trouver un prolongement politique.
Toutes les informations sont concordantes : les massacres ont commencé dans Alep-Est. Ainsi des nouvelles alarmantes arrivent-elles de l’hôpital al-Hayat : on y tue des soignants et des malades. Des maisons brûlent aussi avec des personnes dedans... Mais, du gouvernement au PS et à la droite ultra de F. Fillon (pro-Poutine), le silence est de règle. À Angers, même si la presse locale préfère faire la une sur un chien assassiné plutôt que sur les massacres d’Alep (si loin, si loin...), la solidarité s’organise et un rassemblement aura lieu dimanche 18 décembre à 14h30 devant le théâtre Le Quai.
À l’appel du Collectif de syndicalistes pour l’entraide et la solidarité (CSES) et du CSSP49, une bonne centaine de personnes s’est rassemblée ce samedi après-midi à Angers, place Imbach, devant la Bourse du Travail, en soutien aux familles rroms menacées d’expulsion qui ont trouvé refuge dans les logements vides de l’ancienne caserne des pompiers du Chêne-Vert à Saint-Barthélemy-d’Anjou.
M. Valls vient de se déclarer candidat pour 2017, démissionnant de son poste de premier ministre pour essayer de jouer les hommes neufs... B. Cazeneuve, ci-devant ministre de l’intérieur, artisan de l’état d’urgence permanent et de la répression des manifestations écologistes et syndicales prend sa place. La semaine dernière, F. Hollande avait préféré déposer le bilan, craignant une déconfiture certaine après celle de N. Sarkozy à la primaire de droite. Un bilan qu’il a jugé, dans sa suffisance et son aveuglement, globalement positif ! Face à cette fausse gauche et vraie droite néolibérale du PS, à la droite ultra de F. Fillon et à l’extrême droite de M. Le Pen, il faut dès aujourd’hui préparer un mouvement d’ensemble, dans la continuité de celui que nous avons mené au printemps dernier contre la loi Travail.
Le Collectif de Syndicalistes pour l’Entraide et la Solidarité (CSES, comprenant des syndiqué-e-s de la CGT, de la FSU et de Solidaires) et le Collectif de Soutien aux Sans-Papiers (CSSP49) appellent à un rassemblement de soutien à la réquisition des logements vides du Chêne Vert à Saint-Barthélémy d’Anjou (près de la caserne des pompiers). Cette réquisition qui permet de protéger du froid plus de 60 personnes est menacée par les élus locaux (au premier rang desquels le filloniste C. Gillet, président du CD 49 et du SDIS, et le néo-filloniste maire d’Angers et président de l’agglomération, C. Béchu) et la justice de L’État français qui a ordonné l’expulsion. Contre ces menaces barbares, manifestons notre solidarité samedi 10 décembre à 15h, place Imbach à Angers !
François Fillon a remporté le deuxième tour de la primaire de droite, notamment en Anjou, sur la base d’un programme radicalement à droite. L’ancien ministre de l’éducation, puis du travail, puis Premier ministre de Sarkozy va tenter de faire croire qu’il a des “solutions” pour le pays. Son plan est de détruire les acquis sociaux et les services publics, de combattre le monde du travail et de concurrencer l’extrême droite. Ce n’est pas le PS de Hollande et Valls qui peut lui constituer une alternative. Pour dégager un avenir qui soit à l’opposé de ce cauchemar, il faut une gauche de rupture anticapitaliste.
Contre l’homophobie de la municipalité d’Angers (qui vient de se traduire par la censure d’affiches de prévention contre le Sida et s’était déjà manifestée par le refus de plusieurs élus municipaux de célébrer des mariages de couples homosexuels), Quazar, Aides et les associations défendant les droits LGBT appelaient mercredi 23 novembre à un rassemblement en début de soirée, place Lorraine, non loin de l’Hôtel de ville d’Angers (le rassemblement devant la mairie ayant été interdit par la préfecture !) Ce sont pas moins de 500 personnes qui ont répondu à l’appel pour clamer : l’homophobie, ça suffit !
Dans un communiqué de presse, le NPA 49 dénonce la censure homophobe de la municipalité d’Angers frappant les affiches de prévention contre le sida. Cette censure irresponsable du point de vue de la santé publique et totalement antidémocratique traduit le poids de l’ultra-droite au sein de la municipalité. Alors que le candidat national de cette ultra-droite semble devoir remporter les primaires de la droite officielle, le NPA49 appelle la vraie gauche et le syndicalisme de transformation sociale qui se sont manifestés pendant la lutte contre la loi travail à faire émerger d’urgence une alternative sociale politique contre toutes les politiques de régression sociale, sociétale et écologique.
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- samedi 4 octobre de 14h30 à 18h : débats sur l’agriculture et les enjeux environnementaux. Salle Pelloutier, Bourse du travail d’Angers.
- samedi 4 octobre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du ralliement à Angers.
- lundi 3 novembre à 20h : « Les Antilles empoisonnées », projection-rencontre autour du documentaire de Nicolas Glimois, aux 400 coups à Angers (Festival AlimenTERRE).
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Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
- Contre Macron et son monde, construire l’affrontement dans la durée ! (02/10/2025)
- Soutien à la flottille pour Gaza, rassemblements partout en France ce soir ! (02/10/2025)
- Protégeons la flottille ! (01/10/2025)
- Reconnaitre le peuple Palestinien ! Protéger la flottille ! (24/09/2025)
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !
Entre 230 et 250 personnes contre le massacre à Gaza cet après-midi du samedi 30 août, place du Ralliement, à Angers, avec les organisations habituelles : L’AFPS organisatrice de l’action depuis bientôt 2 ans, Mouvement de la Paix, PCF, JC, Amnesty international, LFI, UCL et NPA-A. Rendez-vous pris, pour samedi prochain.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !