Pas d’expulsions sans relogement !

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Une manifestation est appelée par le CSSEA (collectif de syndicalistes pour la solidarité et l’entr’aide) et PSN49 (Pas sans nous) devant la mairie d’Angers, le jeudi 5 octobre 2017 à 18h, jour de la décision du tribunal requise par la mairie d’Angers pour l’expulsion des familles du campement dit « des expulsés » de la rue du Maine. Une fois de plus, la municipalité LR-LREM-“Sens commun” va cyniquement arguer d’« insalubrité » pour mettre des familles à la rue (hautement « salubre », comme on sait). Mais une fois de plus des militant-e-s solidaires et les « expulsés » exigent le relogement des familles. Alors que l’hiver vient, il y a urgence !

Pétition Mairie d’Angers : Non aux expulsions sans relogement !

Le 05 octobre 2017 aura lieu la décision du tribunal concernant la demande de la mairie d’Angers à l’expulsion des familles du campement dit "des expulsés" de la rue du Maine.

Nous ne nous faisons aucun doute sur la décision malheureuse qui sera prise.

Pour dire " Non aux expulsions sans relogement", "Non au traitement inhumain de familles déjà dans la précarité", "Oui à la réquisition des logements vides", nous relayons l’appel à manifester du CSSEA (collectif de syndicalistes pour la solidarité et l’entr’aide).

L’extrait du tract de cet appel est clair : « Contre l’injustice de classe ! Pas d’expulsion sans relogement !

Le 5 octobre à 9h, les familles sans-abris qui habitent la réquisition de la Rromanerie passent au tribunal pour voie de fait et occupation illégale du bien d’autrui. Le même jour, les familles restées au camp du 22 rue de la Maine suite aux expulsions du 11 juillet dernier reçoivent le délibéré de leur jugement pour les mêmes motifs d’accusation.

Après 23 expulsions de réquisitions depuis 9 ans sur Angers, nous ne nous faisons aucune illusion concernant les verdicts qui seront rendus ce jour-là ! La justice appliquera les lois de l’Etat favorables à la propriété, à la marchandisation, à la spéculation immobilière... plutôt que celles, comme le Droit au logement opposable, qui vont dans l’intérêt du peuple, dont le pouvoir est censé assurer le respect des droits fondamentaux. Les autorités iront pourtant invoquer des textes humanistes pour défendre leur action, comme le 14 septembre lorsque, au procès des habitants de la rue du Maine, l’avocat de la ville cite la déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen pour illustrer le préjudice porté à la mairie par des familles à la rue qui s’installent sur un bout de terrain vide et inutilisé ! Puis, ces mêmes pouvoirs "publics" enverront leur police jeter ces pauvres gens à la rue. Tout ceci serait plus confortable si ça pouvait se passer hors l’oeil des caméras. Manque de chance pour les autorités, la presse s’intéresse de près à la situation des tour à tour habitants puis expulsés d’Angers et ses environs, qui font la Une du Courrier de l’Ouest, passent au JT de France 3, sont dans les colonnes de Mediapart, Ouest-France et les autres médias locaux ! Des habitants qui reçoivent également le soutien de grévistes lors des manifs interpros contre la loi travail et s’invitent pour remettre un Pipeau d’Or à Christophe Béchu lors de la journée des Solidarités !

Rassemblement à 18h, le 5 octobre, devant la mairie d’Angers ! »

4 octobre 2017, par NPA 49