Du mur d’apartheid israélien en Palestine au mur de la honte américain à la frontière mexicaine, en passant par cette Europe forteresse qui a fait de la Méditerranée un cimetière, combien de murs déchirent la vie des peuples ? Un rassemblement pour un monde sans murs initié par l’AFPS49 et soutenu par ATTAC, CCFD-Terre Solidaire, LDH, Mouvement de la paix, ACG, FSU, UD CGT, UNEF, EELV, FI, Génération.s, MJCF, NPA, PCF et PG se tiendra samedi 9 novembre à 15 h, en bas de la place du Ralliement (rue Lenepveu).
Dans le cadre des soirées "Résister à l’air du temps" organisées par le NPA34, voici celle qui a été animée par Christine Poupin, porte-parole du NPA, le jeudi 3 octobre. Se définir comme "écosocialistes" ne peut pas être une lutte pour la survie de la planète déconnectée des questions sociales. C’est aussi dessiner les traits d’une société débarrassée de l’exploitation et des oppressions, à même de prendre en compte l’avenir de l’humanité en harmonie avec son environnement naturel...
Depuis plusieurs semaines des mouvements de résistance se multiplient et s’intensifient à l’échelle internationale. Au Chili, au Liban, en Équateur, à Hong Kong et en Catalogne des centaines de milliers de personnes occupent la rue, se mettent en grève contre la dégradation de leurs conditions de vie, le manque de démocratie ou la violence d’État. Ajoutées aux mobilisations écologiques mondiales, ces résistances peuvent par leur détermination, leur durée, ouvrir la voie d’un affrontement global avec le capitalisme.
Cela fait désormais plus de quinze ans qu’éclatent en France, à intervalles plus ou moins réguliers, des « polémiques » autour de l’islam. La dernière en date a été lancée par le chef de l’État lui-même afin de détourner l’attention des problèmes sociaux et écologiques. Elle a ensuite été exploitée en meute par la droite (dont l’ultra-catholique B. Retailleau), l’extrême droite et les grands médias capitalistes. Les conséquences en sont déjà visibles, de l’ostracisation des femmes voilées à l’attentat sanglant contre une mosquée à Bayonne. Il faut d’urgence mettre un coup d’arrêt à la déferlante islamophobe en cours par une implication forte des partis, syndicats, collectifs et associations du mouvement social et écologiste.
Le ralliement de Corinne Bouchoux à Christophe Béchu semble avoir été une surprise pour beaucoup à Angers. Comment une ex-sénatrice EELV et militante LGBTI peut-elle se retrouver derrière un maire soutenu par toute la droite angevine, jusqu’à Sens commun et La Manif pour tous ? C’est oublier qu’en 2005 déjà, C. Bouchoux votait « oui » au référendum sur le TCE. C’est oublier qu’EELV a déjà donné maints ministres aux droites social-libérales et LREM, à l’instar de F. de Rugy. Plutôt qu’une « trahison », ce ralliement est une confirmation. Elle traduit l’impasse d’un courant politique, celui des croyants au capitalisme vert. C’est une invitation à tous les écologistes à rompre avec l’illusion qu’une issue écologiste est possible dans un cadre capitaliste.
Pendant plusieurs jours, un puissant débrayage des cheminot.e.s a impacté comme rarement la circulation des trains au niveau national. Quoiqu’en disent la direction de la SNCF et le pouvoir – qui tous deux privilégient toujours la rentabilité à la sécurité des salarié.e.s et des usager.e.s – le mouvement n’est pas fini : la colère est toujours là et ne demande qu’à s’exprimer ces prochaines semaines, contre tous les sales coups du gouvernement.
Pour l’acte 49, les Gilets jaunes angevins avaient invité des organisations amies à prendre la parole au cours de leur défilé : ATTAC, NPA, XR, LDH, FI, UCL. Des GJ venus de Sarthe et Mayenne et des pompiers ont également renforcé le défilé. Finalement, ce sont plus de 300 personnes qui ont ainsi parcouru le centre-ville d’Angers, de façon parfois chaotique, rebaptisant et colorant quelques bassins de la ville. Les espoirs des droites gouvernementale ou “d’opposition” sont décidément déçus : le mouvement des Gilets jaunes vit toujours !
Depuis une semaine, l’armée turque, deuxième armée de l’OTAN, attaque les territoires du Nord et de l’Est de la Syrie, qu’on appelle aussi Rojava, gouverné par une Administration autonome (AANES). L’heure est à la solidarité internationaliste ! Il est urgent de se mobiliser pour exiger l’arrêt immédiat de l’opération militaire turque, des sanctions contre le régime Erdoğan et un embargo total sur les armes en direction de la Turquie.
Une nouvelle manifestation de solidarité avec le Rojava victime de l’invasion militaire turque et des complicités américaine, russe et du régime syrien avec cette agression s’est tenue à Angers le lundi 14 octobre, place du Ralliement. Elle a réuni environ 150 militant.e.s associatifs et des partis (PCF, POI, AL, NPA) et syndicats (Solidaires, FSU) de gauche, ainsi que des militants kurdes. Arrêt des ventes d’armes aux dictateurs du Proche-Orient ! Retrait du PKK de la liste des organisations terroristes de l’UE ! Soutien aux forces arabo-kurdes du FDS au Rojava ! Et, à Angers, soutenons la campagne de soutien concret au Rojava (voir les détails ici sur le site Kedistan).
Le NPA exige l’arrêt immédiat de l’opération militaire de la Turquie, qu’il s’agisse de l’invasion terrestre ou des bombardements. Il appelle à construire, partout en France, la solidarité, et sera partie prenante des initiatives organisées en soutien aux populations du Rojava. En Anjou, le NPA49 appelle toutes et tous à participer au rassemblement unitaire qui se tiendra ce samedi 12 octobre à 15h, place du Ralliement à Angers en solidarité avec la population kurde et arabe du Rojava.
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- samedi 4 octobre de 14h30 à 18h : débats sur l’agriculture et les enjeux environnementaux. Salle Pelloutier, Bourse du travail d’Angers.
- samedi 4 octobre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du ralliement à Angers.
- lundi 3 novembre à 20h : « Les Antilles empoisonnées », projection-rencontre autour du documentaire de Nicolas Glimois, aux 400 coups à Angers (Festival AlimenTERRE).
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Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
- Contre Macron et son monde, construire l’affrontement dans la durée ! (02/10/2025)
- Soutien à la flottille pour Gaza, rassemblements partout en France ce soir ! (02/10/2025)
- Protégeons la flottille ! (01/10/2025)
- Reconnaitre le peuple Palestinien ! Protéger la flottille ! (24/09/2025)
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !
Entre 230 et 250 personnes contre le massacre à Gaza cet après-midi du samedi 30 août, place du Ralliement, à Angers, avec les organisations habituelles : L’AFPS organisatrice de l’action depuis bientôt 2 ans, Mouvement de la Paix, PCF, JC, Amnesty international, LFI, UCL et NPA-A. Rendez-vous pris, pour samedi prochain.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !