À quelques jours de la journée de grève interprofessionnelle de ce jeudi 5 décembre, le climat social se réchauffe. L’affrontement avec le pouvoir prend de l’ampleur : luttes pour les retraites, contre le racisme, contre les violences faites aux femmes, pour sauvegarder le climat... La possibilité d’une convergence des colères contre la politique de Macron et plus largement des capitalistes fragilise un gouvernement qui alterne effets d’annonces, déclarations méprisantes et menaçantes, et tentatives de division.
Une réunion publique du collectif angevin pour un référendum sur (contre !) la privatisation d’Aéroports de Paris (ADP) se tiendra le vendredi 13 décembre en salle Pelloutier de la Bourse du travail d’Angers. Ce sera l’occasion de mobiliser encore plus largement et de faire signer pour ce référendum. Actuellement, un million de signatures ont été enregistrées et il en faut 4,7 millions. Mais c’est possible !
La semaine du 20 au 27 septembre a connu une mobilisation historique pour la justice climatique : plus de 7,5 millions de manifestantEs dans 185 pays, la plus importante mobilisation coordonnée à l’échelle mondiale depuis 2003 contre la guerre en Irak. Une nouvelle génération se lève et entraîne d’autres secteurs de la société : syndicalistes, scientifiques, parents… De nouvelles mobilisations sont prévues ces 29 et 30 novembre à la veille de la COP25.
Le jeudi 5 décembre s’annonce comme un rendez-vous incontournable pour des millions de salariés. 57 % des Français disent approuver cette journée d’action et de grève. Sept salariés sur dix pensent que le mouvement va s’inscrire dans la durée. Il reste trois semaines pour élargir encore le nombre de ceux qui, non seulement expriment de la sympathie à l’égard du mouvement, mais de ceux qui passent à l’acte, pour qu’ils grossissent les rangs des cortèges et des grévistes. Une AG intersyndicale et interprofessionnelle s’est tenue le 14 novembre à Angers qui appelle à la grève reconductible. Nous publions ici cet appel ainsi que le tract intersyndical pour le 5 décembre.
Macron et son gouvernement l’ont bien compris : la réforme des retraites à venir sera déterminante pour la suite. Soit ils arrivent à passer en force et à faire baisser nos futures pensions de 20 à 30 %, et les réformes libérales, les reculs sociaux, continueront sans relâche. Soit nous leur infligeons une défaite par la mobilisation du plus grand nombre, et nous imposerons les droits de la majorité de la population, posant ainsi la perspective d’une autre société où celles et ceux qui produisent les richesses décident.
Trois manifestations se sont déroulées quasi-simultanément samedi 16 novembre après-midi à Angers : celles des Gilets jaunes qui fêtaient le 1er anniversaire du mouvement et celle du collectif « Nous toutes Angers » contre les violences faites aux femmes ont toutes deux réuni jusqu’à 400 personnes ; le collectif unitaire « Signez pour le RIP 49 » a quant à lui assuré une permanence rue Lenepveu à Angers pour distribuer des tracts et collecter les soutiens au référendum d’initiative partagée contre la privatisation des aéroports de Paris (ADP). De toutes parts, le mouvement social se fait entendre !
Le jeudi 14 novembre, à Paris, Angers et partout en France, personnels de santé et citoyen.ne.s, à l’appel de tous les syndicats et des associations attachées au droit à la santé pour toutes et tous feront entendre, dans la rue, leur rejet du monde de Macron et de sa clique. Au CHU d’Angers, des bus sont affrétés pour la manifestation parisienne par l’intersyndicale CGT-FO-Sud tandis qu’au CESAME, soutenues par la CGT, les AG de la FAPA et de la MAS ont décidé d’un débrayage, jeudi 14 novembre de 14h30 à 15h30, devant la direction. Ce sera un bon début !
La marche parisienne « Stop à l’islamophobie » du 10 novembre a réuni au moins 13.500 personnes (certaines estimations allant jusqu’à 40.000). Pour la première fois, un large spectre d’organisations et de personnalités avait décidé de se mobiliser, ensemble, contre les violences, la stigmatisation et les discriminations subies par les musulman.e.s. Le signe d’une salutaire prise de conscience collective, malheureusement liée à un contexte particulièrement préoccupant d’ostracisation des populations musulmanes.
Cela fait maintenant un mois qu’Erdoğan a débuté sa troisième offensive en Syrie, ironiquement baptisée « Source de paix ». Prévue depuis longtemps par l’autocrate turc, l’invasion du Rojava a pu être déclenchée à la faveur du retrait des unités françaises et étatsuniennes de la région. Analyse et développement de la solidarité avec le Rojava...
À un mois de la journée de mobilisation interprofessionnelle du jeudi 5 décembre, le gouvernement essaie de tenir deux objectifs apparemment inconciliables : maintenir le cap de ses contre-réformes et empêcher la convergence des colères. Avec « en même temps » un Macron qui étale sa politique anti-migrant.e.s dans Valeurs actuelles, hebdomadaire d’extrême droite, misogyne, climato-sceptique, et déjà condamné pour incitation à la haine raciale...
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- samedi 4 octobre de 14h30 à 18h : débats sur l’agriculture et les enjeux environnementaux. Salle Pelloutier, Bourse du travail d’Angers.
- samedi 4 octobre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du ralliement à Angers.
- lundi 3 novembre à 20h : « Les Antilles empoisonnées », projection-rencontre autour du documentaire de Nicolas Glimois, aux 400 coups à Angers (Festival AlimenTERRE).
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Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
- Contre Macron et son monde, construire l’affrontement dans la durée ! (02/10/2025)
- Soutien à la flottille pour Gaza, rassemblements partout en France ce soir ! (02/10/2025)
- Protégeons la flottille ! (01/10/2025)
- Reconnaitre le peuple Palestinien ! Protéger la flottille ! (24/09/2025)
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !
Entre 230 et 250 personnes contre le massacre à Gaza cet après-midi du samedi 30 août, place du Ralliement, à Angers, avec les organisations habituelles : L’AFPS organisatrice de l’action depuis bientôt 2 ans, Mouvement de la Paix, PCF, JC, Amnesty international, LFI, UCL et NPA-A. Rendez-vous pris, pour samedi prochain.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !