En hommage à Christine Renon, plus de 150 enseignant.e.s se sont rassemblé.e.s devant la DSDEN d’Angers, à la cité administrative, jeudi 3 octobre à 17h30. Il y avait là des militant.e.s de la FSU, de FO et de Solidaires mais aussi des enseignant.e.s non syndiqué.e.s venu.e.s marquer leur tristesse et leur colère après un suicide qui met clairement en cause les conditions de travail imposées à la profession.
- Une pétition en ligne a dépassé les 100.000 signataires : Suicide de notre collègue Christine RENON, directrice à Pantin : plus jamais ça !
La jeune suédoise Greta Thunberg fait face à un déferlement de haine exceptionnel qui se traduit par les attaques machistes les plus viles, les insinuations les plus sordides sur sa santé mentale, les calomnies les plus basses sur son autonomie, et même des appels à peine voilés à la mort. Auteur notamment de “L’impossible capitalisme vert” et de nombreux articles écosocialistes, Daniel Tanuro revient sur cette campagne qui a commencé immédiatement après que les médias ont monté en épingle l’action de la jeune fille qui accuse les milieux d’affaires d’être responsables du changement climatique et les gouvernements de ne rien faire qui soit à la mesure de la menace et de l’extrême urgence d’y faire face.
Le décès de Jacques Chirac fut, pour le pouvoir, l’occasion de faire passer la catastrophe de Rouen au second plan. Depuis, les hommages hagiographiques au « Supermenteur » des Guignols de l’info emboucanent les ondes. Oublié Malik Oussékine ! Oublié le massacre d’Ouvéa ! Oubliée la formule raciste « le bruit et l’odeur » ! Et ce, alors que les effluves nauséabonds du capitalisme se répandent sans bruit autour de Rouen, mettant en danger la vie des habitant.e.s de la région...
Dimanche 29 septembre à 10h30, l’intersyndicale contre le travail le dimanche appelait à une nouvelle manifestation devant le Géant Casino de la Roseraie à Angers. Elle a rassemblé une centaine de militant.e.s qui ont pu discuter efficacement avec les client.e.s. De plus, l’affaire passe devant la justice le 3 octobre, après que l’inspection du travail a pu constater l’emploi illégal par cet hypermarché d’employés le dimanche après-midi. Le combat pour le droit du travail continue !
Les nombreuses initiatives qui ont émaillé la semaine de mobilisation “climatique” à Angers, du 20 au 27 septembre, ont été marquées par un enracinement militant et une audience publique renforcés. L’affluence aux diverses réunions et leur diversité, et même les dernières démonstrations publiques du 27 (Die-in et vélorution), ont montré la sensibilité croissante de la population à l’urgence écologique, ainsi que la conscience que cette urgence doit être conjuguée avec l’urgence sociale.
Dans cet article, nous reproduisons la déclaration de la IVe Internationale « Reconquérons notre avenir : changeons le système, pas le climat ! » du jeudi 26 septembre et revenons sur la stratégie de déni climatique développée par les gouvernants des États capitalistes (notamment français), les multinationales et les grands médias à leurs ordres (que vient d’illustrer une véritable campagne de haine contre Greta Thunberg).
En dépit de la pluie battante, la mobilisation nationale contre la réforme des retraites à l’appel de la CGT et de Solidaires, rejoints par la FSU dans beaucoup de départements dont le Maine-et-Loire, a réuni plus de 600 personnes à Angers, une bonne centaine à Cholet, 80 à Saumur et 60 à Segré, mardi 24 septembre au matin. Alors que l’actuel caractère éclaté des résistances contre la régression sociale laissait augurer un échec relatif de l’appel initié par la CGT, le caractère combatif de cette mobilisation est une bonne nouvelle. Ce n’est qu’un début. Informons (par exemple avec la dernière BD de la blogueuse et dessinatrice Emma). Et continuons dans l’unité !
Après le grand laminage du code du travail, la contre-réforme des retraites, principal volet de l’acte II du quinquennat Macron, amplifie les attaques contre la protection sociale. Pour y résister, la journée du mardi 24 septembre (à l’appel en Maine-et Loire de la CGT, de Solidaires, de la FSU, de l’UNEF et de l’UNL) est un point de départ. Toutes et tous à 10h30 places du Ralliement (Angers), Travot (Cholet), de la République (Saumur) et du port (Segré) !
L’interdiction préfectorale de manifester en centre-ville n’aura réussi qu’à faire converger trois manifestations : celle pour le climat et la paix, celle des gilets jaunes et celle des antifascistes angevins. En dépit d’une présence policière démesurée et clairement provocatrice, ce sont plus d’un millier de personnes qui ont fait le tour des boulevards et traversé la Maine vers la place de la paix, destination prévue. En marge de cette manifestation, quelques frictions ont eu lieu place Molière puis rue du Mail, après qu’une partie des manifestant.e.s a réussi à contourner le dispositif policier et pénétrer en centre ville.
Ce sont environ 1200 jeunes (et moins jeunes) qui ont manifesté vendredi 20 septembre dans l’après-midi dans les rues d’Angers pour souligner l’urgence d’une lutte contre le réchauffement climatique. Comme lors des précédentes manifestations “climatiques”, l’ambiance était combative et très critique contre l’inaction, voire les mauvaises actions des gouvernants au service des grandes firmes capitalistes. Une présence syndicale “adulte” était pour la première fois notable (FSU, Solidaires, CGT) à côté des organisations de jeunesse (Youth for climate, UNEF...) et écologistes (Greenpeace, Extinction-rebellion, Justice climatique, En transition...).
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- samedi 21 juin à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
- Relaxe pour les militantEs indépendantistes Kanak (16/06/2025)
- L’Iran attaqué, Israël impuni : la voix des peuples étouffée (13/06/2025)
- Non à la dissolution de la Jeune Garde antifasciste (12/06/2025)
- Sommet sur les Océans, beaucoup d’écume pour rien ! (11/06/2025)
- La Californie reprend la rue contre Trump et ses raids racistes (10/06/2025)
- Soutien à la flottille de la liberté ! (09/06/2025)
- Libération immédiate des prisonnier·es politiques de Kanaky ! (04/06/2025)
- Meurtre raciste dans le Var : jusqu’à quand va-t-on compter les morts ? (02/06/2025)
- Le gouvernement est islamophobe, on le savait ! (02/06/2025)
- À Alès, à Montpellier, comme ailleurs, ripostons dans l’unité à la violence de l’extrême droite ! (02/06/2025)
Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.
« Folie des grandeurs », « Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Boeuf », le dernier numéro du trimestriel “La Topette” épingle avec justesse les projets immobiliers de la Cie Béchu regroupés derrière le slogan “Imagine Angers”. Car, au-delà de son projet sous-jacent de gentrification de la ville et de mise à l’écart des classes populaires, les fiascos s’y accumulent. Dernier en date selon Ouest-France du 26/04/2025, le dôme de verre au pied du prétentieux bâtiment “Métamorphoses”, qui était censé devenir une serre « méditerranéenne » et un alibi écologique, qui ne va plus être qu’un espace pour « événements » (sic) à climatiser à grands frais... “La Topette” dresse un état des lieux du reste : flop du musée des collectionneurs qui (heureusement !) ne verra probablement jamais le jour près du théâtre “Le Quai”, projets radicalement modifiés en cours de route (“Quintessence”, “Climax”), constructions au rabais comme avec “Arborescence” dont les caves ont été délibérément laissées inondables (avec pour conséquence en cas de crue de rendre hors service les ascenseurs, notamment pour les retraité·e·s qui y sont logé·e·s à prix d’or), etc. Bref, tout est à l’image de la dalle de béton engazonnée pompeusement baptisée “Cœur de Maine”, qu’il a fallu entourer de barrières (très laides de surcroît) pour y éviter les « débordements » populaires... Spéculation immobilière d’une part, laissez-faire de la municipalité d’autre part. C’est aussi cela, le bilan peu imaginatif de la maison Béchu...