Le jeudi 5 décembre s’annonce comme un rendez-vous incontournable pour des millions de salariés. 57 % des Français disent approuver cette journée d’action et de grève. Sept salariés sur dix pensent que le mouvement va s’inscrire dans la durée. Il reste trois semaines pour élargir encore le nombre de ceux qui, non seulement expriment de la sympathie à l’égard du mouvement, mais de ceux qui passent à l’acte, pour qu’ils grossissent les rangs des cortèges et des grévistes. Une AG intersyndicale et interprofessionnelle s’est tenue le 14 novembre à Angers qui appelle à la grève reconductible. Nous publions ici cet appel ainsi que le tract intersyndical pour le 5 décembre.
Macron et son gouvernement l’ont bien compris : la réforme des retraites à venir sera déterminante pour la suite. Soit ils arrivent à passer en force et à faire baisser nos futures pensions de 20 à 30 %, et les réformes libérales, les reculs sociaux, continueront sans relâche. Soit nous leur infligeons une défaite par la mobilisation du plus grand nombre, et nous imposerons les droits de la majorité de la population, posant ainsi la perspective d’une autre société où celles et ceux qui produisent les richesses décident.
Trois manifestations se sont déroulées quasi-simultanément samedi 16 novembre après-midi à Angers : celles des Gilets jaunes qui fêtaient le 1er anniversaire du mouvement et celle du collectif « Nous toutes Angers » contre les violences faites aux femmes ont toutes deux réuni jusqu’à 400 personnes ; le collectif unitaire « Signez pour le RIP 49 » a quant à lui assuré une permanence rue Lenepveu à Angers pour distribuer des tracts et collecter les soutiens au référendum d’initiative partagée contre la privatisation des aéroports de Paris (ADP). De toutes parts, le mouvement social se fait entendre !
Le jeudi 14 novembre, à Paris, Angers et partout en France, personnels de santé et citoyen.ne.s, à l’appel de tous les syndicats et des associations attachées au droit à la santé pour toutes et tous feront entendre, dans la rue, leur rejet du monde de Macron et de sa clique. Au CHU d’Angers, des bus sont affrétés pour la manifestation parisienne par l’intersyndicale CGT-FO-Sud tandis qu’au CESAME, soutenues par la CGT, les AG de la FAPA et de la MAS ont décidé d’un débrayage, jeudi 14 novembre de 14h30 à 15h30, devant la direction. Ce sera un bon début !
La marche parisienne « Stop à l’islamophobie » du 10 novembre a réuni au moins 13.500 personnes (certaines estimations allant jusqu’à 40.000). Pour la première fois, un large spectre d’organisations et de personnalités avait décidé de se mobiliser, ensemble, contre les violences, la stigmatisation et les discriminations subies par les musulman.e.s. Le signe d’une salutaire prise de conscience collective, malheureusement liée à un contexte particulièrement préoccupant d’ostracisation des populations musulmanes.
Cela fait maintenant un mois qu’Erdoğan a débuté sa troisième offensive en Syrie, ironiquement baptisée « Source de paix ». Prévue depuis longtemps par l’autocrate turc, l’invasion du Rojava a pu être déclenchée à la faveur du retrait des unités françaises et étatsuniennes de la région. Analyse et développement de la solidarité avec le Rojava...
À un mois de la journée de mobilisation interprofessionnelle du jeudi 5 décembre, le gouvernement essaie de tenir deux objectifs apparemment inconciliables : maintenir le cap de ses contre-réformes et empêcher la convergence des colères. Avec « en même temps » un Macron qui étale sa politique anti-migrant.e.s dans Valeurs actuelles, hebdomadaire d’extrême droite, misogyne, climato-sceptique, et déjà condamné pour incitation à la haine raciale...
Du mur d’apartheid israélien en Palestine au mur de la honte américain à la frontière mexicaine, en passant par cette Europe forteresse qui a fait de la Méditerranée un cimetière, combien de murs déchirent la vie des peuples ? Un rassemblement pour un monde sans murs initié par l’AFPS49 et soutenu par ATTAC, CCFD-Terre Solidaire, LDH, Mouvement de la paix, ACG, FSU, UD CGT, UNEF, EELV, FI, Génération.s, MJCF, NPA, PCF et PG se tiendra samedi 9 novembre à 15 h, en bas de la place du Ralliement (rue Lenepveu).
Dans le cadre des soirées "Résister à l’air du temps" organisées par le NPA34, voici celle qui a été animée par Christine Poupin, porte-parole du NPA, le jeudi 3 octobre. Se définir comme "écosocialistes" ne peut pas être une lutte pour la survie de la planète déconnectée des questions sociales. C’est aussi dessiner les traits d’une société débarrassée de l’exploitation et des oppressions, à même de prendre en compte l’avenir de l’humanité en harmonie avec son environnement naturel...
Depuis plusieurs semaines des mouvements de résistance se multiplient et s’intensifient à l’échelle internationale. Au Chili, au Liban, en Équateur, à Hong Kong et en Catalogne des centaines de milliers de personnes occupent la rue, se mettent en grève contre la dégradation de leurs conditions de vie, le manque de démocratie ou la violence d’État. Ajoutées aux mobilisations écologiques mondiales, ces résistances peuvent par leur détermination, leur durée, ouvrir la voie d’un affrontement global avec le capitalisme.
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- samedi 16 août à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Jardin du mail à Angers.
- dimanche 28 septembre : Mobilisation nationale « pour le climat, la justice, les libertés » à l’appel d’ATTAC et des associations écologistes.
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Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !
Au Ralliement à Angers le 19 juillet, environ 300 personnes se sont rassemblées pour la Palestine dans l’après-midi, essentiellement des militants de l’AFPS, avec quelques drapeaux du PCF, de la FI, et bien sûr du NPA. À 16h30, un 2e rassemblement, contre les bombardements israéliens en Syrie, a été moins fourni : environ 100 personnes (photo). Il y a eu trois interventions (2 hommes, 1 femme), essentiellement pour défendre l’unité du pays et le refus du sectarisme.
Du “centre” à l’extrême droite, les parlementaires (dont en Maine-et-Loire les 3/4 des sénateurs et 6/7 des députés) ont adopté, avec le soutien du gouvernement Bayrou, la loi Duplomb, un texte téléguidé par l’agro-industrie productiviste, la FNSEA et la Coordination rurale (extrême droite). Cette loi écocide qui va à l’encontre de l’urgence sanitaire et écologique a été dénoncée par la Confédération paysanne, les associations environnementales et maintes instances scientifiques. Une pétition rédigée par une étudiante de 23 ans vient d’être mise en ligne sur le site de l’Assemblée nationale, qui exige son abrogation immédiate. En quelques jours, ce sont déjà plus de 500.000 personnes qui l’ont signée, ce qui impose sa prise en considération par l’Assemblée nationale et surtout montre que cette loi écocide est largement rejetée : elle a du plomb dans l’aile ! Le combat pour son abrogation et pour une autre agriculture ne fait que commencer ! Signons-là massivement !!!
Malgré les vacances d’été, ce sont encore 120 angevin·e·s qui, samedi 12 juillet ont répondu à l’appel hebdomadaire à manifester sa solidarité avec le peuple palestinien. Lors de la prise de parole, ont été dénoncés la scandaleuse répression policière qui a frappé les militant·e·s qui tentaient de déployer des drapeaux palestiniens au passe du Tour de France (au motif que ce drapeau serait “religieux” !!!) ainsi que le “Israël-washing” auquel se livre la direction du Tour de France en y autorisant une équipe israélienne dans le contexte de la guerre génocidaire en cours. Ont également été dénoncées les plateformes d’observation “touristiques”, à la frontière de Gaza, permettant aux quidam de se “régaler” du spectacle des destructions opérées par l’armée israélienne (lire ici). Un poème de Darwich a été lu à la fin : maigre consolation compte tenu du contexte, mais la lutte doit continuer. Prochain RDV samedi 19 juillet au Ralliement !
Le 8 juillet à l’Assemblée nationale, du “centre” à l’extrême droite, tous les députés du Maine-et-Loire (à l’exception de Stella Dupont, non inscrite) ont voté pour la loi Duplomb promue par l’agro-industrie et la FNSEA : Philippe Bolo (Démocrates), Nicole Dubré-Chirat et Denis Masséglia (Ensemble), François Gernigon et Laetitia Saint-Paul (Horizons), Anne-Laure Blin (LR). Précédemment au Sénat (Scrutin 181 du 27/01/2025), Grégory Blanc (PS) fut le seul sénateur angevin à voter contre : Corinne Bourcier et Emmanuel Capus (Horizons) ainsi que Stéphane Piednoir (LR) votèrent également cette loi écocide. À l’heure du dérèglement climatique et de la crise de la biodiversité, les neuf parlementaires pro-Duplomb proposent d’en remettre une couche dans le productivisme aveugle qui étouffe l’agriculture paysanne, prépare les cancers de demain grâce aux pesticides (tels que le néonicotinoïde de nouveau autorisé), précipite encore un peu plus l’extinction de masse des espèces animales et végétales. Ces extrémistes irresponsables préfèrent la fin du monde à la fin du capitalisme. Ne les laissons plus voter en notre nom !