Édouard Philippe vient de le confirmer : le pouvoir a fait le choix de l’épreuve de force au mépris du monde du travail. Le rapport de forces à construire face à lui est celui d’une grève de masse regroupant tous les secteurs du monde du travail et bloquant le pays. Faire reculer le gouvernement sur la réforme des retraites, ce serait remporter une victoire sur les politiques de régression sociale, et ouvrir la possibilité d’une autre société.
Dans un communiqué de presse, le NPA 49 dénonce vivement les arrestations et les conditions d’arrestation de deux lycéens et d’un étudiant, qui se trouve être le président de l’UNEF d’Angers, au matin du 10 décembre 2019 devant le lycée Chevrollier à Angers. Les violences déployées au mépris même des règles internes à la police démontrent s’il en était encore besoin, la peur panique du pouvoir devant une potentielle mobilisation de la jeunesse, victime désignée de sa contre-réforme des retraites.
La manifestation pour la défense des retraites du mardi 10 décembre a rassemblé plus de 4600 personnes (3700 à Angers, 400 à Cholet, 500 à Saumur. Si, par rapport à la manifestation record du 5 décembre, la diminution du nombre de manifestant.e.s était prévisible compte tenu du manque de temps de préparation et des effets d’inertie, la mobilisation n’en reste pas moins massive. Celle d’Angers aura été marquée par la nouvelle de l’arrestation violente par la police du président de l’UNEF d’Angers et de deux lycéens, et par un long rassemblement devant le commissariat de police pour exiger leur libération.
Alors qu’une nouvelle journée nationale de mobilisation contre la réforme de démolition des retraites a lieu ce mardi 10 décembre (à Angers : manifestation à 11h, place Leclerc) et qu’une troisième journée se profile jeudi, le gouvernement va tenter mercredi de noyer le poisson à coup de mensonges et d’à-peu-près. Il est douteux que le gouvernement réussisse à éteindre l’incendie, celui-ci résultant plus largement d’une coagulation des colères, comme l’explique Léon Crémieux dans une analyse que nous reproduisons ici.
Avec entre 806 000 (selon la police) et 1,5 million de manifestant.e.s (selon la CGT), la première journée de grève contre la réforme de retraites a été particulièrement suivie jeudi. À Paris et dans de nombreuses villes de régions comme à Angers, on n’avait pas vu autant de monde dans les rues depuis longtemps, quelquefois depuis le grand mouvement de l’hiver 1995, ce qui est de bonne augure pour la suite…
La première grande mobilisation contre la retraite à points a été massive en Maine-et-Loire : 9200 à Angers, 1200 à Cholet, 800 à Saumur et 400 à Segré. Au total, ce sont au moins 12.000 salarié.e.s du public et du privé et jeunes qui ont bravé le froid humide pour dire STOP aux contre-réformes néolibérales. Mais ce n’est qu’un début. La reconduction du mouvement est déjà une réalité dans beaucoup de secteurs. Une nouvelle manifestation est prévue à 11h, place Leclerc à Angers ce vendredi 6 décembre !
Le Medef et son serviteur Macron sont déterminés à poursuivre - avec la « réforme » des retraites - la politique de destruction massive des droits sociaux et démocratiques. Mais ils sont fortement contestés depuis des mois par les grèves et la rue. Le jeudi 5 décembre s’annonce comme le début d’une contre-offensive générale. Toutes et tous dans la rue (à Angers : 11h, place Leclerc) et dans la grève !
À quelques jours de la journée de grève interprofessionnelle de ce jeudi 5 décembre, le climat social se réchauffe. L’affrontement avec le pouvoir prend de l’ampleur : luttes pour les retraites, contre le racisme, contre les violences faites aux femmes, pour sauvegarder le climat... La possibilité d’une convergence des colères contre la politique de Macron et plus largement des capitalistes fragilise un gouvernement qui alterne effets d’annonces, déclarations méprisantes et menaçantes, et tentatives de division.
Une réunion publique du collectif angevin pour un référendum sur (contre !) la privatisation d’Aéroports de Paris (ADP) se tiendra le vendredi 13 décembre en salle Pelloutier de la Bourse du travail d’Angers. Ce sera l’occasion de mobiliser encore plus largement et de faire signer pour ce référendum. Actuellement, un million de signatures ont été enregistrées et il en faut 4,7 millions. Mais c’est possible !
La semaine du 20 au 27 septembre a connu une mobilisation historique pour la justice climatique : plus de 7,5 millions de manifestantEs dans 185 pays, la plus importante mobilisation coordonnée à l’échelle mondiale depuis 2003 contre la guerre en Irak. Une nouvelle génération se lève et entraîne d’autres secteurs de la société : syndicalistes, scientifiques, parents… De nouvelles mobilisations sont prévues ces 29 et 30 novembre à la veille de la COP25.
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- samedi 21 juin à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
- Relaxe pour les militantEs indépendantistes Kanak (16/06/2025)
- L’Iran attaqué, Israël impuni : la voix des peuples étouffée (13/06/2025)
- Non à la dissolution de la Jeune Garde antifasciste (12/06/2025)
- Sommet sur les Océans, beaucoup d’écume pour rien ! (11/06/2025)
- La Californie reprend la rue contre Trump et ses raids racistes (10/06/2025)
- Soutien à la flottille de la liberté ! (09/06/2025)
- Libération immédiate des prisonnier·es politiques de Kanaky ! (04/06/2025)
- Meurtre raciste dans le Var : jusqu’à quand va-t-on compter les morts ? (02/06/2025)
- Le gouvernement est islamophobe, on le savait ! (02/06/2025)
- À Alès, à Montpellier, comme ailleurs, ripostons dans l’unité à la violence de l’extrême droite ! (02/06/2025)
Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.
« Folie des grandeurs », « Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Boeuf », le dernier numéro du trimestriel “La Topette” épingle avec justesse les projets immobiliers de la Cie Béchu regroupés derrière le slogan “Imagine Angers”. Car, au-delà de son projet sous-jacent de gentrification de la ville et de mise à l’écart des classes populaires, les fiascos s’y accumulent. Dernier en date selon Ouest-France du 26/04/2025, le dôme de verre au pied du prétentieux bâtiment “Métamorphoses”, qui était censé devenir une serre « méditerranéenne » et un alibi écologique, qui ne va plus être qu’un espace pour « événements » (sic) à climatiser à grands frais... “La Topette” dresse un état des lieux du reste : flop du musée des collectionneurs qui (heureusement !) ne verra probablement jamais le jour près du théâtre “Le Quai”, projets radicalement modifiés en cours de route (“Quintessence”, “Climax”), constructions au rabais comme avec “Arborescence” dont les caves ont été délibérément laissées inondables (avec pour conséquence en cas de crue de rendre hors service les ascenseurs, notamment pour les retraité·e·s qui y sont logé·e·s à prix d’or), etc. Bref, tout est à l’image de la dalle de béton engazonnée pompeusement baptisée “Cœur de Maine”, qu’il a fallu entourer de barrières (très laides de surcroît) pour y éviter les « débordements » populaires... Spéculation immobilière d’une part, laissez-faire de la municipalité d’autre part. C’est aussi cela, le bilan peu imaginatif de la maison Béchu...