En dépit des entraves posées par la préfecture (changement de lieu de rassemblement imposé au dernier moment) et de la campagne d’intox du maire d’Angers (agitant le spectre de “violences” entre les “extrêmes” pour décourager les manifestant.e.s), ce sont 750 personnes qui, dans l’après-midi du samedi 12 juin, ont parcouru pacifiquement et avec détermination les rues du centre ville d’Angers, pour les libertés et contre les idées d’extrême droite.
Face à l’offensive idéologique actuelle des forces les plus réactionnaires, face à la régression sociale et démocratique et le laissez-faire écocidaire orchestrés par le gouvernement Macron, le mouvement social doit reprendre la main. Dans ce contexte, la tenue des élections régionales les 20 et 27 juin (en même temps que les élections cantonales) n’est pas anodine. Le NPA49 développe ici son analyse et appelle à voter pour la liste de Lutte ouvrière.
Gifle contre Macron appuyée par des slogans royalistes, simulacre d’exécution d’un militant de gauche sur YouTube, projets d’attentats terroristes (parfois réalisés), agressions physiques homophobes, racistes ou contre des militant.e.s du mouvement social... L’ultra-droite se sent le vent en poupe et redouble de violence. Les gouvernants ne cessent-t-ils pas de légitimer ses thèses ignobles ? À Angers, cette ultra-droite défraie également la chronique. Quelle réponse apporter à ce danger ?
Pour compenser sa faible légitimité et imposer sa politique antisociale, face aux colères et mobilisations que suscite sa politique, le pouvoir macroniste s’arme jusqu’aux dents. Pour cela, il mène une offensive sécuritaire et raciste sans précédent sur les plans législatif, idéologique et directement répressif. Le cours autoritaire de la macronie continue de s’approfondir, apportant de l’eau au moulin de l’extrême droite. Dans ce climat nauséabond, les manifestations du samedi 12 juin dans tout le pays (à 14h30, place du Ralliement à Angers) constituent une première étape de la riposte à construire.
Face au climat de haine, raciste et attentatoire aux libertés individuelles et collectives entretenu par l’extrême droite et encouragé par le gouvernement, de nombreuses organisations syndicales, politiques et associatives ont décidé collectivement d’organiser samedi 12 juin une première grande journée nationale de manifestation et de mobilisations qui, à Angers, se déclinera à 14h30 depuis la place du Ralliement.
Après une prolongation concédée par le pouvoir pour cause de pandémie, la trêve hivernale s’est achevée ce lundi 31 mai. Les expulsions locatives vont donc pouvoir reprendre... La question du logement reste un véritable scandale qui met en relief les inégalités générées par un système incapable de répondre aux besoins fondamentaux de la population.
Un vent réactionnaire souffle un peu partout en Europe, en particulier en France. Qu’un rassemblement de policiers revendiquant un droit de regard de la police sur la justice soit organisé par un syndicat d’extrême droite et entraîne derrière lui, non seulement le Rassemblement national et le ministre de l’intérieur, mais aussi des têtes de file des partis « de gauche » que sont le PC, le PS et EELV, est symptomatique du danger qui menace la société toute entière. Les manifestations appelées le samedi 12 juin contre les idées d’extrême droite et les lois liberticides, à l’appel de dizaines de syndicats, associations, collectifs, médias et organisations politiques seront une première riposte. Organiser et fédérer la lutte pour une autre hégémonie politique est plus que jamais une urgence.
Ce samedi 22 mai, en solidarité avec le peuple palestinien, ce sont 500 personnes (notre comptage au niveau du Conseil départemental) qui ont défilé dans le centre-ville à partir de la place du ralliement à Angers. Le cortège rassemblait à la fois des jeunes et des vieux, des militant.e.s associatifs (AFPS49, LDH49, MDLP49...), syndicaux (CGT...) et politiques (LO, POI, NPA...). C’est l’exigence de justice et de liberté, c’est le refus de la politique coloniale de L’État israélien, c’est l’indignation contre la complicité des grands États capitalistes, et notamment de L’État français, qui se sont exprimés avec force et détermination tout au long du défilé. Palestine vivra !
Alors qu’à Paris, une nouvelle fois en déni du droit de manifestation, la préfecture de police (c’est-à-dire le gouvernement) entend limiter toute expression de solidarité avec le peuple palestinien à un simple rassemblement statique, une manifestation est appelée à Angers samedi 22 mai à 15h, place du Ralliement, par l’AFPS49, la LDH49 et le MDLP49. Le NPA49 se joint évidemment à cet appel. Ne laissons pas un pouvoir complice des crimes de l’extrême droite israélienne empêcher que se manifeste la solidarité avec un peuple palestinien colonisé et privé des droits les plus élémentaires !
Une manifestation de soutien au peuple palestinien contre la colonisation, l’apartheid et les crimes de guerre de L’État israélien se tiendra mercredi 19 mai de 15h à 17h devant le musée Pincé, en haut de la rue Lenepveu à Angers, à l’appel, notamment, de l’AFPS49. Le NPA49 s’y associe pleinement. Alors que le gouvernement français tente de l’empêcher par une répression injustifiable en démocratie, la solidarité internationale doit maintenant s’affirmer avec force !
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- samedi 21 juin à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
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Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.
« Folie des grandeurs », « Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Boeuf », le dernier numéro du trimestriel “La Topette” épingle avec justesse les projets immobiliers de la Cie Béchu regroupés derrière le slogan “Imagine Angers”. Car, au-delà de son projet sous-jacent de gentrification de la ville et de mise à l’écart des classes populaires, les fiascos s’y accumulent. Dernier en date selon Ouest-France du 26/04/2025, le dôme de verre au pied du prétentieux bâtiment “Métamorphoses”, qui était censé devenir une serre « méditerranéenne » et un alibi écologique, qui ne va plus être qu’un espace pour « événements » (sic) à climatiser à grands frais... “La Topette” dresse un état des lieux du reste : flop du musée des collectionneurs qui (heureusement !) ne verra probablement jamais le jour près du théâtre “Le Quai”, projets radicalement modifiés en cours de route (“Quintessence”, “Climax”), constructions au rabais comme avec “Arborescence” dont les caves ont été délibérément laissées inondables (avec pour conséquence en cas de crue de rendre hors service les ascenseurs, notamment pour les retraité·e·s qui y sont logé·e·s à prix d’or), etc. Bref, tout est à l’image de la dalle de béton engazonnée pompeusement baptisée “Cœur de Maine”, qu’il a fallu entourer de barrières (très laides de surcroît) pour y éviter les « débordements » populaires... Spéculation immobilière d’une part, laissez-faire de la municipalité d’autre part. C’est aussi cela, le bilan peu imaginatif de la maison Béchu...