N’en déplaise au gouvernement qui voudrait siffler définitivement la fin de la partie par un passage en force, le débat parlementaire ne sonne pas le glas de la mobilisation commencée il y a plus de deux mois.
Benjamin Griveaux a donc jeté l’éponge dans la course à la mairie de Paris, dans laquelle il était largement distancé, dans les sondages, par Anne Hidalgo et Rachida Dati, entre autres en raison de la candidature dissidente de Cédric Villani. Un renoncement qui s’est certes fait dans des circonstances particulières, suite à la publication de messages et d’images relevant du domaine privé, un procédé pour le moins sordide, mais qui participe nénamoins d’une dynamique plus large de déstabilisation et de fragilisation du pouvoir.
Face à un projet de réforme des retraites amené à accentuer gravement les inégalités, un large ensemble de responsables associatifs et politiques, personnalités du monde artistique, sportif et intellectuel s’engagent à la création d’un « comité national de soutien aux mobilisations » pour accompagner la convergence des luttes « qui prennent des formes inédites, diverses, ancrées localement ».
Un peu plus nombreux que la semaine précédente, les manifestant.e.s angevins contre la loi Macron de sabordage des retraites par répartition ont manifesté à deux reprises lors de la journée de mobilisation du 6 février, en début d’après-midi et en soirée pour une retraite aux flambeaux. Le mouvement continue avec détermination, même si une perspective encore plus mobilisatrice (manifestation nationale à Paris ?) reste à construire. Photos et analyse...
À peine quelques jours après l’adoption, en Conseil des ministres, des deux projets de lois sur les retraites (une loi dite « ordinaire » et une loi « organique »), c’est dans un climat ubuesque que s’engage la discussion parlementaire.
Deux nouvelles mobilisations ont eu lieu les 29 et 30 contre la loi de destruction des retraites que le gouvernement veut imposer contre la majorité de la population et malgré les doutes d’une partie de la classe possédante elle-même (cf. l’avis des plus fielleux du Conseil d’État sur les deux projets de loi !). À Angers ce sont à chaque fois environ 800 militant.e.s qui ont assuré la continuité du mouvement social. Prochain grand rendez-vous : la journée nationale du jeudi 6 février !
Macron et son gouvernement ont décidé de passer en force malgré une popularité en baisse et un soutien à la grève toujours majoritaire. Lundi 2 février, la réforme des retraites entre au parlement. Le calendrier parlementaire va ainsi s’étendre sur quelques mois et va enjamber les élections municipales qui seront marquées par notre mobilisation pour le retrait de cette réforme. Sans attendre, c’est dès aujourd’hui que nous devons continuer à construire un mouvement d’ensemble, la généralisation de la grève pour le retrait de la réforme et plus largement contre Macron et son monde.
Ce sont 2500 personnes qui, en milieu de journée, ont pris part à la manifestation d’Angers du 24 janvier contre la réforme des retraites à points. La gare et le château ont tous deux été “pris d’assaut” dans une ambiance festive mais déterminée. Dans son communiqué national (que nous reproduisons ici), l’intersyndicale appelle à une nouvelle journée de mobilisation mercredi 29 janvier.
C’est un millier de personnes qui a participé à la « Retraites aux flambeaux » angevine du jeudi 23 janvier au soir, à l’appel de l’intersyndicale CGC-CGT-FO-FSU-Solidaires-UNEF. Une manifestation impressionnante et dynamique, marquée par un feu d’artifice tiré du pied du château d’Angers. Un prélude encourageant à la manifestation du vendredi 24 appelée à 11h devant la gare. Contre les (fausses) retraites Macron, nous ne battrons pas en retraite !
Nous publions ici un communiqué de presse de la liste Angers Citoyenne et populaire (ACP) candidate aux Municipales d’Angers. C’est une réaction à l’article gravement diffamatoire du Courrier de l’Ouest sur Djamel Blanchard, de l’association “Pas sans nous” et deuxième sur cette liste soutenue par La France Insoumise, Pas sans nous et le Parti animaliste. Quels que soient les éventuels désaccords que tout un chacun peut avoir avec le programme de cette liste, l’article du Courrier visé est en effet inacceptable (voir à ce sujet notre propre article du 19/01). Le NPA49 assure Djamel Blanchard et la liste ACP de sa solidarité face à la campagne de calomnies menée à leur encontre.
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- samedi 15 novembre à 14h30 : Conférence d’Agnès Levallois, autrice de « Le livre noir de Gaza », Centre Jean Vilar à Angers.
- samedi 22 novembre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du Ralliement à Angers (lieu à confirmer).
- samedi 29 novembre : journée mondiale de solidarité avec la Palestine et
manifestation à 14h à Paris, place de la République. Départ en autocar organisé par l’AFPS49 : Inscriptions sur helloasso à 35€.
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Les militant·e·s et sympathisant·e·s du NPA49 saluent la mémoire de Stéphane Corbin, figure incontestée de la lutte pour l’égalité des droits des LGBTI en Maine-et-Loire, président de Quazar de 2008 à 2013 et de 2020 à 2023, animateur des marches des fiertés qui chaque année réunissent à Angers des milliers de personnes, dont une grande majorité de jeunes. Les obsèques de Stéphane se tiendront vendredi 31 octobre à 14h, église Saint-Martin-des-Champs à Angers. Salut à toi, Stéphane !
Un nouvel exemple vient d’être donné des liens étroits entre le groupuscule d’extrême droite Red-Angers et « Les Blancs de l’Ouest », charcutiers-entrepreneurs nationalistes chouchoutés par la municipalité d’Angers (ils ont un stand aux Halles Biltoki). Depuis octobre en effet, la personne embauchée pour tenir le stand aux Halles Biltoki et dans les marchés de Bouchemaine et Chalonnes, n’est autre qu’un néo-nazi connu pour avoir été un ambassadeur du Red lors de rassemblements fascistes (récupération honteuse du meurtre de la jeune Lola, « marche [néonazie] de Lukov » en Bulgarie, Légion hongroise, Academia Christiana, Institut Iliade, etc.) Le RAAF vient de publier à son propos un article instructif que l’on peut lire ICI.
Il y a aujourd’hui 82 ans que le résistant internationaliste nantais Robert Cruau était abattu à Brest par la Gestapo. Huit décennies après sa mort, Robert Cruau reste pour beaucoup un inconnu. Il fut pourtant un militant ouvrier internationaliste exceptionnel. Son histoire exemplaire reste à écrire. Lire la suite ici.
Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !