Ce jeudi 19 décembre, ce sont 600 manifestant.e.s qui se sont rassemblé.e.s devant la gare Angers—Saint-Laud, avant de rejoindre la préfecture et les rues de l’hypercentre. À la veille des congés scolaires du solstice d’hiver, il s’agissait de soutenir les cheminots en lutte. Ceux-ci tenaient d’ailleurs une assemblée générale en début de matinée et sont même venus de l’intérieur des baies vitrées de la gare scander des slogans contre la réforme Macron-Delevoye-Pietraszewski des retraites.
Ce sont plus de 10.000 Angevin.e.s (7000 à Angers, 2000 à Saumur, 1000 à Cholet et plus d’une centaine à Segré) qui ont défilé dans les rues de leurs villes mardi 17 décembre. C’est une mobilisation comparable avec celle du 5 décembre, et l’on peut en déduire que c’est un million de personnes qui dans tout le pays a exigé le retrait du projet de loi du porte-plume de la multinationale Blackrock, l’ex-ministre Delevoye.
Les annonces d’É. Philippe mercredi dernier n’ont fait que confirmer ce que l’on savait déjà. Le gouvernement met la pression pour que le mouvement s’arrête cette fin de semaine. Cependant, après la démission de Delevoye, le pouvoir est fragilisé. Il faut savoir en profiter ! La contre-offensive, c’est maintenant ! Toutes et tous en grève et aux manifestations, dont celle d’Angers à 11h, place Leclerc, ce mardi 17 décembre !
Une réunion publique s’est tenue vendredi 13 décembre de 19h à 21h à la Bourse du travail (salle Pelloutier) organisée par le Collectif « Signez pour le RIP ! 49 ». Elle a notamment été animée par Jean-Louis Grégoire, Brigitte Baldenberger (ATTAC49) et l’universitaire David Cayla des « Économistes atterrés ». Compte rendu...
Malgré un temps des plus exécrable, ce sont pas moins de 1200 militant.e.s qui ont défilé jeudi 12 décembre dans les rues d’Angers pour afficher leur détermination à lutter jusqu’au retrait de la réforme de la retraite “à points”. En attendant la grande journée du mardi 17 décembre où tous les syndicats sans exception appellent à la grève ! Ne laissons pas le gouvernement détruire les retraites solidaires au profit des amis assureurs privés de M. Delevoye !
Derrière les propos doucereux et faussement rassurants du premier ministre le 11 décembre, c’est bien l’intégralité du rapport de l’assureur J.-P. Delevoye qui est reprise par le gouvernement de l’ancien banquier d’affaires E. Macron. Tout le monde serait touché par cette réforme si elle n’était pas retoquée : les plus vieux par l’instauration d’un “âge pivot” à 64 ans et une décote supplémentaire, les plus jeunes par une retraite “à points” qui ne serait, au mieux, qu’un minimum vieillesse destiné à être complété par les fonds de pension des assurances (pour qui en aurait les moyens). Premiers décryptages et une conclusion : renforcer la grève !
Édouard Philippe vient de le confirmer : le pouvoir a fait le choix de l’épreuve de force au mépris du monde du travail. Le rapport de forces à construire face à lui est celui d’une grève de masse regroupant tous les secteurs du monde du travail et bloquant le pays. Faire reculer le gouvernement sur la réforme des retraites, ce serait remporter une victoire sur les politiques de régression sociale, et ouvrir la possibilité d’une autre société.
Dans un communiqué de presse, le NPA 49 dénonce vivement les arrestations et les conditions d’arrestation de deux lycéens et d’un étudiant, qui se trouve être le président de l’UNEF d’Angers, au matin du 10 décembre 2019 devant le lycée Chevrollier à Angers. Les violences déployées au mépris même des règles internes à la police démontrent s’il en était encore besoin, la peur panique du pouvoir devant une potentielle mobilisation de la jeunesse, victime désignée de sa contre-réforme des retraites.
La manifestation pour la défense des retraites du mardi 10 décembre a rassemblé plus de 4600 personnes (3700 à Angers, 400 à Cholet, 500 à Saumur. Si, par rapport à la manifestation record du 5 décembre, la diminution du nombre de manifestant.e.s était prévisible compte tenu du manque de temps de préparation et des effets d’inertie, la mobilisation n’en reste pas moins massive. Celle d’Angers aura été marquée par la nouvelle de l’arrestation violente par la police du président de l’UNEF d’Angers et de deux lycéens, et par un long rassemblement devant le commissariat de police pour exiger leur libération.
Alors qu’une nouvelle journée nationale de mobilisation contre la réforme de démolition des retraites a lieu ce mardi 10 décembre (à Angers : manifestation à 11h, place Leclerc) et qu’une troisième journée se profile jeudi, le gouvernement va tenter mercredi de noyer le poisson à coup de mensonges et d’à-peu-près. Il est douteux que le gouvernement réussisse à éteindre l’incendie, celui-ci résultant plus largement d’une coagulation des colères, comme l’explique Léon Crémieux dans une analyse que nous reproduisons ici.
... | 590 | 600 | 610 | 620 | 630 | 640 | 650 | 660 | 670 |...
- mercredi 17 septembre à 17h30 : Stop au génocide à Gaza ! Rassemblement de solidarité avec le peuple palestinien, place du Ralliement à Angers.
- jeudi 18 septembre : mobilisation intersyndicale contre l’austérité budgétaire. Manifestations à 11h à Angers (place Leclerc), à 10h à Cholet (pl. Travot), Saumur (pl. Bilange) et Segré (pl. du port).
- samedi 20 septembre à 10h30 : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place Jean XXXIII à la Roseraie à Angers.
- dimanche 28 septembre : Mobilisation nationale « pour le climat, la justice, les libertés » à l’appel d’ATTAC et des associations écologistes.
Nous suivre sur
- Facebook
- X
- Instagram
voir aussi à Angers
- Alter49.org
- Le Cercle 49.
- Contre Macron et son monde, la contre-attaque est lancée ! (11/09/2025)
- Révoltes urbaines à Lausanne : partout, la police tue et la jeunesse résiste (11/09/2025)
- Le balai pour Bayrou, les blocages pour Macron ! (08/09/2025)
Entre 230 et 250 personnes contre le massacre à Gaza cet après-midi du samedi 30 août, place du Ralliement, à Angers, avec les organisations habituelles : L’AFPS organisatrice de l’action depuis bientôt 2 ans, Mouvement de la Paix, PCF, JC, Amnesty international, LFI, UCL et NPA-A. Rendez-vous pris, pour samedi prochain.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !
Au Ralliement à Angers le 19 juillet, environ 300 personnes se sont rassemblées pour la Palestine dans l’après-midi, essentiellement des militants de l’AFPS, avec quelques drapeaux du PCF, de la FI, et bien sûr du NPA. À 16h30, un 2e rassemblement, contre les bombardements israéliens en Syrie, a été moins fourni : environ 100 personnes (photo). Il y a eu trois interventions (2 hommes, 1 femme), essentiellement pour défendre l’unité du pays et le refus du sectarisme.
Du “centre” à l’extrême droite, les parlementaires (dont en Maine-et-Loire les 3/4 des sénateurs et 6/7 des députés) ont adopté, avec le soutien du gouvernement Bayrou, la loi Duplomb, un texte téléguidé par l’agro-industrie productiviste, la FNSEA et la Coordination rurale (extrême droite). Cette loi écocide qui va à l’encontre de l’urgence sanitaire et écologique a été dénoncée par la Confédération paysanne, les associations environnementales et maintes instances scientifiques. Une pétition rédigée par une étudiante de 23 ans vient d’être mise en ligne sur le site de l’Assemblée nationale, qui exige son abrogation immédiate. En quelques jours, ce sont déjà plus de 500.000 personnes qui l’ont signée, ce qui impose sa prise en considération par l’Assemblée nationale et surtout montre que cette loi écocide est largement rejetée : elle a du plomb dans l’aile ! Le combat pour son abrogation et pour une autre agriculture ne fait que commencer ! Signons-là massivement !!!
Malgré les vacances d’été, ce sont encore 120 angevin·e·s qui, samedi 12 juillet ont répondu à l’appel hebdomadaire à manifester sa solidarité avec le peuple palestinien. Lors de la prise de parole, ont été dénoncés la scandaleuse répression policière qui a frappé les militant·e·s qui tentaient de déployer des drapeaux palestiniens au passe du Tour de France (au motif que ce drapeau serait “religieux” !!!) ainsi que le “Israël-washing” auquel se livre la direction du Tour de France en y autorisant une équipe israélienne dans le contexte de la guerre génocidaire en cours. Ont également été dénoncées les plateformes d’observation “touristiques”, à la frontière de Gaza, permettant aux quidam de se “régaler” du spectacle des destructions opérées par l’armée israélienne (lire ici). Un poème de Darwich a été lu à la fin : maigre consolation compte tenu du contexte, mais la lutte doit continuer. Prochain RDV samedi 19 juillet au Ralliement !