Selon Macron, « notre système de santé ne souffre pas d’abord d’un problème de sous-financement. Il pêche par un vrai handicap d’organisation ». Une bonne traduction en français de cette tartuflangue donne : « on va continuer les coupes claires dans le budget de la santé et renforcer le new management, nouvelle source d’épuisement du personnel ». Face à ces agressions, les travailleuses et travailleurs du secteur se révoltent, au CHS de Sainte Gemmes ou au CHU d’Angers comme dans le cas des manipulateurs d’électroradiologie. État des luttes...
- Lire aussi le dossier « Macron-Buzyn et la santé : toujours plus de régressions ! » sur le site national du NPA.
Ce sont entre deux cents et trois cents militant.e.s solidaires des migrants et scandalisé.e.s par la politique criminelle des États européens qui se sont rassemblé.e.s samedi 6 octobre sur la place du ralliements à Angers, à l’appel de plusieurs associations (LDH, Le Cercle 49, MDLP...), syndicats et partis (NPA49, AL...) en solidarité avec les migrant.e.s et réfugié.e.s de méditerranée et avec l’Aquarius.
Alors que l’Aquarius fait route vers le port de Marseille, où les autorités comptent l’immobiliser, les mobilisations en solidarité avec les migrantEs prennent de l’ampleur. Samedi 6 octobre, des rassemblements à l’initiative de MSF et de SOS méditerranée auront lieu un peu partout en Europe. À Angers, ce sera à 14h30, place du Ralliement. Nous y exigerons que soient prises des mesures afin que l’Aquarius puisse rapidement repartir en mer et que s’impose aux États l’obligation de prêter assistance aux embarcations en difficulté.
Macron, président des ultra-riches en France. Exécutant indigène d’un système uniquement gouverné par la quête du profit maximum, jusqu’à épuiser la vie des travailleurs et détruire les conditions naturelles de vie de l’humanité. Contre lui, toutes les occasions doivent être saisies, telles que celle du mardi 9 octobre et de ses manifestations (à 10h30 à Angers, place Leclerc, Cholet, place Travot, Saumur, place Bilange et Segré, place du port) à l’appel de FO, CGT, Solidaires, UNL, UNEF et FSU. Il faut nous appuyer sur cette étape de mobilisation pour construire une véritable riposte à Macron.
Ces dernières semaines, les “créations d’emploi” reviennent comme un leitmotiv dans la presse locale. La mairie et le Courrier de l’Ouest les voient “par centaines” à Angers. Le journal a même bu la potion magique d’E. Macron et “trouvé du travail en traversant la rue” puis découvert autour de Nantes des “projets en pagaille” générateurs d’emplois. À y regarder de plus près pourtant, faut-il se réjouir ? Combien d’emplois seront-ils détruits par ces “créations” ? De quels types d’emplois s’agira-t-il ? Pour quel salaire et quelles conditions de travail ? Quel projet de société les accompagne ? Et, face au dérèglement climatique, faut-il encore encourager un productivisme destructeur de l’environnement ?
Même moins nombreuse que celle du printemps dernier, la manifestation antifasciste de ce samedi 22 septembre aurait pu être une réussite. Ponctuant une semaine de débats intéressants sur l’implication de l’extrême-droite dans la lutte contre le droit à l’IVG, son intrication avec certains secteurs de l’appareil policier, ou encore sur les origines et le rôle du racisme institutionnel dans la division des exploité-e-s, cette démonstration regroupant près de 300 personnes a été malheureusement ternie. Quelques dizaines d’individus ont en effet choisi de dévoyer l’objectif de la manifestation défini par les organisateurs en s’attaquant aux vitrines de plusieurs banques.
À Angers, le gouvernement vient d’annoncer un « plan vélo ». Reportée à plusieurs reprises, l’annonce ne pouvait plus être différée. Ce n’est en effet pas une petite affaire marginale à l’heure du réchauffement/dérèglement climatique. Mais l’annonce reste une annonce, sans véritables moyens et sans que les questions de fond ne soient abordées. Il ne suffira pas qu’E. Philippe et C. Béchu paradent plus ou moins adroitement sur une bicyclette !
Samedi 22 septembre, les salariéEs de Ford Blanquefort manifestent pour sauver leurs 872 emplois et les 3000 emplois induits. Une situation loin d’être unique dans un paysage de plus en plus sinistré. Au même moment, le sinistre et cynique Macron délivre ses bons conseils à un jeune chômeur : il suffirait de « traverser la rue » pour trouver du travail... C’est pour cela que, le mardi 9 octobre, à l’appel de la CGT, FO, Solidaires, des organisations de retraitéEs, d’étudiantEs et de lycéenEs, nous serons le plus massivement possible en grève et dans la rue.
Contre un système qui ruine la planète, le 8 septembre, des Marches pour le Climat avaient lieu dans 97 pays. En France, elles ont réuni des dizaines de milliers de manifestant·e·s. Beaucoup scandaient « Hulot démissionne. Pas nous ! ». La démission de N. Hulot signait la fin des illusions d’un capitalisme « vert ». La mobilisation des « nous » est marquée par la conscience diffuse que c’est la logique même du capitalisme qui conduit l’humanité à la catastrophe. Il est temps de dire stop et de changer de monde !
Le 5 juin 2013, Clément Méric, 18 ans, militant à l’AFA et à Solidaires étudiant-e-s, tombait sous les coups de fascistes dans les rues de Paris. 5 ans plus tard, le procès des assassins vient de débuter, rappelant que les meurtres d’extrême droite ne font pas partie du passé, ni ne sont l’apanage de certaines lointaines contrées. C’est aussi pourquoi le RAAF (réseau angevin anti-fasciste) organise “À l’ouest, mais toujours antifasciste”, série d’initiatives qui se tiendront à Angers du mardi 18 au dimanche 23 septembre.
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- samedi 15 novembre à 14h30 : Conférence d’Agnès Levallois, autrice de « Le livre noir de Gaza », Centre Jean Vilar à Angers.
- samedi 22 novembre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du Ralliement à Angers (lieu à confirmer).
- samedi 29 novembre : journée mondiale de solidarité avec la Palestine et
manifestation à 14h à Paris, place de la République. Départ en autocar organisé par l’AFPS49 : Inscriptions sur helloasso à 35€.
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Les militant·e·s et sympathisant·e·s du NPA49 saluent la mémoire de Stéphane Corbin, figure incontestée de la lutte pour l’égalité des droits des LGBTI en Maine-et-Loire, président de Quazar de 2008 à 2013 et de 2020 à 2023, animateur des marches des fiertés qui chaque année réunissent à Angers des milliers de personnes, dont une grande majorité de jeunes. Les obsèques de Stéphane se tiendront vendredi 31 octobre à 14h, église Saint-Martin-des-Champs à Angers. Salut à toi, Stéphane !
Un nouvel exemple vient d’être donné des liens étroits entre le groupuscule d’extrême droite Red-Angers et « Les Blancs de l’Ouest », charcutiers-entrepreneurs nationalistes chouchoutés par la municipalité d’Angers (ils ont un stand aux Halles Biltoki). Depuis octobre en effet, la personne embauchée pour tenir le stand aux Halles Biltoki et dans les marchés de Bouchemaine et Chalonnes, n’est autre qu’un néo-nazi connu pour avoir été un ambassadeur du Red lors de rassemblements fascistes (récupération honteuse du meurtre de la jeune Lola, « marche [néonazie] de Lukov » en Bulgarie, Légion hongroise, Academia Christiana, Institut Iliade, etc.) Le RAAF vient de publier à son propos un article instructif que l’on peut lire ICI.
Il y a aujourd’hui 82 ans que le résistant internationaliste nantais Robert Cruau était abattu à Brest par la Gestapo. Huit décennies après sa mort, Robert Cruau reste pour beaucoup un inconnu. Il fut pourtant un militant ouvrier internationaliste exceptionnel. Son histoire exemplaire reste à écrire. Lire la suite ici.
Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !