La détermination des cheminots ou des hospitaliers du Rouvray, leur capacité d’organisation à la base ont permis à leurs mobilisations de durer : ils ont changé l’ambiance qui régnait depuis l’élection du banquier Macron. Il est clair que ce n’est pas dans les salons du pouvoir capitaliste que les choses changeront : le fallacieux « dialogue social » ne sert qu’à duper. C’est dans la rue que les choses peuvent bouger, grâce aux liens que nous tissons entre nous, d’un service à l’autre, d’une entreprise à l’autre. Le mouvement est loin d’être fini…
Au terme de deux jours de négociations acharnées, les salariéEs du Rouvray ont fait reculer pied à pied la directrice de l’ARS, émanation de la ministre Buzyn, tout en continuant à maintenir le rapport de force par des actions « coup de poing » menées avec l’aide de très nombreux soutiens au premier rang desquels les cheminots en lutte eux aussi et le comité de soutien, très militant qui a regroupé plus de 50 personnes.
Pas un jour ne passe sans que le Ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, ne franchisse des lignes rouges contre les migrantEs, les musulmanEs, les militantEs du mouvement social et écologique ou le droit de manifester. Il flatte les secteurs les plus réactionnaires de la société et exerce une pression insupportable et antidémocratique sur toutes celles et tous ceux qui tenteraient de remettre en cause la politique de Macron. Gérard Collomb doit partir !
Voici le quatrième épisode du témoignage d’un ancien militant du PCF en 1968 (aujourd’hui angevin au NPA !), alors étudiant parisien et déjà critique sur la ligne du parti. La période évoquée ici est celle qui a suivi le 30 mai et les élections de juin...
A l’appel des collectifs de sans-papiers et migrantEs, plus de 80 collectifs et comités de solidarité, de collectifs de familles victimes des violences policières, d’associations, de syndicats et d’organisations appellent à manifester pour imposer le retrait de la loi liberticide et xénophobe “Asile et immigration” avant son passage au Sénat. Tous ensemble, sans-papiers et migrantEs, habitantEs des quartiers populaires, syndicalistes, étudiantEs, manifestons le samedi 2 juin à 14h, place de la République à Paris !
« Pour l’égalité, la justice sociale et la solidarité » mais d’abord contre Macron, contre sa politique de destruction des solidarités, contre son travail de sape de la démocratie, ce sont environ 1500 manifestant.e.s qui ont défilé dans le centre ville d’Angers au matin du samedi 26 mai, à l’appel de l’essentiel des associations et organisations syndicales et politiques de gauche. Si la conjonction accidentelle entre la « Marée populaire » et la 19ème Pride d’Angers de l’après-midi a pu gêner cette mobilisation, elle n’en reste pas moins encourageante. Pour une fois, tout le monde a oublié les divergences et fait jouer les convergences. Pour une autre société, sociale et écologiste, tous ensemble !
La “marée populaire” du samedi 26 mai, qui se déclinera à Angers à 10h30 place du Ralliement, est une première. La convergence des organisations syndicales – CGT, Solidaires, FSU, UNEF, SAF, Syndicat de la magistrature –, des associations et mouvements – ATTAC, Copernic, Droit au logement, Collectif pour les droits des femmes… – et des partis politiques est en effet pour le moins inédite. Ce sera une première occasion d’un mouvement social uni dans toutes ses composantes pour contrer les violentes attaques du gouvernement des ultra-riches dirigé par l’aspirant monarque Macron. Et après, on continuera !
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Parcoursup livre ses premiers fruits empoisonnés : le 22 mai, près d’un lycéen sur deux n’a pas eu de réponse positive à ses demandes d’inscription dans l’enseignement supérieur. Beaucoup en ont eu une qu’ils ne souhaitaient pas forcément en priorité, et on leur enjoint d’accepter sous huit jours ou de libérer la place, c’est-à-dire de perdre définitivement le droit d’y postuler. Les plus défavorisés socialement ou/et culturellement seront les premières victimes de ces attentes interminables et choix kafkaïens. Ainsi l’algorithme fétiche du gouvernement Macron-Vidal révèle-t-il sa véritable fonction : décourager les jeunes issus des milieux populaires et devenir une gare de triage social !
- télécharger le tract du NPA
Ce sont 2100 fonctionnaires à Angers, plus de 200 à Cholet et une centaine à Saumur qui ont manifesté en défense du pouvoir d’achat et contre la casse du statut de la fonction publique que sous-tend la généralisation du recours à des personnels précaires et mal payés dans les services publics. Si, en Maine-et-Loire, la mobilisation n’a pas réuni autant de monde que la manifestation du 22 mars, elle confirme le haut niveau de colère sociale contre la politique de destructions des acquis sociaux par le gouvernement Macron.
Voici le troisième épisode du témoignage d’un ancien militant du PCF en 1968 (aujourd’hui angevin au NPA !), alors étudiant parisien et déjà critique sur la ligne du parti. La période évoquée ici est celle du 13 mai au 29 mai...
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- samedi 15 novembre à 14h30 : Conférence d’Agnès Levallois, autrice de « Le livre noir de Gaza », Centre Jean Vilar à Angers.
- samedi 22 novembre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du Ralliement à Angers (lieu à confirmer).
- samedi 29 novembre : journée mondiale de solidarité avec la Palestine et
manifestation à 14h à Paris, place de la République. Départ en autocar organisé par l’AFPS49 : Inscriptions sur helloasso à 35€.
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Les militant·e·s et sympathisant·e·s du NPA49 saluent la mémoire de Stéphane Corbin, figure incontestée de la lutte pour l’égalité des droits des LGBTI en Maine-et-Loire, président de Quazar de 2008 à 2013 et de 2020 à 2023, animateur des marches des fiertés qui chaque année réunissent à Angers des milliers de personnes, dont une grande majorité de jeunes. Les obsèques de Stéphane se tiendront vendredi 31 octobre à 14h, église Saint-Martin-des-Champs à Angers. Salut à toi, Stéphane !
Un nouvel exemple vient d’être donné des liens étroits entre le groupuscule d’extrême droite Red-Angers et « Les Blancs de l’Ouest », charcutiers-entrepreneurs nationalistes chouchoutés par la municipalité d’Angers (ils ont un stand aux Halles Biltoki). Depuis octobre en effet, la personne embauchée pour tenir le stand aux Halles Biltoki et dans les marchés de Bouchemaine et Chalonnes, n’est autre qu’un néo-nazi connu pour avoir été un ambassadeur du Red lors de rassemblements fascistes (récupération honteuse du meurtre de la jeune Lola, « marche [néonazie] de Lukov » en Bulgarie, Légion hongroise, Academia Christiana, Institut Iliade, etc.) Le RAAF vient de publier à son propos un article instructif que l’on peut lire ICI.
Il y a aujourd’hui 82 ans que le résistant internationaliste nantais Robert Cruau était abattu à Brest par la Gestapo. Huit décennies après sa mort, Robert Cruau reste pour beaucoup un inconnu. Il fut pourtant un militant ouvrier internationaliste exceptionnel. Son histoire exemplaire reste à écrire. Lire la suite ici.
Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !