Rien ne va plus pour François Hollande et son gouvernement. Leur politique d’austérité et leur soumission aux exigences du patronat et des banques dressent les salariés et toutes les couches sociales contre lui, colère dont la révolte bretonne est devenue le symbole... C’est bien plus qu’ « un changement de cap » qui est nécessaire. La réponse ne peut venir que des intéressés eux-mêmes, et en premier lieu des salarié-e-s et de la jeunesse. Il faut interdire les licenciements, répartir le travail entre tous sans diminution des salaires, annuler le fardeau de la dette, imposer une fiscalité résolument progressive, organiser la production en fonction des besoins et dans le respect de l’environnement.
Dans un texte intitulé “Écotaxe : leçons de France” et publié le 1er novembre sur le site de la LCR de Belgique, Daniel Tanuro revient sur le scandale d’État de l’écotaxe conçue par le gouvernement Sarkozy (appliquée par le gouvernement Hollande et perçue par... une société privée), et l’impasse des politiques qui prétendent combattre la dégradation de l’environnement – notamment les émissions de gaz à effet de serre – par le seul truchement d’une politique de prix. Un éclairage indispensable !
En dépit de la période de vacances scolaires et de la morosité sociale, le cru 2013 du Festival féministe angevin D’Égal à Égales, consacré cette année aux inégalités Hommes/Femmes au travail, aura comme les deux années précédentes attiré un public nombreux et divers. Après l’ouverture du mardi à l’Espace culturel, les salons Curnonsky ont été vendredi soir le lieu d’un premier meeting et samedi celui de trois tables rondes, d’une exposition, d’un atelier pour les enfants et d’un spectacle le soir. Une manifestation symbolique et festive a également eu lieu le samedi en fin d’après-midi place du Ralliement. Chacune de ces initiatives a réuni entre 50 et 200 personnes.
C’est une salle pleine à craquer (115 participant-e-s) qui a inauguré le festival féministe D’Égal à Égales 2013, avec beaucoup de femmes et de jeunes qui ne sont pas forcément engagés dans des réseaux militants. La projection du passionnant film D’ÉGAL À ÉGALES de Corinne MÉLIS et Christophe CORDIER, construit autour des portraits de quatre femmes immigrées ou fille d’immigrés engagées dans le syndicalisme et la défense de l’égalité des droits, fut suivie d’un riche débat animé par le réalisateur Christophe Cordier et la géographe Chadia Arab du CNRS. Un premier succès avant les journées de vendredi et samedi !
Un collectif d’organisations associatives, syndicales et politiques (dont le NPA49) s’est constitué à Angers en 2011 afin d’organiser des événements féministes. Ce festival « d’égal à égales » aura lieu cette année les vendredi 25 et samedi 26 octobre aux salons Curnonsky dans le centre-ville d’Angers, avec un prélude le mardi 22 à l’Espace culturel de l’Université.
Le titre des journées : INÉGALITÉS FEMMES-HOMMES : C’EST QUOI CE TRAVAIL ?! rappelle que l’égalité entre les femmes et les hommes dans le monde du travail est (très) loin d’être acquise. Venons tous en en débattre pour pouvoir mieux agir, revendiquer et gagner l’égalité !
Pendant des semaines, au moment même où nous avons reçu nos avis d’imposition sur le revenu, le discours ambiant à gauche comme à droite a été de dénoncer sur tous les tons et médias le « trop d’impôts » poussant
le gouvernement à décréter une « pause fiscale »… en faveur des seules entreprises et des plus riches ! Analyse et propositions du NPA.
La leçon de Brignoles est là : ceux qui ne se placent pas dans l’opposition à un gouvernement au service des patrons ne peuvent mobiliser derrière eux les couches populaires. L’urgence aujourd’hui, est donc d’avoir une politique claire de dénonciation de ce gouvernement Hollande qui ouvre la voie à la désespérance et aux démagogues fascisants. À Angers comme partout ailleurs, il faut une gauche anticapitaliste, écologiste, féministe et antiraciste, vite ! C’est pourquoi le NPA 49 renouvelle son appel à l’unité de la Gauche non gouvernementale lors des prochaines élections municipales, notamment à Angers, car les élections peuvent être un moyen de rassembler et construire, et un point d’appui pour les mobilisations.
Dans un courrier du 3 octobre, le NPA d’Angers invite toutes les organisations de la gauche non gouvernementale et défendant une perspective anticapitaliste à une rencontre afin de discuter des prochaines élections municipales. Alors que la municipalité PS-EELV, dont le bilan social et écologique est des plus discutable, s’apprête à se présenter sur trois listes distinctes, alors que la droite et l’extrême-droite cherchent à surfer sur le désarroi populaire et les préjugés réactionnaires pour faire oublier les responsabilités capitalistes dans la crise, il faut construire une véritable alternative anticapitaliste. C’est en tout cas ce que propose le NPA...
Alors que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) va rendre son cinquième rapport sur le climat, les réponses mises en avant par Europe Écologie les Verts ou par le gouvernement sont dramatiquement ridicules au regard des enjeux. Les transports sont les premiers contributeurs aux gaz à effet de serre. Avec 27 % des émissions de CO2, ils participent à leur forte augmentation qui est la cause du réchauffement climatique. Il est donc indispensable de réduire drastiquement l’utilisation des déplacements motorisés de personnes et de marchandises.
- Le NPA présente ici une première réflexion collective sur cette question.
À la veille des 180 manifestations du 10 octobre, qui ont tout de même regroupé 300 000 manifestantEs, les médias bourgeois se répandaient largement sur la faible mobilisation contre la première contre-réforme de « gauche » des retraites. L’enfumage du rapport Moreau, la proximité des congés, le poids du chômage et des difficultés économiques, la répression dans les entreprises et le déminage du gouvernement en direction des fonctionnaires rendaient la mobilisation compliquée... Analyse.
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- samedi 4 octobre de 14h30 à 18h : débats sur l’agriculture et les enjeux environnementaux. Salle Pelloutier, Bourse du travail d’Angers.
- samedi 4 octobre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du ralliement à Angers.
- lundi 3 novembre à 20h : « Les Antilles empoisonnées », projection-rencontre autour du documentaire de Nicolas Glimois, aux 400 coups à Angers (Festival AlimenTERRE).
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Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
- Contre Macron et son monde, construire l’affrontement dans la durée ! (02/10/2025)
- Soutien à la flottille pour Gaza, rassemblements partout en France ce soir ! (02/10/2025)
- Protégeons la flottille ! (01/10/2025)
- Reconnaitre le peuple Palestinien ! Protéger la flottille ! (24/09/2025)
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !
Entre 230 et 250 personnes contre le massacre à Gaza cet après-midi du samedi 30 août, place du Ralliement, à Angers, avec les organisations habituelles : L’AFPS organisatrice de l’action depuis bientôt 2 ans, Mouvement de la Paix, PCF, JC, Amnesty international, LFI, UCL et NPA-A. Rendez-vous pris, pour samedi prochain.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !