A l’occasion de la venue en France d’Issa Ndiaye, ex-ministre de l’Éducation du président malien déchu Amadou Toumani Touré et professeur de philosophie, et de la sortie d’un ouvrage collectif intitulé « La France en guerre au Mali, enjeux et zone d’ombres » (Édition Tribord, 249 pages), l’association Survie qui dénonce les méfaits de la Françafrique organisait une soirée de rencontre et de débat vendredi 29 novembre au centre Jacques Tati à Angers. Elle a rassemblé une soixantaine de participants. Récit...
La multinationale IMERYS entend se débarrasser de sa filiale de Trélazé, les Ardoisières d’Angers, et de ses 153 salariés. Les faux arguments sur un prétendu "épuisement" des filons cachent mal la véritable raison de cette fermeture : la rapacité des actionnaires et le choix de réorienter le groupe vers la catastrophique industrie du gaz de schiste. Dans un communiqué, le NPA49 souligne le coût social et le coût induit d’une fermeture du site ardoisier. Il revendique l’interdiction des licenciements et la mise sous tutelle publique des Ardoisières d’Angers.
En prélude à la journée internationale contre les violences faites aux femmes du 25 novembre, une Marche de nuit de près de 200 femmes contre les violences sexistes et sexuelles s’est tenue à Angers au soir du vendredi 22 novembre, au départ de la place Mondain Chalouineau, à l’appel du collectif D’Égal à Égales. Alors que les coupes budgétaires entraînent la suppression du financement de nombreuses associations d’aides aux victimes et la fermeture de nombreux centres d’hébergement d’urgence pour femmes à la rue ou battues, cette mobilisation a été aussi l’occasion de revendiquer les moyens financiers pour une politique féministe cohérente et résolue (voir également le dossier Violences faites aux femmes : des luttes à mener ! sur le site national du NPA).
Un rassemblement contre le droit à l’IVG de quelques intégristes de l’association catholique d’extrême droite “SOS Tout petits” et de quelques militants du FNJ et de l’UNI s’est tenu devant le palais de justice d’Angers, samedi 16 novembre. Un contre rassemblement pacifique d’une cinquantaine de militantEs a tenu à l’inverse à défendre ce droit, plus généralement les droits des femmes, et à dévoiler la véritable nature anti-démocratique de “SOS Tout petits”. Un combat qui, comme en témoigne un compte rendu de presse locale, reste à gagner...
Lucie est morte. C’est plus qu’une militante que tous ses anciens camarades du NPA49 pleurent aujourd’hui. Toutes et tous, nous garderons le souvenir d’une jeune femme essayant avec ténacité de lutter contre un destin personnel injuste et tragique sans rien abdiquer de ses convictions politiques. Nous saluons sa mémoire et nous adressons à Maurice et Catherine, à Josie, à ses frères et à toute sa famille notre salut fraternel et solidaire.
- Lucie durant la mobilisation contre le CPE en 2006 (vidéo)
Après les injures racistes proférées contre Christiane Taubira le 25 octobre dernier et l’appel initié par la LDH49 et relayé par plusieurs organisations de gauche (dont le NPA49), ce sont près de 3000 personnes qui, à Angers ce 11 novembre, ont manifesté contre le racisme. Cette mobilisation exceptionnelle est une belle riposte aux exactions répétées des intégristes, racistes et fascistes depuis de longs mois. Cependant, les tentatives de récupération éhontées de la droite institutionnelle (qui, au dernier moment a également appelé au rassemblement) et l’empressement de la LDH49 à les cautionner jettent une ombre sur ce qui aurait dû être bouffée d’oxygène pour la lutte antiraciste. Analyse...
Libération de la parole raciste (contre Christiane Taubira) et homophobe (lors des "manifs pour tous"), exactions diverses : notre département a le triste privilège de collectionner les effets délétères de l’alliance entre droite et extrême-droite scellée lors des manifestations contre l’égalité des droits. Le NPA 49 se joint à l’appel à manifester de la Ligue des Droits Humains 49 et de toutes les associations, syndicats, partis et militant-e-s refusant les dérives racistes, homophobes ou sectaires : Lundi 11 novembre 2013, à 17h devant les marches du Palais de justice d’Angers.
Rien ne va plus pour François Hollande et son gouvernement. Leur politique d’austérité et leur soumission aux exigences du patronat et des banques dressent les salariés et toutes les couches sociales contre lui, colère dont la révolte bretonne est devenue le symbole... C’est bien plus qu’ « un changement de cap » qui est nécessaire. La réponse ne peut venir que des intéressés eux-mêmes, et en premier lieu des salarié-e-s et de la jeunesse. Il faut interdire les licenciements, répartir le travail entre tous sans diminution des salaires, annuler le fardeau de la dette, imposer une fiscalité résolument progressive, organiser la production en fonction des besoins et dans le respect de l’environnement.
Dans un texte intitulé “Écotaxe : leçons de France” et publié le 1er novembre sur le site de la LCR de Belgique, Daniel Tanuro revient sur le scandale d’État de l’écotaxe conçue par le gouvernement Sarkozy (appliquée par le gouvernement Hollande et perçue par... une société privée), et l’impasse des politiques qui prétendent combattre la dégradation de l’environnement – notamment les émissions de gaz à effet de serre – par le seul truchement d’une politique de prix. Un éclairage indispensable !
En dépit de la période de vacances scolaires et de la morosité sociale, le cru 2013 du Festival féministe angevin D’Égal à Égales, consacré cette année aux inégalités Hommes/Femmes au travail, aura comme les deux années précédentes attiré un public nombreux et divers. Après l’ouverture du mardi à l’Espace culturel, les salons Curnonsky ont été vendredi soir le lieu d’un premier meeting et samedi celui de trois tables rondes, d’une exposition, d’un atelier pour les enfants et d’un spectacle le soir. Une manifestation symbolique et festive a également eu lieu le samedi en fin d’après-midi place du Ralliement. Chacune de ces initiatives a réuni entre 50 et 200 personnes.
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- samedi 21 juin à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
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- À Alès, à Montpellier, comme ailleurs, ripostons dans l’unité à la violence de l’extrême droite ! (02/06/2025)
Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.
« Folie des grandeurs », « Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Boeuf », le dernier numéro du trimestriel “La Topette” épingle avec justesse les projets immobiliers de la Cie Béchu regroupés derrière le slogan “Imagine Angers”. Car, au-delà de son projet sous-jacent de gentrification de la ville et de mise à l’écart des classes populaires, les fiascos s’y accumulent. Dernier en date selon Ouest-France du 26/04/2025, le dôme de verre au pied du prétentieux bâtiment “Métamorphoses”, qui était censé devenir une serre « méditerranéenne » et un alibi écologique, qui ne va plus être qu’un espace pour « événements » (sic) à climatiser à grands frais... “La Topette” dresse un état des lieux du reste : flop du musée des collectionneurs qui (heureusement !) ne verra probablement jamais le jour près du théâtre “Le Quai”, projets radicalement modifiés en cours de route (“Quintessence”, “Climax”), constructions au rabais comme avec “Arborescence” dont les caves ont été délibérément laissées inondables (avec pour conséquence en cas de crue de rendre hors service les ascenseurs, notamment pour les retraité·e·s qui y sont logé·e·s à prix d’or), etc. Bref, tout est à l’image de la dalle de béton engazonnée pompeusement baptisée “Cœur de Maine”, qu’il a fallu entourer de barrières (très laides de surcroît) pour y éviter les « débordements » populaires... Spéculation immobilière d’une part, laissez-faire de la municipalité d’autre part. C’est aussi cela, le bilan peu imaginatif de la maison Béchu...