Dans un article examinant les concepts d’utopie et de contre-utopie ainsi que les deux principales attitudes à l’égard de l’utopie (la posture pragmatique généralement pessimiste, responsabiliste et sceptique à l’égard de l’utopie, et la posture optimiste, percevant dans l’utopie un souffle de liberté et un principe d’espérance), la revue Esprit critique révolutionnaire, site de formation pour les militants anticapitalistes, autogestionnaires et objecteurs de croissance, livre sa réflexion sur l’utopie en tant que ressource en terme d’évolution, qui permet à la société de se préserver de la stagnation et du déclin.
Après l’opération militaire au Mali, Hollande vient d’engager l’armée de l’État français dans sa 2e intervention en Afrique en un an : 1600 soldats sont envoyés renforcer les 400 déjà présents sur place (qui gardent en permanence l’aéroport de Bangui et quelques sites français dont celui de Total), sans compter les quelque 3000 militaires de la Force militaire d’Afrique Centrale. Plus que jamais, le pompier pyromane qu’est l’impérialisme français est le problème, pas la solution... Analyse.
Près de 300 personnes se sont rassemblées mercredi 4 décembre en fin de matinée devant la mairie de Trélazé, en défense des Ardoisières, à l’appel de la CGT. Si Marc Goua, député-maire PS de la ville, y a fait une brève apparition obligée, ce sont essentiellement des militantEs et sympathisantEs de la CGT (avec des délégations de Solidaires et de la FSU) et, au niveau politique, du PCF, de LO, d’AL et du NPA qui se sont mobilisés. C’est que l’ambiance n’était ni à la “tristesse” fataliste ni à se coucher devant les ordres de la multinationale IMERYS, mais à refuser la fermeture de la mine et à exiger de nouvelles recherches nécessaires au maintien de l’activité.
A l’occasion de la venue en France d’Issa Ndiaye, ex-ministre de l’Éducation du président malien déchu Amadou Toumani Touré et professeur de philosophie, et de la sortie d’un ouvrage collectif intitulé « La France en guerre au Mali, enjeux et zone d’ombres » (Édition Tribord, 249 pages), l’association Survie qui dénonce les méfaits de la Françafrique organisait une soirée de rencontre et de débat vendredi 29 novembre au centre Jacques Tati à Angers. Elle a rassemblé une soixantaine de participants. Récit...
La multinationale IMERYS entend se débarrasser de sa filiale de Trélazé, les Ardoisières d’Angers, et de ses 153 salariés. Les faux arguments sur un prétendu "épuisement" des filons cachent mal la véritable raison de cette fermeture : la rapacité des actionnaires et le choix de réorienter le groupe vers la catastrophique industrie du gaz de schiste. Dans un communiqué, le NPA49 souligne le coût social et le coût induit d’une fermeture du site ardoisier. Il revendique l’interdiction des licenciements et la mise sous tutelle publique des Ardoisières d’Angers.
En prélude à la journée internationale contre les violences faites aux femmes du 25 novembre, une Marche de nuit de près de 200 femmes contre les violences sexistes et sexuelles s’est tenue à Angers au soir du vendredi 22 novembre, au départ de la place Mondain Chalouineau, à l’appel du collectif D’Égal à Égales. Alors que les coupes budgétaires entraînent la suppression du financement de nombreuses associations d’aides aux victimes et la fermeture de nombreux centres d’hébergement d’urgence pour femmes à la rue ou battues, cette mobilisation a été aussi l’occasion de revendiquer les moyens financiers pour une politique féministe cohérente et résolue (voir également le dossier Violences faites aux femmes : des luttes à mener ! sur le site national du NPA).
Un rassemblement contre le droit à l’IVG de quelques intégristes de l’association catholique d’extrême droite “SOS Tout petits” et de quelques militants du FNJ et de l’UNI s’est tenu devant le palais de justice d’Angers, samedi 16 novembre. Un contre rassemblement pacifique d’une cinquantaine de militantEs a tenu à l’inverse à défendre ce droit, plus généralement les droits des femmes, et à dévoiler la véritable nature anti-démocratique de “SOS Tout petits”. Un combat qui, comme en témoigne un compte rendu de presse locale, reste à gagner...
Lucie est morte. C’est plus qu’une militante que tous ses anciens camarades du NPA49 pleurent aujourd’hui. Toutes et tous, nous garderons le souvenir d’une jeune femme essayant avec ténacité de lutter contre un destin personnel injuste et tragique sans rien abdiquer de ses convictions politiques. Nous saluons sa mémoire et nous adressons à Maurice et Catherine, à Josie, à ses frères et à toute sa famille notre salut fraternel et solidaire.
- Lucie durant la mobilisation contre le CPE en 2006 (vidéo)
Après les injures racistes proférées contre Christiane Taubira le 25 octobre dernier et l’appel initié par la LDH49 et relayé par plusieurs organisations de gauche (dont le NPA49), ce sont près de 3000 personnes qui, à Angers ce 11 novembre, ont manifesté contre le racisme. Cette mobilisation exceptionnelle est une belle riposte aux exactions répétées des intégristes, racistes et fascistes depuis de longs mois. Cependant, les tentatives de récupération éhontées de la droite institutionnelle (qui, au dernier moment a également appelé au rassemblement) et l’empressement de la LDH49 à les cautionner jettent une ombre sur ce qui aurait dû être bouffée d’oxygène pour la lutte antiraciste. Analyse...
Libération de la parole raciste (contre Christiane Taubira) et homophobe (lors des "manifs pour tous"), exactions diverses : notre département a le triste privilège de collectionner les effets délétères de l’alliance entre droite et extrême-droite scellée lors des manifestations contre l’égalité des droits. Le NPA 49 se joint à l’appel à manifester de la Ligue des Droits Humains 49 et de toutes les associations, syndicats, partis et militant-e-s refusant les dérives racistes, homophobes ou sectaires : Lundi 11 novembre 2013, à 17h devant les marches du Palais de justice d’Angers.
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- samedi 4 octobre de 14h30 à 18h : débats sur l’agriculture et les enjeux environnementaux. Salle Pelloutier, Bourse du travail d’Angers.
- samedi 4 octobre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du ralliement à Angers.
- lundi 3 novembre à 20h : « Les Antilles empoisonnées », projection-rencontre autour du documentaire de Nicolas Glimois, aux 400 coups à Angers (Festival AlimenTERRE).
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- Le Cercle 49.
Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
- Contre Macron et son monde, construire l’affrontement dans la durée ! (02/10/2025)
- Soutien à la flottille pour Gaza, rassemblements partout en France ce soir ! (02/10/2025)
- Protégeons la flottille ! (01/10/2025)
- Reconnaitre le peuple Palestinien ! Protéger la flottille ! (24/09/2025)
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !
Entre 230 et 250 personnes contre le massacre à Gaza cet après-midi du samedi 30 août, place du Ralliement, à Angers, avec les organisations habituelles : L’AFPS organisatrice de l’action depuis bientôt 2 ans, Mouvement de la Paix, PCF, JC, Amnesty international, LFI, UCL et NPA-A. Rendez-vous pris, pour samedi prochain.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !