Ce sont 12.000 personnes à Angers, 3000 à Saumur, 2700 à Cholet et 200 à Noyant-la-Gravoyère (Segré), soit près de 18.000 personnes qui ont manifesté dans le Maine-et-Loire à l’occasion d’un 1er mai clairement situé dans la continuation du mouvement contre la “réforme” des retraites. L’ambiance était festive, même si plusieurs affrontements ont eu lieu à Angers entre quelques groupes et la police, laquelle n’a encore une fois pas hésité à gazer bien au-delà du périmètre des incidents. Des pique-nique géants ont conclu les parcours syndicaux à Angers et Cholet.
Macron voudrait siffler la fin de la partie en nous imposant « cent jours d’apaisement » pour tourner la page de la séquence des retraites. Mais en réalité la détermination reste intacte et, partout où il se déplace, le gouvernement est chahuté car il n’y aura pas de paix sans retrait. Il ne faut donc rien lâcher et faire du 1er mai le début d’une nouvelle séquence de la mobilisation, avec grèves, blocages et manifestations : à 10h à Saumur (place Bilange) et Segré (Misengrain) ; à 10h30 à Angers (place Leclerc) et Cholet (place Travot).
- Lire le tract 1er mai du NPA
- Et mercredi 3 mai à 20h30, toutes et tous à la réunion publique du NPA49 avec Christine Poupin, salle Daviers à Angers !
Christine Poupin, l’une des quatre porte-parole du NPA (avec Philippe Poutou, Pauline Salingue et Olivier Besancenot) animera mercredi 3 mai à 20h30, salle Davier à Angers, une réunion publique du NPA49. Le débat autour des luttes sociales et écologiques récentes (salaires, retraites, mégabassines, autoroutes, plateformes logistiques, etc.) et de ce qu’il faut construire, l’écosocialisme, pour en finir avec le capitalisme productiviste est souhaité large et ouvert à toutes et tous.
- télécharger le tract d’appel à la réunion
Ce lundi à 20h, un peu partout en France, et notamment à Angers et dans toutes les villes de l’Ouest, des centaines de manifestant·e·s ont préféré organiser des concerts de casseroles plutôt que de se recueillir devant un téléviseur pour écouter la ratiocination désormais habituelle du monarque Macron. Nous reproduisons ici le communiqué du NPA et celui de l’intersyndicale nationale qui, en réaction au blabla présidentiel, réitère son appel au 1er mai.
Le Conseil constitutionnel vient de valider la contre-réforme des retraites et de rejeter la proposition d’organisation d’un référendum. Après le 49.3, c’est un scandale démocratique de plus. Mais nous n’avons pas perdu. Dès l’annonce de la validation de la loi, pas moins de 600 Angevin·e·s ont manifesté en centre-ville depuis et vers la place du Ralliement, où une prise de parole combattive de l’intersyndicale a pu avoir lieu. La détermination est intacte !
Pour la douzième fois, malgré la lassitude, malgré la pluie, malgré les retenues sur salaire pour les grévistes, ce sont encore des milliers de manifestant·e·s qui sont descendus dans la rue en Anjou, jeudi 13 avril : 5000 à Angers, 1500 à Saumur, 1200 à Cholet et 220 à Segré. Le bras de fer se poursuit, résumé dans un apparent paradoxe : Macron a perdu (toute sa légitimité et toute crédibilité), mais nous n’avons pas encore gagné (le retrait de la réforme). Les journées de mobilisation isolées montrent leurs limites. Il faut maintenant passer à une autre étape de mobilisation !
Le jeudi 6 avril aura encore été une puissante journée de mobilisation. Dans tout le pays, deux millions de personnes ont pris la rue, des manifestations souvent accompagnées d’actions de blocages de voies de circulation ou de lieux symboliques (comme l’occupation du siège du fonds de pension BlackRock à Paris). Cette semaine doit être l’occasion de pousser définitivement la situation à notre avantage. Aussi, jeudi 13 avril, à l’appel de l’Intersyndicale, manifestons toutes et tous à 10h à Cholet (pl. Travot), Saumur (pl. Bilange) et Segré (pl. du port) et à 14h à Angers (de la place Leclerc à la place Mitterrand) !
Alors que le discours complotiste du gouvernement sur une prétendue “ultragauche” manipulatrice est relayé complaisamment par les grands médias, la mobilisation des opposants à la “réforme” des retraites reste massive. En dépit d’une certaine lassitude face à la multiplication des journées d’action et aux retenues sur salaires pour fait de grève, ce sont 7000 personnes qui, jeudi 6 avril, ont défilé à Angers, 1900 à Saumur, 1500 à Cholet et plus de 200 à Segré, soit près de 11.000 en Maine-et-Loire.
Malgré son affaiblissement, le gouvernement Macron-Borne-Darmanin s’acharne à vouloir faire passer sa “réforme” des retraites. La grande majorité de la population s’y oppose. La “réforme” est minoritaire à l’Assemblée, des millions de personnes se sont déjà mises en grève et ont manifesté. L’enjeu est maintenant de réussir la journée de grève et de manifestations du jeudi 6 avril, appelée par l’intersyndicale, avec en Maine-et-Loire des manifestations à 10h place Travot à Cholet, place Bilange à Saumur et place du port à Segré, et à 14h pl. Leclerc à Angers.
Quoique appelé à la dernière minute, le rassemblement contre les violences policières commises à Sainte Soline (et ailleurs !) a rassemblé pas moins de 500 personnes, place du Ralliement à Angers, jeudi 30 mars au soir. La prise de parole de la Confédération paysanne a été particulièrement appréciée, ainsi qu’un témoignage sur la véritable guerre qu’ont menée la préfecture des Deux-Sèvres et la gendarmerie contre celles et ceux qui refusent la privatisation de l’eau au profit de l’agro-industrie productiviste écocide.
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- samedi 15 novembre à 14h30 : Conférence d’Agnès Levallois, autrice de « Le livre noir de Gaza », Centre Jean Vilar à Angers.
- samedi 22 novembre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du Ralliement à Angers (lieu à confirmer).
- samedi 29 novembre : journée mondiale de solidarité avec la Palestine et
manifestation à 14h à Paris, place de la République. Départ en autocar organisé par l’AFPS49 : Inscriptions sur helloasso à 35€.
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Les militant·e·s et sympathisant·e·s du NPA49 saluent la mémoire de Stéphane Corbin, figure incontestée de la lutte pour l’égalité des droits des LGBTI en Maine-et-Loire, président de Quazar de 2008 à 2013 et de 2020 à 2023, animateur des marches des fiertés qui chaque année réunissent à Angers des milliers de personnes, dont une grande majorité de jeunes. Les obsèques de Stéphane se tiendront vendredi 31 octobre à 14h, église Saint-Martin-des-Champs à Angers. Salut à toi, Stéphane !
Un nouvel exemple vient d’être donné des liens étroits entre le groupuscule d’extrême droite Red-Angers et « Les Blancs de l’Ouest », charcutiers-entrepreneurs nationalistes chouchoutés par la municipalité d’Angers (ils ont un stand aux Halles Biltoki). Depuis octobre en effet, la personne embauchée pour tenir le stand aux Halles Biltoki et dans les marchés de Bouchemaine et Chalonnes, n’est autre qu’un néo-nazi connu pour avoir été un ambassadeur du Red lors de rassemblements fascistes (récupération honteuse du meurtre de la jeune Lola, « marche [néonazie] de Lukov » en Bulgarie, Légion hongroise, Academia Christiana, Institut Iliade, etc.) Le RAAF vient de publier à son propos un article instructif que l’on peut lire ICI.
Il y a aujourd’hui 82 ans que le résistant internationaliste nantais Robert Cruau était abattu à Brest par la Gestapo. Huit décennies après sa mort, Robert Cruau reste pour beaucoup un inconnu. Il fut pourtant un militant ouvrier internationaliste exceptionnel. Son histoire exemplaire reste à écrire. Lire la suite ici.
Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !