C’est au début du mois de mars, à la fin des « négociations » avec les syndicats, que le groupe Michelin a dévoilé ce qu’il voulait bien concéder aux salariéEs des usines de Cholet et Vannes : en brut, 40.000€ d’indemnité de licenciement, 1250€ par année d’ancienneté et deux à six mois de salaire selon l’âge. C’est très loin des revendications syndicales, et voisin, compte tenu de l’inflation, de ce qu’il avait accordé en 2020 lors de la fermeture de l’usine de La Roche-sur-Yon. Et ce, alors que le groupe a engrangé deux milliards de bénéfices nets en 2024…
L’inéligibilité de Marine le Pen ne remet que légèrement en cause la capacité de l’extrême droite à prendre le pouvoir à brève échéance. Elle pourrait même l’amplifier si le RN réussit son opération de victimisation. L’empêcher de nous écraser de son talon de fer appelle l’unité et la radicalité de notre camp social dans la rue, les lieux de travail et d’étude, ainsi que les urnes. Seules nos luttes, sur tous les fronts, pourront éviter la catastrophe.
Ce samedi 29 mars, pas de manifestation à Angers, mais “8h pour la Palestine”, de 14h à 22h au centre Jean-Vilar du quartier populaire de la Roseraie, à l’initiative de l’AFPS 49. Après la présentation d’une fiction d’Arte, « Palestine Islands », qui a permis une discussion avec une centaine de personnes, ce fut, à 17h, le tour de l’invité de l’AFPS49, Rony Brauman, ancien président de Médecins sans frontières (MSF), qui a détaillé l’historique du sionisme et de la colonisation en Palestine devant 400 personnes.
À l’initiative de la SFR Confluences, une soirée-débat animée entre autres par Chadia Arab était organisée vendredi 28 mars à la Faculté Droit Économie Gestion de l’Université d’Angers, sur le thème « Racismes d’État, xénophobie institutionnelle ». Parmi les intervenants, Djamel Blanchard, animateur de Pas Sans Nous 49 et du collectif Angers antiraciste et anticolonial, Jamel Rouichi (professeur d’arabe au lycée Du Bellay, et bien entendu Olivier Lecour Grandmaison, qui vient de publier « Racismes d’États, États racistes, une brève histoire » aux éditions Amsterdam.
Bétharram, Notre Dame d’Espérance à St Nazaire, Bon Pasteur (à Angers, Le Mans et Metz) etc. Autant d’institutions catholiques à prétention pédagogique dont les noms sont aujourd’hui associés à des violences physiques et sexuelles inadmissibles contre des jeunes filles et garçons. Face à cela, l’État et les élus de droite sont restés muets, voire complices. À l’instar de l’actuel premier ministre, François Bayrou, qui ne pouvait pas ignorer les pratiques en vogue à Bétharram, qui n’a rien fait et a, de fait, couvert ces exactions. Tout cela nous éclaire sur la nature du gouvernement et de l’État, leurs mensonges et leur volonté permanente de protection des puissants.
Ce sont 1300 personnes (selon notre comptage ; Le Courrier de l’Ouest annonce 1200, la police 1400 !) qui, samedi 22 mars à Angers, ont défilé contre le racisme à l’appel d’un large éventail d’associations, de syndicats et partis. La manifestation avait été précédée d’un rassemblement de solidarité avec le peuple palestinien (le 73e depuis le début de la guerre génocidaire qui a suivi le massacre du 7 octobre), qui a réuni environ 400 personnes.
Ce samedi 22 mars, la journée internationale contre le racisme est aussi une journée contre le fascisme, qui se traduira par de nombreuses manifestations, comme à Angers à 16h : marche des solidarités et contre le racisme, place du Ralliement (lire l’appel local). Avec l’élection de Trump et face à l’offensive réactionnaire en cours partout dans le monde, il est urgent de reconstruire un front large et unitaire de résistance contre les politiques racistes, anti-migrant·e·s, et plus largement contre l’extrême droite.
La fuite en avant guerrière est la conséquence de la crise actuelle du système capitaliste : d’une part l’industrie de guerre est une manière de relancer l’économie et d’autre part nous assistons à une lutte pour une réorganisation des espaces contrôlés par les différentes puissances impérialistes.
C’est plus d’un millier de féministes, bien plus que les 800 chichement estimés par Ouest-France, qui a manifesté samedi 8 mars dans le centre-ville d’Angers. Plus d’une centaine de personnes à Cholet et une cinquantaine à Saumur se sont également rassemblées pour défendre les droits des femmes.
Le 8 mars, les organisations féministes, politiques et syndicales du monde entier appellent à la grève des femmes et des minorisé·e·s de genre. Le 8 mars, faisons grève du travail productif et reproductif. Rassemblons nous et mobilisons nous pour nos droits, pour l’égalité réelle ! En Maine-et-Loire, RDV à 15h40 place du Ralliement à Angers (Chorale, prise de parole, manif), place Travot à Cholet et place Bilange à Saumur !
- jeudi 2 octobre à 18h30 rassemblement de protestation contre les attaques de l’État d’Israël contre la Global Sumud Flotilla. Place du Ralliement à Angers.
- samedi 4 octobre de 14h30 à 18h : débats sur l’agriculture et les enjeux environnementaux. Salle Pelloutier, Bourse du travail d’Angers.
- samedi 4 octobre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du ralliement à Angers.
- lundi 3 novembre à 20h : « Les Antilles empoisonnées », projection-rencontre autour du documentaire de Nicolas Glimois, aux 400 coups à Angers (Festival AlimenTERRE).
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- Le Cercle 49.
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE. C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
- Soutien à la flottille pour Gaza, rassemblements partout en France ce soir ! (02/10/2025)
- Protégeons la flottille ! (01/10/2025)
- Reconnaitre le peuple Palestinien ! Protéger la flottille ! (24/09/2025)
- Une date de mobilisation maintenant : dégager Macron c’est possible ! (19/09/2025)
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !
Entre 230 et 250 personnes contre le massacre à Gaza cet après-midi du samedi 30 août, place du Ralliement, à Angers, avec les organisations habituelles : L’AFPS organisatrice de l’action depuis bientôt 2 ans, Mouvement de la Paix, PCF, JC, Amnesty international, LFI, UCL et NPA-A. Rendez-vous pris, pour samedi prochain.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !
Au Ralliement à Angers le 19 juillet, environ 300 personnes se sont rassemblées pour la Palestine dans l’après-midi, essentiellement des militants de l’AFPS, avec quelques drapeaux du PCF, de la FI, et bien sûr du NPA. À 16h30, un 2e rassemblement, contre les bombardements israéliens en Syrie, a été moins fourni : environ 100 personnes (photo). Il y a eu trois interventions (2 hommes, 1 femme), essentiellement pour défendre l’unité du pays et le refus du sectarisme.