Ce sont plus de 200 personnes qui, samedi 11 janvier de 15h à 16h, se sont rassemblées au Ralliement à Angers, en solidarité avec le peuple palestinien victime de la politique d’épuration ethnique et de génocide de l’État israélien. Ce 62ème rassemblement depuis octobre 2023 a une nouvelle fois témoigné de l’enracinement angevin de la solidarité avec Gaza et la Cisjordanie. Au même titre que l’accueil enfin finalisé à Angers de cinq familles gazaouies de musiciens palestiniens.
La mort attendue de Jean-Marie Le Pen est celle d’un multi-condamné pour incitation à la haine raciale, homophobie ou apologie de crimes de guerre. C’est celle d’un tortionnaire pendant la guerre d’Algérie, jamais condamné tant l’État français a protégé ses propres criminels de guerre. C’est celle d’un fondateur du Front national avec d’anciens Waffen-SS. Les louanges que lui adresse l’extrême droite unanime et les non-condamnations hypocrites des leaders de l’extrême centre (Macron et Bayrou, notamment) et de la droite extrême (Retailleau en tête) sont donc des plus honteuses. Nous publions ici le communiqué national du NPA, ainsi que le sizain de Bertolt Brecht auquel son titre fait référence.
Écosocialisme ou barbarie : il y a urgence à changer le monde. Souhaitons-nous une année 2025 pleine de luttes, de mobilisations, de solidarité, et de victoires sociales et politiques contre Macron, son gouvernement, les riches et le patronat qu’ils servent, et, plus largement, contre le capitalisme qui détruit nos vies et la planète !
Archives des communiqués du NPA (nationaux et du 49) de l’an 2025.
- Voir aussi les communiqués du NPA de
2024,
2023,
2022,
2021,
2020,
2019,
2018,
2017,
2016,
2015,
2014,
2013,
2012,
2011 et
2010.
L’ensemble des communiqués nationaux est consultable sur le site national du NPA.
Archives des communiqués du NPA (nationaux et du 49) de l’an 2024.
- Voir aussi les communiqués du NPA de
2023,
2022,
2021,
2020,
2019,
2018,
2017,
2016,
2015,
2014,
2013,
2012,
2011 et
2010.
L’ensemble des communiqués nationaux est consultable sur le site national du NPA.
Alors même que l’ex-gouvernement demandait 40 millions d’euros d’économie, c’est avec beaucoup de zèle que Christelle Morançais, présidente de Région, a annoncé puis, le 20 décembre, fait voter par sa majorité de droite 82 millions d’euros de coupes budgétaires sur son budget 2025 ainsi que la suppression d’une centaine de postes au sein de la collectivité. La lutte n’en est pas pour autant finie, et notre mobilisation générale continuera, tous et toutes ensemble, le plus largement possible !
Ce samedi 14 décembre 2024, ce sont à nouveau 150 Angevin·e·s qui se sont rassemblé·e·s place Mondain Chalouineau pour dire NON au génocide du peuple de Gaza, NON à l’impunité de Netanyahou et de sa clique d’extrême droite, NON à la complicité des États impérialistes occidentaux, et notamment de la France de Macron. Et la plupart et d’autres encore seront toujours là vendredi 20 décembre à 18h, devant la mairie, pour le 60e rassemblement suivi d’un défilé avec flambeaux par le Bd Foch, rue d’Alsace, Ralliement, rue St Laud, puis d’un rassemblement place Mondain-Chanlouineau avant dispersion.
Rassemblé·e·s dès la mi-journée autour des barnums du piquet de grève et de la cantine solidaire, environ 600 travailleurs et travailleuses de Michelin-Cholet mais aussi des délégations d’entreprises locales ou du groupe Michelin (Clermont-Ferrand...) ont pu écouter pendant plus d’une heure les prises de parole de représentants du Comité de lutte choletais, de l’usine de Vannes, de la CGT (Fédération chimie, UD, Sncf, Total...) de Sud et de FO avant de partir en manifestation. La lutte continue !
Celles et ceux qui avaient parié que Barnier sauterait ont gagné ! Le Premier ministre, lui, n’y a pas cru jusqu’au bout. Il pensait avoir fait assez de concessions à Marine Le Pen et au RN. Les membres du gouvernement ont bien essayé d’expliquer que le vote de la motion de censure conduirait au chaos. Et Macron, dans son allocution, a expliqué que l’extrême droite et l’extrême gauche avaient voté ensemble pour faire tomber la République ! Évidemment, personne n’y croit ! La chute de Barnier et ses sbires n’est que le énième rebondissement d’une crise toujours plus béante depuis la dissolution.
Ce sont environ 2900 fonctionnaires et acteurs et actrices de la culture (selon notre comptage, au niveau de la rue Beaurepaire ; 1900 selon la police !) qui ont manifesté à l’appel de l’intersyndicale, jeudi après-midi à Angers. Environ 180 ont également manifesté à Cholet. La mobilisation de la Fonction publique (lire ICI) - et notamment de l’Éducation nationale (lire ICI) - contre la baisse des salaires, l’instauration de 3 jours de carence et la dégradation des conditions de travail est donc massive. Dans une situation politique des plus instable, l’enjeu est maintenant d’élargir la mobilisation et d’imposer les revendications de la classe travailleuse.
- samedi 21 juin à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
- L’Iran attaqué, Israël impuni : la voix des peuples étouffée (13/06/2025)
- Non à la dissolution de la Jeune Garde antifasciste (12/06/2025)
- Sommet sur les Océans, beaucoup d’écume pour rien ! (11/06/2025)
- La Californie reprend la rue contre Trump et ses raids racistes (10/06/2025)
- Soutien à la flottille de la liberté ! (09/06/2025)
- Libération immédiate des prisonnier·es politiques de Kanaky ! (04/06/2025)
- Meurtre raciste dans le Var : jusqu’à quand va-t-on compter les morts ? (02/06/2025)
- Le gouvernement est islamophobe, on le savait ! (02/06/2025)
- À Alès, à Montpellier, comme ailleurs, ripostons dans l’unité à la violence de l’extrême droite ! (02/06/2025)
Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.
« Folie des grandeurs », « Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Boeuf », le dernier numéro du trimestriel “La Topette” épingle avec justesse les projets immobiliers de la Cie Béchu regroupés derrière le slogan “Imagine Angers”. Car, au-delà de son projet sous-jacent de gentrification de la ville et de mise à l’écart des classes populaires, les fiascos s’y accumulent. Dernier en date selon Ouest-France du 26/04/2025, le dôme de verre au pied du prétentieux bâtiment “Métamorphoses”, qui était censé devenir une serre « méditerranéenne » et un alibi écologique, qui ne va plus être qu’un espace pour « événements » (sic) à climatiser à grands frais... “La Topette” dresse un état des lieux du reste : flop du musée des collectionneurs qui (heureusement !) ne verra probablement jamais le jour près du théâtre “Le Quai”, projets radicalement modifiés en cours de route (“Quintessence”, “Climax”), constructions au rabais comme avec “Arborescence” dont les caves ont été délibérément laissées inondables (avec pour conséquence en cas de crue de rendre hors service les ascenseurs, notamment pour les retraité·e·s qui y sont logé·e·s à prix d’or), etc. Bref, tout est à l’image de la dalle de béton engazonnée pompeusement baptisée “Cœur de Maine”, qu’il a fallu entourer de barrières (très laides de surcroît) pour y éviter les « débordements » populaires... Spéculation immobilière d’une part, laissez-faire de la municipalité d’autre part. C’est aussi cela, le bilan peu imaginatif de la maison Béchu...