L’État d’Israël s’est lancé dans une intervention dévastatrice et meurtrière au Liban, ouvrant ainsi une nouvelle séquence de la guerre génocidaire menée à Gaza depuis octobre 2023, avec la complicité des États occidentaux. Face à cela, les mobilisations de solidarité avec les peuples palestinien et libanais doivent prendre de l’ampleur : toutes et tous à la grande manifestation appelée place du Ralliement à Angers ce samedi 12 octobre à 15h par l’AFPS49 et ses partenaires !
Nous reproduisons ci-dessous un tract de la Commission Santé du NPA-L’Anticapitaliste. Le recto du tract fait le point sur les attaques sans précédent contre le droit à la santé contenu dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale (Plfss 2025) élaboré par le gouvernement Macron-LR soutenu par le RN. Il se conclut par un appel à la nécessaire mobilisation, dont la reprise des étapes du « Tour de France de la santé ». Il faut maintenant avancer vers une mobilisation massive et unitaire autour du Plfss. Au verso, le NPA-L’Anticapitaliste développe sa conception de la sécurité sociale : La Sécu, elle est à nous !
Pour la 50e fois depuis le début des bombardements à Gaza qui ont suivi l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023, et alors que les exactions de l’armée israélienne se sont étendues en Cisjordanie et au Liban, environ 200 Angevin·e·s se sont rassemblé·e·s place du Ralliement pour exprimer leurs solidarité avec les populations bombardées et exiger justice pour le peuple palestinien. Plus que jamais, mobilisons-nous, et notamment samedi 12 octobre pour une grande manifestation à Angers.
Ce sont environ 1400 manifestant·e·s (plus de 1000 à Angers, 250 à Cholet, 60 à Saumur et 50 à Segré) qui, ce mardi 1er octobre, ont répondu à l’appel de l’intersyndicale CGT-FSU-Solidaires-UNEF-UE du Maine-et-Loire pour les salaires, les services publics et l’abrogation de la réforme des retraites. Mobilisation certes insuffisante mais qui a néanmoins constitué une première riposte syndicale au coup d’État institutionnel typique de la 5e république qui a vu Macron se raccrocher à une alliance droite-extrême droite pour faire barrage au Nouveau Front populaire arrivé en tête aux élections législatives.
Après le succès des manifestations du Nouveau Front populaire le 7 septembre, la journée de grèves et de manifestations appelée ce mardi 1er octobre par la CGT, la FSU, Solidaires et plusieurs organisations de jeunesse constitue une nouvelle étape dans la contre-offensive du monde du travail contre Macron et le gouvernement Barnier. Les manifestations angevines partent à 10h à Saumur (pl. Bilange) et Segré (pl. du port), à 10h30 à Cholet (pl. Travot) et à 14h à Angers (Ralliement).
Plus de deux mois après les législatives, un nouveau gouvernement a fini par être mis en place. Confirmant le déni démocratique total de Macron, c’est un Premier ministre de la plus faible formation à l’Assemblée qui a été choisi, clairement pour mener une politique d’austérité et de répression. Les ministres sélectionné·e·s pour l’accompagner donnent une indication claire du programme antisocial, raciste et anti-écologique qui sera mis en place. Pour résister aux attaques, il n’y aura qu’une solution : la résistance dans la rue, par la grève, par toutes nos mobilisations !
Pas moins de quatre rassemblements se sont tenus samedi 21 mars à Angers : contre les coups de force de Macron et le gouvernement BaRNier, en défense des Ukrainien·ne·s agressé·e·s par le régime fasciste de Poutine, en solidarité avec le peuple palestinien massacré par l’armée de l’État d’Israël, et pour la paix, dans le cadre de la journée internationale pour la paix. Si la dispersion de ces combats a parfois nui à la participation, elle montre aussi l’urgence de réagir collectivement et le plus unitairement possible aux crises multiples générées par un capitalisme mortifère.
Alors qu’une Fête de l’agriculture paysanne est organisée par la Conf’ à Écuillé, ce sont pas moins de 3 manifestations et une réunion publique, à deux reprises simultanées, qui sont organisées à Angers, samedi 21 septembre. Le matin, l’Union étudiante et LFI appellent à manifester pour la destitution de Macron tandis que la LDH organise une réunion sur la situation dans les prisons. L’après-midi, les manifestations de solidarité avec la Palestine et la marche pour la paix sont appelées à la même heure. Cet éclatement est dommageable, quoique pas sans fondements politiques. Le NPA49 appelle quant à lui à participer à ces initiatives, mais surtout à s’attacher à construire une mobilisation globale face aux crises multiples auxquelles nous sommes confronté·e·s.
Partout, des milliers de femmes se reconnaissent dans l’histoire et les questions soulevées par le procès de Mazan : consentement, culture du viol et domination masculine, tant sur le plan social, politique que juridique. Plus de 10.000 femmes ont manifesté en France le 14 septembre. La mobilisation doit s’amplifier. Le 28 septembre, Journée internationale pour le droit à l’avortement, nous afficherons haut et fort notre solidarité avec toutes les femmes du monde et en particulier celles des pays où est interdit totalement ou partiellement le droit à l’avortement !
Les manifestations du 7 septembre ont été une première étape réussie pour affirmer que la censure du gouvernement se prépare dans la rue (1000 manifestant·e·s à Angers). La grève du premier octobre appelée par plusieurs syndicats est la prochaine échéance et doit être le départ d’une lutte prolongée pour en finir avec la macronie et l’extrême-droite !
- samedi 5 juillet à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Jardin du mail à Angers.
- mardi 8 juillet à 18h30 : « Lignes rouges pour Gaza ». rassemblement vêtu de rouge sans drapeaux autres que le drapeau palestinien. Place du Ralliement à Angers. À l’appel national de AFPS, Action Justice Climat, Amis de Sabeel France, Amnesty International, Artistes pour la Palestine, BDS, CCFD-Terre Solidaire, Chrétiens de la Méditerranée, le CRID, Eko, Emmaüs International, Emmaüs France, Extinction Rébellion, Greenpeace, Handicap International, La Cimade, Médecins du Monde, Médecins sans frontières, Nous Toutes, Oxfam, la Plateforme Palestine, Première Urgence, Réseau Euromed France, UJFP…
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
Le 8 juillet à l’Assemblée nationale, du centre à l’extrême droite, tous les députés du Maine-et-Loire (à l’exception de Stella Dupont, non inscrite) ont voté pour la loi Duplomb promue par l’agro-industrie et la FNSEA : Philippe Bolo (Démocrates), Nicole Dubré-Chirat et Denis Masséglia (Ensemble), François Gernigon et Laetitia Saint-Paul (Horizons), Anne-Laure Blin (LR). À l’heure du dérèglement climatique et de la crise de la biodiversité, iels proposent d’en remettre une couche dans le productivisme aveugle qui étouffe l’agriculture paysanne, prépare les cancers de demain grâce aux pesticides (tels que le néonicotinoïde de nouveau autorisé), précipite encore un peu plus l’extinction de masse des espèces animales et végétales. Ces extrémistes irresponsables préfèrent la fin du monde à la fin du capitalisme. Ne les laissons plus faire en notre nom !
Les milliardaires d’extrême droite Bolloré et Stérin ont ouvert leur porte-monnaie afin d’organiser mardi 24 juin un « sommet des libertés » (plutôt un sommet libertarien !) au Casino de Paris. C’est ainsi que la crème du fascisme franchouillard a pu s’autocongratuler et développer ses thématiques libertariennes, socialement régressives et racistes, de Jordan Bardella à Eric Ciotti, de Sarah Knafo à Marion Maréchal, de Nicolas Dupont-Aignan à... Anne-Laure Blin. La députée LR de Saumur-nord avait choisi en 2024 - sans doute pour des raisons électoralistes - de rester à LR plutôt que de rejoindre Ciotti lorsque celui-ci avait signé son pacte faustien avec le RN. Visiblement, elle en a des regrets. Pas étonnant quand on connaît ses prises de position, systématiquement les plus réactionnaires possibles. Et dire que la gauche s’était désisté pour elle l’an passé pour faire barrage au RN !
On le sait, Christelle Morançais, successeure de Bruno Retailleau à la tête de la région et admiratrice du « génial » Elon Musk, déteste la culture, qui serait selon elle un « monopole d’associations très politisées », et s’attaque aux associations LGBT et féministes telles que le Planning familial. Bien sûr, elle ne dit pas ouvertement qu’elle est hostile au droit à l’IVG, comme son ancien mentor, mais elle n’en supprime pas moins 100% des subventions régionales au Planning. Celui du Maine-et-Loire a donc lancé le 17 juin un appel à dons pour essayer de compenser la perte des subventions régionales et contrer la tentative d’étouffement de l’association par asséchement de ses ressources. Pour faire un don au Planning familial 49, il faut cliquer ICI (ou envoyer un chèque au Planning 49, 1 rue André Maurois, 49000 Angers).
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Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !