A l’occasion du 23ème « anniversaire » de la catastrophe de Tchernobyl (nuit du 25 au 26 avril 1986), 200 initiatives étaient programmées en France, dont à Angers, et au delà. « Chernobyl day » fut une journée internationale de mobilisation coordonnée par le Réseau « Sortir du nucléaire », un hommage aux milliers de victimes du plus grave accident industriel de l’’histoire, ainsi qu’à toutes les victimes anonymes de l’atome.
Environ 220 personnes se sont rassemblées devant la Mairie d’Angers pour protester contre l’expulsion sur ordre du Maire du squatt du 48 rue Lionnaise des demandeurs d’asile, Rroms et SDF et contre l’absence de toute véritable solution de relogement. Partie de la Mairie vers le château, après une halte à la préfecture, la manifestation a été violemment chargée par la police sous un prétexte futile. Au moins trois personnes ont été blessées et des dizaines gazées, dont des enfants.
Les demandeurs d’asile et SDF expulsés le matin par les CRS du « 48 » rue Lionnaise avaient trouvé le soir refuge au Quai, le nouveau théâtre d’Angers. Ils en ont été évacués en pleine nuit avec brutalité par la BAC et la police nationale. Les demandeurs d’asile ensuite ont été entassés dans quelques chambres d’hôtel. Face à la violence de l’État capitaliste dont le Maire « socialiste » se rend complice, une riposte politique et unitaire est plus que jamais nécessaire.
Récit, photos et communiqué de presse du NPA49
C’est à 6h du matin, jeudi 23 avril, que plus d’une centaine de CRS sont venus expulser les habitants du « 48 » rue lionnaise. Les demandeurs d’asile, les Roms et les SDF ont été séparés. Les derniers ont été remis à la rue tandis que demandeurs d’asile étaient acheminés vers différents lieux précaires, qu’ils n’ont pas tardé à quitter...
Une manifestation de protestation d’une centaine de personnes s’est tenue à 17h le même jour, devant la mairie.
Depuis plus de deux mois, le 48 rue lionnaise à Angers est réquisitionné par soixante-dix SDF, Roms et demandeurs d’asile. Face à leurs demandes d’hébergement, Mairie et Préfecture se renvoient la balle et l’intervention policière menace.
État des lieux.
Aux élections européennes du 7 juin prochain, dans la circonscription du « Grand Ouest » (Bretagne, Pays de Loire, Poitou-Charente), la liste NPA sera conduite par une infirmière de Carhaix, Laurence de Bouard. Martin Nivault, candidat aux municipales d’Angers en 2008, figure sur sa liste pour y représenter le Maine-et-Loire.
Vidéo et interview...
« Quartiers populaires : Etat d’urgence sociale ! », tel était le thème de la réunion publique du NPA 49 le vendredi 10 avril à 20h30, salle du Doyenné, Bd du Doyenné à Angers (près du Chabada). Omar Slaouti, de la commission "quartiers populaires" du NPA (et par ailleurs tête de liste du NPA aux Européennes en Île-de-France) en était l’animateur. Le débat, qui a réuni une cinquantaine de personnes, a été particulièrement riche.
Deux vidéos disponibles...
La troisième édition du festival de la BD engagée aura lieu les 14-15-16 et 17 mai 2009, à Cholet (49).
Une soixantaine de personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers, samedi 21 mars après-midi, pour exiger que le droit d’asile soit accordé à Al Haj, menacé d’expulsion vers le Soudan, via la Belgique. Face à la barbarie ordinaire de la « politique du chiffre » sarkoziste, les militants sont venus rappeler à l’État qu’on ne pouvait d’un côté dénoncer hypocritement un régime soudanais criminel et de l’autre livrer à ce même régime des réfugiés politiques soudanais, fût-ce en confiant à la Belgique le soin de cette triste besogne...
Le jeudi 19 mars était une journée nationale d’action interprofessionnelle à l’appel de CGT – FO – Solidaires – FSU - CFTC – CFE-CGC – CFDT - UNSA. Elle a réuni plus de 24.000 manifestants en Maine et Loire (18.000 à Angers, 4.000 à Cholet, 1700 à Saumur, 700 à Segré). A Angers, de grands cortèges sectoriels unitaires (santé, université...) ont rassemblé des milliers de personnes.
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- samedi 4 octobre de 14h30 à 18h : débats sur l’agriculture et les enjeux environnementaux. Salle Pelloutier, Bourse du travail d’Angers.
- samedi 4 octobre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du ralliement à Angers.
- lundi 3 novembre à 20h : « Les Antilles empoisonnées », projection-rencontre autour du documentaire de Nicolas Glimois, aux 400 coups à Angers (Festival AlimenTERRE).
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Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
- Contre Macron et son monde, construire l’affrontement dans la durée ! (02/10/2025)
- Soutien à la flottille pour Gaza, rassemblements partout en France ce soir ! (02/10/2025)
- Protégeons la flottille ! (01/10/2025)
- Reconnaitre le peuple Palestinien ! Protéger la flottille ! (24/09/2025)
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !
Entre 230 et 250 personnes contre le massacre à Gaza cet après-midi du samedi 30 août, place du Ralliement, à Angers, avec les organisations habituelles : L’AFPS organisatrice de l’action depuis bientôt 2 ans, Mouvement de la Paix, PCF, JC, Amnesty international, LFI, UCL et NPA-A. Rendez-vous pris, pour samedi prochain.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !