Nous reproduisons ici un communiqué de presse du NPA49, fédération angevine du NPA-l’Anticapitaliste. Le NPA49 rappelle qu’il soutient toutes les candidatures du Nouveau Front populaire dans les sept circonscriptions du Maine-et-Loire. À cet égard, même si le sigle NPA est également utilisé par le NPA-Révolutionnaires, le NPA49 désapprouve la candidature que celui-là propose dans la 1e circonscription. En effet, la lutte contre l’extrême droite a pris un caractère tellement urgent que le front uni de toutes les organisations de gauche et démocratiques est devenu une nécessité vitale, aujourd’hui dans les urnes comme demain dans les luttes.
Samedi 15 juin à partir de 15h, ce sont environ 500 personnes qui ont répondu à l’appel à un rassemblement antifasciste unitaire contre la présence de l’entreprise “Les Blancs de l’Ouest” tenue par des militants identitaires dans les nouvelles halles Biltoki, promenade Jean Turc à Angers. Le rassemblement a été calme et déterminé, reléguant à l’arrière plan la cérémonie officielle d’anniversaire d’ouverture de ces halles de luxe.
En dépit d’un temps des plus variable, entrecoupé d’averses, ce sont près de 3000 personnes à Angers, 450 à Cholet et plusieurs dizaines à Segré qui se sont rassemblées en fin de matinée, samedi 15 juin contre l’extrême droite à l’appel des syndicats départementaux (aux seules exceptions de la CFTC et de la CGC). À Angers, notamment, la place du Ralliement était noire de monde. Toutes et tous mobilisé·e·s contre l’extrême droite et le macronisme qui la nourrit !
Parce qu’il faut faire front uni contre le danger terrible de l’extrême droite et contre le macronisme qui le nourrit, le NPA-L’Anticapitaliste a décidé sans aucune hésitation de rejoindre le Nouveau Front Populaire. Ainsi Philippe Poutou et Pauline Salingue seront-ils les candidats du Front populaire dans la première circonscription de l’Aude. Les militant·e·s du NPA49 rejoindront les comités de campagne du Nouveau Front Populaire dans toutes les circonscriptions du département et appellent d’ores et déjà toutes et tous à la mobilisation générale. ¡ No pasaran !
- lire L’Anjou Rouge du 15 juin 2024
Le NPA-l’Anticapitaliste a réuni sa direction ce mardi soir et a décidé à l’unanimité de répondre positivement à l’appel des 7 organisations qui ont initié le Front Populaire. À l’heure où le RN et ses alliés sont en position de prendre le pouvoir, le Front Populaire porte un espoir pour la gauche sociale et politique, contre les réformes libérales, pour les luttes antiracistes, environnementales, féministes, LGBTI, pour tous les mouvements pour l’égalité des droits.
Sept organisations de gauche viennent de publier un communiqué unitaire pour les prochaines législatives. Elles répondent à l’aspiration unitaire qui s’exprime contre la menace du fascisme et contre les politiques autoritaires, racistes et antisociales de Macron, qui lui ont ouvert la voie. Le NPA-L’Anticapitaliste salue ce positionnement et est favorable à une telle démarche. C’est d’un grand mouvement de masse dont nous avons besoin pour changer le rapport de forces. Pour battre le RN mais aussi pour ouvrir une véritable alternative aux politiques capitalistes qui détruisent la planète, sèment la guerre et la misère.
Lancé dans la journée de façon informelle sur les réseaux sociaux, un appel à rassemblement lundi 10 juin à 19h pour faire « Front populaire contre le fascisme » a réuni entre 500 et 600 personnes devant la préfecture d’Angers, toutes en colère contre le dernier coup de force antidémocratique de Macron, lequel ouvre ainsi une voie royale à l’extrême droite. Il y eut de nombreuses prises de parole syndicales (notamment de la CGT), associatives (LDH...) et politiques (GES, LE, PCF, NPA49, etc.), appelant à faire front uni face à l’extrême droite. Cette première mobilisation improvisée mais des plus réussie en appelle d’autres de toute urgence !
Face à la poussée électorale de l’extrême droite et à la dissolution de l’Assemblée nationale, toutes les forces de gauche qui refusent un système capitaliste destructeur socialement et écologiquement doivent se rencontrer pour résister dans les urnes et dans la rue à l’extrême droite et au macronisme qui le nourrit. C’est l’appel lancé par le NPA-L’Anticapitaliste dans un communiqué du 9 juin 2024 que nous reproduisons ici.
Ce sont 120 cyclistes qui se sont mobilisé·e·s samedi 8 juin entre Saint-Sylvain-d’Anjou et Angers (où des piétons solidaires les ont rejoint) pour dire NON à l’extension de la zone Océane aux dépens de terres agricoles, de zones humides, de bois, et de la biodiversité locale (de la chauve-souris Barbastelle au grand capricorne). Contre le productivisme capitaliste relayé par les élu·e·s d’Angers-Loire-Métropole (ALM) et par Anjou-Loire-Territoire (ALTER), le combat continue !
Ce samedi 8 juin à 15h, une nouvelle manifestation pour un cessez-le-feu à Gaza s’est tenue depuis la place du Ralliement à Angers à l’appel de l’AFPS49 et d’un collectif d’organisations (dont le NPA49). Alors que L’État colonial d’Israël poursuit son offensive dans la bande de Gaza au mépris total des vies palestiniennes, quelque 300 Angevin·e·s ont une nouvelle fois réaffirmé leur solidarité avec le peuple palestinien.
- samedi 21 juin à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
- L’Iran attaqué, Israël impuni : la voix des peuples étouffée (13/06/2025)
- Non à la dissolution de la Jeune Garde antifasciste (12/06/2025)
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- La Californie reprend la rue contre Trump et ses raids racistes (10/06/2025)
- Soutien à la flottille de la liberté ! (09/06/2025)
- Libération immédiate des prisonnier·es politiques de Kanaky ! (04/06/2025)
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- À Alès, à Montpellier, comme ailleurs, ripostons dans l’unité à la violence de l’extrême droite ! (02/06/2025)
Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.
« Folie des grandeurs », « Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Boeuf », le dernier numéro du trimestriel “La Topette” épingle avec justesse les projets immobiliers de la Cie Béchu regroupés derrière le slogan “Imagine Angers”. Car, au-delà de son projet sous-jacent de gentrification de la ville et de mise à l’écart des classes populaires, les fiascos s’y accumulent. Dernier en date selon Ouest-France du 26/04/2025, le dôme de verre au pied du prétentieux bâtiment “Métamorphoses”, qui était censé devenir une serre « méditerranéenne » et un alibi écologique, qui ne va plus être qu’un espace pour « événements » (sic) à climatiser à grands frais... “La Topette” dresse un état des lieux du reste : flop du musée des collectionneurs qui (heureusement !) ne verra probablement jamais le jour près du théâtre “Le Quai”, projets radicalement modifiés en cours de route (“Quintessence”, “Climax”), constructions au rabais comme avec “Arborescence” dont les caves ont été délibérément laissées inondables (avec pour conséquence en cas de crue de rendre hors service les ascenseurs, notamment pour les retraité·e·s qui y sont logé·e·s à prix d’or), etc. Bref, tout est à l’image de la dalle de béton engazonnée pompeusement baptisée “Cœur de Maine”, qu’il a fallu entourer de barrières (très laides de surcroît) pour y éviter les « débordements » populaires... Spéculation immobilière d’une part, laissez-faire de la municipalité d’autre part. C’est aussi cela, le bilan peu imaginatif de la maison Béchu...