Il faut faire vivre le Nouveau Front populaire, en construisant les assemblées populaires à la base avec les travailleuses et travailleurs, la jeunesse et les quartiers populaires pour peser dans le rapport de force. C’est un espoir pour reconstruire la résistance aux politiques antisociales, anti-écologiques, anti-démocratiques et racistes, pour imposer l’indispensable rupture avec le système capitaliste et ses institutions.
Dimanche a été marqué par un sursaut, un vote populaire qui a permis de hisser en tête les candidatures du Nouveau Front populaire. C’est aussi un sursis, car bien que le danger immédiat soit écarté, l’extrême droite – qui a gagné une cinquantaine de députés supplémentaires – progresse et reste une menace. Toutes les mesures d’urgence du NFP devront donc être appliquées. Cela suppose la constitution à la base de collectifs du NFP afin de construire les mobilisations des prochains mois.
Nous reproduisons ici le communiqué du NPA-L’Anticapitaliste intitulé “L’extrême droite repoussée par la mobilisation populaire, il faut maintenant appliquer le programme du Nouveau Front populaire”, rédigé au soir du second tour des élections législatives, le 7 juillet 2024.
Nous reproduisons ici une analyse, par Léon Crémieux, de la situation politique en France à l’aube du second tour des élections législatives de juillet 2024. Cette analyse, initialement parue sur le site de la 4e Internationale (ICI), pose la question de la mobilisation et de la construction d’un front social et politique de résistance, face à l’extrême droite et à toutes les combinaisons qui appliqueraient sa politique ou prolongeraient celle de Macron.
Dans un communiqué, le NPA49, fédération angevine du NPA-l’Anticapitaliste, appelle à voter dimanche 7 juillet pour empêcher le pire - à savoir que le Rassemblement national obtienne, en raison du mode de scrutin et du découpage des circonscriptions, une majorité absolue à l’Assemblée nationale - et pour permettre au Nouveau Front Populaire d’obtenir un maximum de député·e·s, notamment dans les circonscriptions 1, 2 et 7 du Maine-et-Loire.
Nous publions ici le communiqué de presse national du NPA-l’Anticapitaliste au soir du premier tour des élections législatives des 30 juin et 7 juillet 2024. Le NPA49 donnera prochainement son analyse de la situation en Maine-et-Loire, dès lors que tous les résultats seront connus et analysés dans les 7 circonscriptions du département.
- Intervention d’Olivier Besancenot, le 30 juin au soir, place de la République à Paris.
- Résultats nationaux du 1er tour
- Résultats du Maine-et-Loire
L’union de la gauche a produit une dynamique importante : des dizaines de milliers de personnes, des partis, syndicats ou associations, ont recommencé à se parler et à agir ensemble, dans les quartiers populaires, avec l’objectif de dégager Macron et sa politique, et de faire barrage à l’extrême droite. Ainsi en Anjou, ce sont des centaines de personnes qui participent à la campagne des candidat·e·s du Nouveau Front Populaire (NFP).
La campagne de calomnies déversées contre le Nouveau Front Populaire (NFP) ne cesse de prendre de l’ampleur. Cette fois, c’est le futur ex-ministre de la transition écologique et ci-devant maire d’Angers, Christophe Béchu, qui s’est vautré dans la fange, décernant un brevet de “respectabilité” au Rassemblement national et qualifiant les candidatures du NFP dans la 1e circonscription, celles de la candidate écologiste Elsa Richard et du maire de Briollay Arnaud Hie, de “contre nature aux relents antisémites”. Les deux candidats viennent de porter plainte contre Béchu pour diffamation publique. Nous reproduisons leur communiqué de presse ainsi que celui du NPA49.
Dimanche 23 juin, un rassemblement au Ralliement à Angers appelé par le Planning familial et des associations féministes autour du mot d’ordre Alertes féministes - l’extrême droite doit reculer, pas nos droits ! a rassemblé près d’un millier de personnes, très majoritairement des femmes, avec beaucoup de jeunes. La chorale les Louise sans Michel a entonné plusieurs chants féministes, très applaudis, avant les prises de parole à plusieurs voix pour dénoncer l’extrême droite. La manifestation, très dynamique, a ensuite parcouru le centre ville avec un cortège de tête non mixte. On pouvait reconnaitre les drapeaux du Planning familial, de Solidaires, de la CGT, de la FSU, du PS, des JC et du NPA.
Dans les urnes et dans la rue, le NPA-l’Anticapitaliste a décidé de construire le Nouveau Front populaire sans aucune hésitation. Après sept ans de politiques ultra-libérales, racistes et autoritaires, Macron est à bout de souffle. Il ne peut plus servir la finance et le grand patronat qui en demandent toujours plus. L’extrême droite, qui a totalisé près de 40 % des votes lors de la dernière élection européenne, se positionne en recours pour les capitalistes. Et après mis en œuvre certaines de leurs mesures, Macron leur déroule le tapis rouge en dissolvant l’Assemblée nationale.
- samedi 21 juin à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
- L’Iran attaqué, Israël impuni : la voix des peuples étouffée (13/06/2025)
- Non à la dissolution de la Jeune Garde antifasciste (12/06/2025)
- Sommet sur les Océans, beaucoup d’écume pour rien ! (11/06/2025)
- La Californie reprend la rue contre Trump et ses raids racistes (10/06/2025)
- Soutien à la flottille de la liberté ! (09/06/2025)
- Libération immédiate des prisonnier·es politiques de Kanaky ! (04/06/2025)
- Meurtre raciste dans le Var : jusqu’à quand va-t-on compter les morts ? (02/06/2025)
- Le gouvernement est islamophobe, on le savait ! (02/06/2025)
- À Alès, à Montpellier, comme ailleurs, ripostons dans l’unité à la violence de l’extrême droite ! (02/06/2025)
Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.
« Folie des grandeurs », « Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Boeuf », le dernier numéro du trimestriel “La Topette” épingle avec justesse les projets immobiliers de la Cie Béchu regroupés derrière le slogan “Imagine Angers”. Car, au-delà de son projet sous-jacent de gentrification de la ville et de mise à l’écart des classes populaires, les fiascos s’y accumulent. Dernier en date selon Ouest-France du 26/04/2025, le dôme de verre au pied du prétentieux bâtiment “Métamorphoses”, qui était censé devenir une serre « méditerranéenne » et un alibi écologique, qui ne va plus être qu’un espace pour « événements » (sic) à climatiser à grands frais... “La Topette” dresse un état des lieux du reste : flop du musée des collectionneurs qui (heureusement !) ne verra probablement jamais le jour près du théâtre “Le Quai”, projets radicalement modifiés en cours de route (“Quintessence”, “Climax”), constructions au rabais comme avec “Arborescence” dont les caves ont été délibérément laissées inondables (avec pour conséquence en cas de crue de rendre hors service les ascenseurs, notamment pour les retraité·e·s qui y sont logé·e·s à prix d’or), etc. Bref, tout est à l’image de la dalle de béton engazonnée pompeusement baptisée “Cœur de Maine”, qu’il a fallu entourer de barrières (très laides de surcroît) pour y éviter les « débordements » populaires... Spéculation immobilière d’une part, laissez-faire de la municipalité d’autre part. C’est aussi cela, le bilan peu imaginatif de la maison Béchu...