Plus de 60 militant·e·s d’associations, syndicalistes, politiques, universitaires, non-membres de LFI et n’en partageant pas toutes les positions, appellent à voter pour la liste de Manon Aubry et Rima Hassan. Un vote à l’appui de leurs combats internationalistes, féministes, écologistes, antiracistes et anti-autoritaires, pour une rupture avec le capitalisme prédateur et écocide. Nous reproduisons ici leur appel, déjà publié par Médiapart.
À l’appel des Soulèvements de la terre du Maine-et-Loire, une cyclo-manif est organisée samedi 8 juin entre 9h30 et 17h environ. L’occasion de dénoncer une nouvelle fois Océane 3, le gigantesque projet d’artificialisation de sols naturels et agricoles voulu par Angers Loire Métropole (ALM) et Anjou Loire Territoire (ALTER) sur le territoire de St Sylvain d’Anjou (Verrières en Anjou). Le NPA49 soutient bien évidemment cette initiative visant la préservation à la fois de la biodiversité et de ressources agricoles à proximité de l’agglomération. Halte au productivisme destructeur de notre environnement ! Stop Océane 3 !
Ce dimanche 9 juin, les urnes devraient confirmer que la politique mise en œuvre par les macronistes a largement ouvert la voie au danger de l’extrême droite. Mais si celle-ci se rapproche un peu plus du pouvoir, ne pas s’y résigner est une nécessité, pour construire les luttes et regrouper celles et ceux qui veulent rompre avec un système capitaliste qui conduit au pire de tous les points de vue : social, démocratique et écologique.
Deux manifestations se sont succédé samedi 1er juin après-midi à Angers, place du Ralliement. La première, initiée par la LDH49 et relayée de façon unitaire par des syndicats et partis (dont le NPA49) visait à dénoncer l’extrême droite, ses mensonges et son programme à la fois antidémocratique et antisocial. Elle a rassemblé près de 300 personnes. La seconde, en solidarité avec le peuple palestinien victime des bombes israéliennes à Gaza et des exactions des colons et de l’armée en Cisjordanie, a réuni 600 personnes.
Le NPA49 relaie l’appel unitaire, initié par la LDH49, à manifester contre l’extrême droite le samedi 1er juin à 14h à Angers, place du Ralliement. Au-delà du désaccord que nous pouvons avoir sur telle ou telle formulation de l’appel, un front uni de toutes les forces de transformation sociale contre le danger que font peser sur le mouvement ouvrier des partis comme le RN et Reconquête (sans parler des groupuscules ouvertement fascistes ou néonazis) est plus que jamais nécessaire. No pasaran !
132 plans de licenciements en un an, plus de 60 000 emplois menacés, augmentation de 15% des licenciements économiques début 2024… Les politiques de cadeaux aux entreprises sont totalement contre-productives. Mais après notre défaite sur les retraites, gouvernement et patronat se sentent en position de force pour poursuivre leurs attaques. Il faut reprendre le chemin de la lutte, construire l’unité et la solidarité de notre camp social, et le faire aussi au niveau international.
Après le massacre de Rafah ce lundi 27 mai, un appel à manifestation a été lancé par l’AFPS49 pour le soir même. En dépit des délais très courts, pas moins de 200 Angevin·e·s y ont répondu, qui ont formé une chaîne humaine place du Ralliement puis lancé des slogans pour dénoncer le massacre et exiger un cessez-le-feu immédiat. Samedi 25 mai déjà, la manifestation hebdomadaire de solidarité avait rassemblé environ 200 personnes. Gaza, Angers est avec toi !
Nous reproduisons ici un communiqué de presse des Soulèvements de la Terre-Angers et de la Confédération Paysanne 49 appelant à la cyclo-manif du samedi 8 juin contre la deuxième extension, dite « Océane 3 », de la zone d’activités Océane au nord d’Angers, projet écocide d’artificialisation des sols, de destruction de terres agricoles et de zones humides, de remise en cause de la biodiversité locale, initialement promu par l’actuel ministre de la transition écologique, C. Béchu, et toujours porté par Angers-Loire-Métropole (ALM).
Des Kurdes aux Palestinien·ne·s, la lutte des Kanak·e·s est celle de tous les peuples opprimés dans le monde. Nous exigeons le retrait du projet de loi sur le dégel du corps électoral, la libération des prisonniers politiques, l’abandon des poursuites pour les inculpés, mais aussi le respect du droit à l’autodétermination du peuple kanak avec l’ouverture de discussions pour un véritable processus de décolonisation.
Ce sont environ 250 personnes qui ont répondu à l’appel de l’AFPS49 samedi 18 mai à 15h, place du ralliement à Angers, pour exiger un cessez-le-feu à Gaza et l’arrêt de l’invasion israélienne à Rafah, mais aussi pour commémorer la Nakba de 1948 (et celle d’aujourd’hui...) quand les Palestinien·ne·s ont été chassé·e·s de leurs terres et réduit·e·s à l’état de réfugié·e·s (des manifestant·e·s avaient d’ailleurs apporté des valises pour symboliser cet exil, qui dure maintenant depuis 76 ans...) Plus que jamais, continuons à manifester notre solidarité avec le peuple palestinien !
- samedi 21 juin à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
- L’Iran attaqué, Israël impuni : la voix des peuples étouffée (13/06/2025)
- Non à la dissolution de la Jeune Garde antifasciste (12/06/2025)
- Sommet sur les Océans, beaucoup d’écume pour rien ! (11/06/2025)
- La Californie reprend la rue contre Trump et ses raids racistes (10/06/2025)
- Soutien à la flottille de la liberté ! (09/06/2025)
- Libération immédiate des prisonnier·es politiques de Kanaky ! (04/06/2025)
- Meurtre raciste dans le Var : jusqu’à quand va-t-on compter les morts ? (02/06/2025)
- Le gouvernement est islamophobe, on le savait ! (02/06/2025)
- À Alès, à Montpellier, comme ailleurs, ripostons dans l’unité à la violence de l’extrême droite ! (02/06/2025)
Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.
« Folie des grandeurs », « Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Boeuf », le dernier numéro du trimestriel “La Topette” épingle avec justesse les projets immobiliers de la Cie Béchu regroupés derrière le slogan “Imagine Angers”. Car, au-delà de son projet sous-jacent de gentrification de la ville et de mise à l’écart des classes populaires, les fiascos s’y accumulent. Dernier en date selon Ouest-France du 26/04/2025, le dôme de verre au pied du prétentieux bâtiment “Métamorphoses”, qui était censé devenir une serre « méditerranéenne » et un alibi écologique, qui ne va plus être qu’un espace pour « événements » (sic) à climatiser à grands frais... “La Topette” dresse un état des lieux du reste : flop du musée des collectionneurs qui (heureusement !) ne verra probablement jamais le jour près du théâtre “Le Quai”, projets radicalement modifiés en cours de route (“Quintessence”, “Climax”), constructions au rabais comme avec “Arborescence” dont les caves ont été délibérément laissées inondables (avec pour conséquence en cas de crue de rendre hors service les ascenseurs, notamment pour les retraité·e·s qui y sont logé·e·s à prix d’or), etc. Bref, tout est à l’image de la dalle de béton engazonnée pompeusement baptisée “Cœur de Maine”, qu’il a fallu entourer de barrières (très laides de surcroît) pour y éviter les « débordements » populaires... Spéculation immobilière d’une part, laissez-faire de la municipalité d’autre part. C’est aussi cela, le bilan peu imaginatif de la maison Béchu...