Occupation, crime d’agression. De l’Ukraine à la Palestine, deux ans après le début de l’invasion russe, quatre mois après le déclenchement des bombardements de Gaza, les populations civiles sont victimes de guerres épouvantables décidées par des dirigeants nationalistes d’extrême droite, Poutine et Netanyahou. Cela rend d’autant plus urgent et nécessaire de développer concrètement la solidarité avec les peuples ukrainien et palestinien.
Nous reproduisons ici l’intégralité du Communiqué de presse des Soulèvements de la Terre d’Angers qui fait suite à la très discrète réunion publique organisée par Angers Loire Métropole (ALM) le 15 février à Verrières-en-Anjou. À nouveau, les Soulèvements de la Terre affirment leur opposition déterminée à « Nouvelle Océane », alias « Océane 3 », projet écocide et productiviste d’extension de la zone d’activités au nord d’Angers qui fut défendu au cours de cette réunion par le chargé de l’urbanisme et du logement d’ALM.
Samedi 17 février, pour la 17e fois, des centaines d’Angevin·e·s (400 d’après notre comptage) se sont rassemblé·e·s au Ralliement avant de défiler dans le centre-ville pour dire NON au massacre de la population civile à Gaza perpétré par l’armée de l’État d’Israël avec la complicité, active ou passive, de la plupart des États occidentaux, dont l’État français. Alors qu’une offensive mortelle contre Rafah et son 1,5 million de réfugié·e·s se prépare, la solidarité avec le peuple palestinien doit se renforcer encore plus, de toute urgence.
Il a fallu un mois à Macron et Attal pour compléter leur gouvernement. Le temps de voir si Bayrou accepterait un ministère après avoir été acquitté par la Justice au bénéfice du doute, et de chercher une doublure à Oudéa-Castera qui indiquait trop clairement que ce gouvernement est bien celui des ultra-riches (la moitié est millionnaire, un tiers appartient au 1% le plus riche...)
Samedi 10 février (120e jour des bombardements de Gaza), ce sont 1300 Angevin·e·s qui se sont rassemblé·e·s à 15h sur la place du Ralliement pour écouter les prises de parole de l’AFPS49, les musiques de HK et de Titi Robin avant de partir en manifestation pour dire Halte au massacre du peuple palestinien ! Cessez-le-feu immédiat et définitif ! Libération de tous les otages, palestiniens et israéliens ! Reconnaissance de l’État palestinien ! Stop à la colonisation et à l’apartheid ! (Appel unitaire à lire ICI.)
Le passage de Borne à Attal au poste de 1er ministre n’a pas entraîné d’accalmie dans les mobilisations, bien au contraire : solidarité avec la Palestine, combat contre la loi Darmanin, révolte du monde agricole, colère de l’Éducation nationale… Le pouvoir est contesté et l’affrontement avec le gouvernement macroniste va se poursuivre.
Jeudi 1er février, la grève dans l’éducation lancée à l’appel de CGT, FO, FSU et SUD pour de meilleurs salaires et des conditions de travail moins indécentes a permis aux personnels de l’éducation de renouer avec la mobilisation. À Angers, après une AG à 9h à la Bourse du travail, la manifestation convoquée à 11h au départ de la place Imbach a réuni un millier de personnes.
Entre détresse et colère paysanne, hypocrisie de la FNSEA et du gouvernement, récupération de l’extrême droite, urgences sociale, climatique et écologique, les mobilisations agricoles secouent l’Europe. Et ni les mesurettes annoncées par Attal vendredi dernier ni son blabla réac à l’Assemblée nationale mardi n’arrivent pas à éteindre cette mobilisation. Un prétendu « réarmement agricole » qui en réalité est un désarmement des paysan·ne·s…
Contre l’Europe forteresse qui préfère voir mourir des milliers et des milliers de migrant·e·s en mer Méditerranée, le NPA défend la liberté de circulation et d’installation. Cela veut dire une citoyenneté de résidence ouvrant immédiatement et totalement les droits sociaux et civiques aux étrangers et étrangères. Une liberté qui ne peut réellement exister que dans une société débarrassée de l’exploitation et de toutes les oppressions.
Ce sont 2000 personnes qui ont défilé dans le centre-ville d’Angers dimanche 21 janvier pour exiger le retrait de la loi Darmanin-Ciotti qui vise à précariser encore plus les travailleuses et et travailleurs étrangers, à diviser la classe travailleuse et à introduire dans le droit la notion de “préférence nationale” prônée par l’extrême droite. La manifestation contre cette loi infâme, très unitaire, a regroupé les associations solidaires, les syndicats ouvriers et les organisations politiques de gauche.
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- samedi 21 juin à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
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Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.
« Folie des grandeurs », « Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Boeuf », le dernier numéro du trimestriel “La Topette” épingle avec justesse les projets immobiliers de la Cie Béchu regroupés derrière le slogan “Imagine Angers”. Car, au-delà de son projet sous-jacent de gentrification de la ville et de mise à l’écart des classes populaires, les fiascos s’y accumulent. Dernier en date selon Ouest-France du 26/04/2025, le dôme de verre au pied du prétentieux bâtiment “Métamorphoses”, qui était censé devenir une serre « méditerranéenne » et un alibi écologique, qui ne va plus être qu’un espace pour « événements » (sic) à climatiser à grands frais... “La Topette” dresse un état des lieux du reste : flop du musée des collectionneurs qui (heureusement !) ne verra probablement jamais le jour près du théâtre “Le Quai”, projets radicalement modifiés en cours de route (“Quintessence”, “Climax”), constructions au rabais comme avec “Arborescence” dont les caves ont été délibérément laissées inondables (avec pour conséquence en cas de crue de rendre hors service les ascenseurs, notamment pour les retraité·e·s qui y sont logé·e·s à prix d’or), etc. Bref, tout est à l’image de la dalle de béton engazonnée pompeusement baptisée “Cœur de Maine”, qu’il a fallu entourer de barrières (très laides de surcroît) pour y éviter les « débordements » populaires... Spéculation immobilière d’une part, laissez-faire de la municipalité d’autre part. C’est aussi cela, le bilan peu imaginatif de la maison Béchu...