Nous reproduisons ici le communiqué de presse du NPA-l’Anticapitaliste après le vote de l’Assemblée nationale du 4 décembre renversant le gouvernement Barnier des droites macroniste et national-catholique. Aujourd’hui, jeudi 5 décembre, c’est au tour de la rue de s’exprimer contre l’austérité capitaliste frappant la classe travailleuse et le saccage de notre environnement. À Angers, la manifestation de la Fonction publique et du monde de la culture en lutte contre les coupes budgétaires partira à 14h de l’esplanade du théâtre Le Quai.
Le budget présenté par le gouvernement Barnier-Macron, qui motive actuellement une motion de censure du NFP à l’Assemblée nationale, est un budget d’austérité brutal. Il vise à casser les services publics : 4000 suppressions de postes dans l’Éducation, 5 milliards d’économies sur le budget des collectivités territoriales, le gel des salaires des fonctionnaires malgré l’inflation. Du côté de la Sécu, tout est réduit : le nombre de lits dans les hôpitaux, la prise en charge des consultations médicales, les indemnités journalières.
Ce sont près de 800 personnes (notre comptage) qui se sont rassemblées jeudi 28 novembre à 9h, ont - malgré la pluie - écouté avec attention de nombreuses prises de paroles de syndicats (CGT, FO...), de porte parole d’institutions culturelles (Premiers plans, Missions locales...), du Planning familial, de maires et d’élues régionales (PP, LE, Après) et sont finalement parties en « cortège funèbre » jusqu’à l’Hôtel de ville afin de protester contre les coupes budgétaires brutales décidées unilatéralement par la présidente de région C. Morançais (Horizons) dans les secteurs de la culture, du sport, de l’égalité femmes-hommes et de lutte contre les VSS.
Alors que Christelle Morançais, présidente de la région Pays-de-la-Loire s’enferre dans sa politique ultralibérale brutale de coupes radicales dans les subventions régionales aux secteurs jugés économiquement non nécessaires, dont celui de la culture, la mobilisation en défense de la culture prend de l’ampleur. Une manifestation réunissant 4000 personnes s’est tenue devant l’Hôtel de région de Nantes, lundi 25 novembre ; une pétition initiée par de nombreuses personnalités et plus de 1000 artistes et professionnels de la culture continue d’être massivement signée ; une manifestation est appelée à Angers jeudi 28 novembre à 9h depuis le théâtre Le Quai jusqu’à l’Hôtel de ville.
Le budget concocté par Barnier constitue un énième coup de massue contre les classes populaires, dans une situation où le patronat jette des milliers de personnes à la rue. Mais rien n’est joué, nous pouvons reprendre l’offensive dans la rue et par la grève. Une mobilisation unitaire est plus que jamais nécessaire pour faire reculer le gouvernement, le patronat et l’extrême droite et imposer des mesures d’urgences sociales et écologiques.
Le samedi 23 et le lundi 25 novembre, des manifestations ont eu lieu partout en France à l’occasion de la Journée internationale contre les violences faites aux femmes et aux minorités de genre. À Angers, la manifestation était appelée le lundi à 18h30 par le Collectif du 8 mars au Palais de justice. Elle a réuni entre 400 et 500 personnes. Le Collectif a lu les noms des 121 victimes de féminicides cette année. Par ailleurs le Planning familial a fait des communiqués de presse dénonçant les coupes budgétaires décidées par C. Morençais, présidente de la région Pays-de-la-Loire (lire ICI et LÀ).
Samedi 23 novembre 2024, le 57e rassemblement angevin de solidarité avec les peuples palestiniens et libanais victimes des bombardements et, dans le cas de la Cisjordanie et de Gaza, d’une opération d’épuration ethnique, a réuni entre 150 et 200 personnes. Une semaine avant la conférence de Rony Brauman qui reviendra sur l’oppression coloniale dont est victime le peuple palestinien depuis un siècle, les manifestant·e·s ont à nouveau dénoncé les crimes de guerre et contre l’humanité organisés par l’extrême droite israélienne et son chef Netanyahou, désormais sous mandat d’arrêt international.
Le 22 novembre au petit matin, plus d’une centaine des personnes se sont rassemblées devant le Palais de justice d’Angers pour soutenir les sept Michelin traîné·e·s devant la justice par la direction licencieuse de Michelin. En dépit du caractère vide de l’accusation, la nullité de la procédure n’a pu être obtenue. Cependant, le tribunal ordonne une médiation. Une nouvelle audience est prévue le jeudi 28 novembre à 9 heures. Ce sera une nouvelle fois l’occasion de marquer notre solidarité !
Le Comité de lutte de Michelin appelle à un rassemblement devant le Palais de justice d’Angers ce vendredi 22 novembre un peu avant 9h en soutien aux sept travailleurs convoqués par le tribunal sur requête de la direction qui ferme leur usine. L’UL-CGT d’Angers et l’UD-CGT 49 appellent toutes et tous à se joindre à ce rassemblement. Le NPA49 se joint évidemment à cet appel !
- Communiqué de la CGT
- Communiqué du NPA49
Mercredi 20 novembre, à l’issue de l’AG du jour du Comité de lutte de Michelin-Cholet, Olivier Besancenot a pu intervenir et exprimer tout son soutien militant aux grévistes. Deux semaines après l’annonce brutale de la fermeture du site cinquantenaire, il a souligné que leur lutte était emblématique, à l’heure où le patronat a choisi de multiplier les plans de licenciements avec l’appui de facto du gouvernement Macron-Barnier soutenu par la droite et l’extrême droite. Une contre-offensive du mouvement social, dans l’unité, est plus que jamais nécessaire.
- samedi 21 juin à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
- L’Iran attaqué, Israël impuni : la voix des peuples étouffée (13/06/2025)
- Non à la dissolution de la Jeune Garde antifasciste (12/06/2025)
- Sommet sur les Océans, beaucoup d’écume pour rien ! (11/06/2025)
- La Californie reprend la rue contre Trump et ses raids racistes (10/06/2025)
- Soutien à la flottille de la liberté ! (09/06/2025)
- Libération immédiate des prisonnier·es politiques de Kanaky ! (04/06/2025)
- Meurtre raciste dans le Var : jusqu’à quand va-t-on compter les morts ? (02/06/2025)
- Le gouvernement est islamophobe, on le savait ! (02/06/2025)
- À Alès, à Montpellier, comme ailleurs, ripostons dans l’unité à la violence de l’extrême droite ! (02/06/2025)
Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.
« Folie des grandeurs », « Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Boeuf », le dernier numéro du trimestriel “La Topette” épingle avec justesse les projets immobiliers de la Cie Béchu regroupés derrière le slogan “Imagine Angers”. Car, au-delà de son projet sous-jacent de gentrification de la ville et de mise à l’écart des classes populaires, les fiascos s’y accumulent. Dernier en date selon Ouest-France du 26/04/2025, le dôme de verre au pied du prétentieux bâtiment “Métamorphoses”, qui était censé devenir une serre « méditerranéenne » et un alibi écologique, qui ne va plus être qu’un espace pour « événements » (sic) à climatiser à grands frais... “La Topette” dresse un état des lieux du reste : flop du musée des collectionneurs qui (heureusement !) ne verra probablement jamais le jour près du théâtre “Le Quai”, projets radicalement modifiés en cours de route (“Quintessence”, “Climax”), constructions au rabais comme avec “Arborescence” dont les caves ont été délibérément laissées inondables (avec pour conséquence en cas de crue de rendre hors service les ascenseurs, notamment pour les retraité·e·s qui y sont logé·e·s à prix d’or), etc. Bref, tout est à l’image de la dalle de béton engazonnée pompeusement baptisée “Cœur de Maine”, qu’il a fallu entourer de barrières (très laides de surcroît) pour y éviter les « débordements » populaires... Spéculation immobilière d’une part, laissez-faire de la municipalité d’autre part. C’est aussi cela, le bilan peu imaginatif de la maison Béchu...