Alors même que l’ex-gouvernement demandait 40 millions d’euros d’économie, c’est avec beaucoup de zèle que Christelle Morançais, présidente de Région, a annoncé puis, le 20 décembre, fait voter par sa majorité de droite 82 millions d’euros de coupes budgétaires sur son budget 2025 ainsi que la suppression d’une centaine de postes au sein de la collectivité. La lutte n’en est pas pour autant finie, et notre mobilisation générale continuera, tous et toutes ensemble, le plus largement possible !
Ce samedi 14 décembre 2024, ce sont à nouveau 150 Angevin·e·s qui se sont rassemblé·e·s place Mondain Chalouineau pour dire NON au génocide du peuple de Gaza, NON à l’impunité de Netanyahou et de sa clique d’extrême droite, NON à la complicité des États impérialistes occidentaux, et notamment de la France de Macron. Et la plupart et d’autres encore seront toujours là vendredi 20 décembre à 18h, devant la mairie, pour le 60e rassemblement suivi d’un défilé avec flambeaux par le Bd Foch, rue d’Alsace, Ralliement, rue St Laud, puis d’un rassemblement place Mondain-Chanlouineau avant dispersion.
Rassemblé·e·s dès la mi-journée autour des barnums du piquet de grève et de la cantine solidaire, environ 600 travailleurs et travailleuses de Michelin-Cholet mais aussi des délégations d’entreprises locales ou du groupe Michelin (Clermont-Ferrand...) ont pu écouter pendant plus d’une heure les prises de parole de représentants du Comité de lutte choletais, de l’usine de Vannes, de la CGT (Fédération chimie, UD, Sncf, Total...) de Sud et de FO avant de partir en manifestation. La lutte continue !
Celles et ceux qui avaient parié que Barnier sauterait ont gagné ! Le Premier ministre, lui, n’y a pas cru jusqu’au bout. Il pensait avoir fait assez de concessions à Marine Le Pen et au RN. Les membres du gouvernement ont bien essayé d’expliquer que le vote de la motion de censure conduirait au chaos. Et Macron, dans son allocution, a expliqué que l’extrême droite et l’extrême gauche avaient voté ensemble pour faire tomber la République ! Évidemment, personne n’y croit ! La chute de Barnier et ses sbires n’est que le énième rebondissement d’une crise toujours plus béante depuis la dissolution.
Ce sont environ 2900 fonctionnaires et acteurs et actrices de la culture (selon notre comptage, au niveau de la rue Beaurepaire ; 1900 selon la police !) qui ont manifesté à l’appel de l’intersyndicale, jeudi après-midi à Angers. Environ 180 ont également manifesté à Cholet. La mobilisation de la Fonction publique (lire ICI) - et notamment de l’Éducation nationale (lire ICI) - contre la baisse des salaires, l’instauration de 3 jours de carence et la dégradation des conditions de travail est donc massive. Dans une situation politique des plus instable, l’enjeu est maintenant d’élargir la mobilisation et d’imposer les revendications de la classe travailleuse.
Nous reproduisons ici le communiqué de presse du NPA-l’Anticapitaliste après le vote de l’Assemblée nationale du 4 décembre renversant le gouvernement Barnier des droites macroniste et national-catholique. Aujourd’hui, jeudi 5 décembre, c’est au tour de la rue de s’exprimer contre l’austérité capitaliste frappant la classe travailleuse et le saccage de notre environnement. À Angers, la manifestation de la Fonction publique et du monde de la culture en lutte contre les coupes budgétaires partira à 14h de l’esplanade du théâtre Le Quai.
Le budget présenté par le gouvernement Barnier-Macron, qui motive actuellement une motion de censure du NFP à l’Assemblée nationale, est un budget d’austérité brutal. Il vise à casser les services publics : 4000 suppressions de postes dans l’Éducation, 5 milliards d’économies sur le budget des collectivités territoriales, le gel des salaires des fonctionnaires malgré l’inflation. Du côté de la Sécu, tout est réduit : le nombre de lits dans les hôpitaux, la prise en charge des consultations médicales, les indemnités journalières.
Ce sont près de 800 personnes (notre comptage) qui se sont rassemblées jeudi 28 novembre à 9h, ont - malgré la pluie - écouté avec attention de nombreuses prises de paroles de syndicats (CGT, FO...), de porte parole d’institutions culturelles (Premiers plans, Missions locales...), du Planning familial, de maires et d’élues régionales (PP, LE, Après) et sont finalement parties en « cortège funèbre » jusqu’à l’Hôtel de ville afin de protester contre les coupes budgétaires brutales décidées unilatéralement par la présidente de région C. Morançais (Horizons) dans les secteurs de la culture, du sport, de l’égalité femmes-hommes et de lutte contre les VSS.
Alors que Christelle Morançais, présidente de la région Pays-de-la-Loire s’enferre dans sa politique ultralibérale brutale de coupes radicales dans les subventions régionales aux secteurs jugés économiquement non nécessaires, dont celui de la culture, la mobilisation en défense de la culture prend de l’ampleur. Une manifestation réunissant 4000 personnes s’est tenue devant l’Hôtel de région de Nantes, lundi 25 novembre ; une pétition initiée par de nombreuses personnalités et plus de 1000 artistes et professionnels de la culture continue d’être massivement signée ; une manifestation est appelée à Angers jeudi 28 novembre à 9h depuis le théâtre Le Quai jusqu’à l’Hôtel de ville.
Le budget concocté par Barnier constitue un énième coup de massue contre les classes populaires, dans une situation où le patronat jette des milliers de personnes à la rue. Mais rien n’est joué, nous pouvons reprendre l’offensive dans la rue et par la grève. Une mobilisation unitaire est plus que jamais nécessaire pour faire reculer le gouvernement, le patronat et l’extrême droite et imposer des mesures d’urgences sociales et écologiques.
- mardi 22 avril à 20h : conférence de Laura Petersell “pour une sécurité sociale de l’alimentation” organisée par la CGT à la Bourse du travail d’Angers.
- du mardi 22 au vendredi 25 avril : Festival Étudiant Contre le Racisme et les Discriminations à Angers (voir le programme et l’article du site du NPA49.
- samedi 26 avril de 15h à 24h : Fête de LO à Trélazé, salle Aragon. Débat avec N. Arthaud à 17h30.
- jeudi 1er mai : manifestations de lutte à 10h30 à Angers (pl. Imbach), Saumur (pl. Bilange), Segré (pl. du port) et à 10h à Cholet (pl. Travot)
- samedi 3 mai de 15h à 16h30 : Rassemblement de solidarité avec le peuple palestinien et point d’information. Place du Ralliement à Angers.
- mardi 13 mai : journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC
- samedi 17 mai à 11h/14h... : Village et marche des fiertés à Angers : « Face aux réacs et à l’extrême droite, Nous sommes luttes et résistances ». Programme complet sur quazar.fr/pride-angers.
- samedi 17 mai de 12h à 24h : Fête de l’Huma-49 à Trélazé, salle Aragon.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
Le 18e Congrès Mondial de la 4e Internationale qui s’est tenu en ce début d’année 2025 a adopté une version actualisée de son manifeste écosocialiste. Il est en ligne sur le site de la 4e Internationale, intitulé Manifeste pour une révolution écosocialiste – Rompre avec la croissance capitaliste. La 4e Internationale veut ainsi contribuer à la formulation d’une perspective révolutionnaire capable d’affronter les défis du 21e siècle, alors que les crises multiples du capitalisme mettent l’humanité toute entière en danger. Cette perspective écosocialiste s’inspire des luttes sociales et écologiques, et des réflexions critiques authentiquement anticapitalistes qui se développent dans le monde.
Samedi 3 mai à 15h un nouveau rassemblement de solidarité avec le peuple palestinien s’est tenu Place du Ralliement à Angers, avec environ 130 personnes. Désormais, ces rassemblements ne seront plus hebdomadaires mais mensuels, le premier samedi de chaque mois. Bien sûr, si l’horreur vécue chaque jour par les Gazaoui·e·s prenait une dimension nouvelle, des rassemblements ou manifestations intermédiaires seraient immédiatement convoquées. Car l’horreur est là, le génocide est en marche, sans que les bourgeoisies occidentales - prétendument garantes des droits humains - n’agissent le moins du monde. Au contraire, comme le souligne un communiqué de l’AFPS qui a été lu pendant le rassemblement, les responsables du génocide sont accueillis en alliés. Netanyahou peut fouler le sol hongrois avant de s’envoler pour les USA sans que le mandat d’arrêt de la CPI ne puisse l’atteindre. Et le gouvernement de droite et de droite extrême français se permet d’accueillir le ministre des affaires étrangères de l’État d’Israël sans envisager la moindre sanction contre cet État criminel. Face à cette complicité de génocide, face aux entraves à la solidarité que l’État français ne cesse de mettre en place, continuons à soutenir le peuple palestinien !
Dans une Lettre ouverte/pétition au Directeur Général de Savoirs Plus, les clients de la librairie Contact et de la SADEL s’insurgent contre la décision dudit DG du groupe “Savoirs Plus” de supprimer 53 emplois sur 150 et de fermer les deux coopératives angevines (d’autres fermetures à Nantes, Orveau, etc. sont prévues). Il s’agit d’une attaque en règle contre le système des SCOP. Le DG a organisé la division des salarié·e·s via des primes et augmentations ciblé·e·s, ou en ne transmettant pas d’informations sur les comptes avant les AG en visio : tout l’arsenal usuel des liquidateurs d’entreprise... Mercredi 2 avril, une réunion de soutien aux salarié·e·s s’est tenue à la Bourse du travail, qui a réuni 300 personnes et appelé à être encore plus nombreux à participer aux réunions de mobilisation, à faire bouger les services de la culture angevins et à payer un avocat afin de contrer ce DG qui n’a pas agi légalement. Des flyers d’inscription (5 € minimum) sont dispos à la librairie Contact. Ne laissons pas fermer Contact et la SADEL !
- Le Pen exclue de la présidentielle : bon débarras ! (01/04/2025)
- Agression antisémite du rabbin d’Orléans : Unité contre tous les racismes ! (25/03/2025)
- Arrêt immédiat des bombardements à Gaza ! (19/03/2025)
Le 6e Congrès du NPA-l’Anticapitaliste s’est tenu du 28 au 30 mars dans un contexte international et une situation économique et écologique particulièrement lourde de conséquences pour les peuples, les travailleurEs et la jeunesse. L’instabilité du capitalisme pousse partout à la montée des fascismes, du racisme et des guerres. Le NPA-l’Anticapitaliste prendra toute sa part aux résistances face aux défis ouverts par cette situation !
- Lire la suite de la déclaration du Congrès.
Jeudi 20 mars, la Mobilisation de l’intersyndicale des retraité·e·s pour l’accès aux soins de toutes et tous et pour la reconquête de la Sécu a réuni au Jardin du Mail plus d’une centaine de personnes à Angers. Des rassemblements de l’intersyndicale CGT CFTC CGC FSU Solidaires FGR LSR ont également eu lieu à Cholet et Saumur, qui ont réuni plusieurs dizaines de retraité·e·s.
Le même jour, c’est également près de cent personnes qui se sont rassemblées devant le théâtre Le Quai à Angers. Mais, cette fois, c’étaient les travailleurs et travailleuses du secteur culturel (mise en scène, comédien·ne·s, musique, danse...) en lutte contre les coupes budgétaires (et notamment celles de la Région, décidées de façon autoritaire et étroitement comptable par la grande admiratrice du « génial » Elon Musk qu’est la présidente C. Morançais). Le mouvement s’inscrivait dans le cadre d’un appel national (certaines radios étaient en grève, comme France Culture par exemple). Comme l’a dit un des intervenants, il faut se rassembler, et se mobiliser sur le long terme pour pouvoir contrer le prochain coup bas. Résistance !
« Nous sommes méfiants pour de bonnes raisons ! ». C’est ainsi que débute le Communiqué élaboré par la commission communication issue de l’AG du 6 mars 2025 des salarié·e·s de l’aide sociale à l’enfance du Maine-et-Loire. Et leur « méfiance » vis-à-vis de la politique d’« appels à projets » mise en œuvre par le Conseil départemental (CD49) et sa Morençais locale, Florence Dabin, s’appuie sur leur refus de la destruction de la protection de l’enfance à laquelle cette politique néolibérale conduit inévitablement. Les conditions d’accueil et d’accompagnement découragent les professionnel·le·s qui quittent en masse la protection de l’enfance. Les recrutements deviennent impossibles. Surtout, les salarié·e·s refusent que des centaines d’enfants soient en attente d’un placement et des dizaines de familles en attente de l’aide décidée par les Juges. Iels se mobilisent et, en campant devant le CD49 mercredi 12 et jeudi 13 mars, entendent le faire savoir !