Après un premier rassemblement de près de 500 personnes, ce sont environ 2000 personnes (dont beaucoup de jeunes) qui ont manifesté dans le centre-ville d’Angers mardi 9 juin en fin d’après-midi, depuis le château jusqu’au Palais de justice, à l’appel du tout nouveau collectif Black Lives Matter d’Angers et d’associations, syndicats et partis démocratiques et antiracistes. Comme la précédente, cette manifestation était interdite mais la police n’a pas montré le bout du nez ; il n’y a donc pas eu d’incidents. L’état d’urgence sanitaire ne peut décidément plus guère servir à contenir la colère populaire contre l’ordre injuste du monde capitaliste !
Un premier rassemblement angevin contre les violences policières et le racisme s’est tenu lundi 8 juin devant la préfecture. Près de 500 personnes ont fait fi de la ridicule interdiction de la préfecture prise au prétexte de la crise sanitaire. Jeunes et militant.e.s associatifs (Collectif Black lives matter, PSN49, Gilets jaunes, syndicat lycéen UNL...) ou politiques (UCL -qui était à l’initiative du rassemblement-, LO, NPA, FI...) y ont pris la parole avec une grande diversité d’approches mais une grande écoute mutuelle et une vraie convergence dans les objectifs : mettre fin à un système insupportable de violence et d’oppression. Justice pour George Floyd ! Justice pour Adama ! Justice pour toutes et tous !
Environ 400 personnes se sont rassemblées devant le CHU d’Angers ce jeudi 4 juin, avec des prises de parole de FO (qui a rappelé toutes les revendications), SUD, CGT, CFTC et gériatrie. De nombreux militant.e.s (Cité jaune, FI, UCL, JC, NPA, LO, UNEF...) étaient également présent.e.s. Des mobilisations ont également eu lieu au CESAME de Ste Gemmes (100 personnes) et au CH de Saumur (60 personnes). Des signes des plus encourageants pour la mobilisation nationale du mardi 16 juin ! Nous publions ici l’appel unitaire national de ce jour à cette grande mobilisation.
De Minneapolis à Paris, la crise sanitaire a accéléré la restriction des libertés, aggravé la stigmatisation des pauvres et libéré les énergies nauséabondes de la xénophobie et du racisme. L’assassinat de Georges Floyd et la violente répression des mobilisations contre ce crime d’État montre les enjeux de cette séquence. C’est ce qu’ont compris les dizaines de milliers de personnes qui ont répondu ce mardi soir à l’appel à manifester devant le parvis du tribunal de Paris pour exiger que justice soit rendue pour tous les George Floyd et Adama Traoré qui ont été victimes de policiers.
Jeudi 4 juin, à l’appel de l’intersyndicale FO-CGT-Sud, le personnel du CHU d’Angers est appelé à débrayer à 12H en se rassemblant devant l’entrée de la maternité. À Saumur, le CH débraye à 13h30 à l’appel de CGT, FO et SUD. Les agents du CESAME quant à eux se mobiliseront aussi ce jeudi 4 juin, entre 13H et 15H, devant l’administration, à l’appel des syndicats CGT et FO. Le NPA 49 apporte tout son soutien à cette première action gréviste des personnels de santé à Angers depuis le début du déconfinement !
Ce 28 mai, l’intervention du Premier ministre a été un véritable numéro d’autosatisfecit de la part du pouvoir. Les indicateurs du recul de la pandémie seraient bons, meilleurs que ce qui était attendu à ce qu’il paraît. Et qu’importe que, pour faire cette belle démonstration, Philippe, Véran et Blanquer tordent le cou à la réalité… Près de 29 000 morts depuis le début de cette catastrophe sanitaire, des morts sans aucun doute dus au retard à l’allumage des mêmes qui aujourd’hui font les fiers…
Depuis le lundi 11 mai, une mobilisation pour imposer que des moyens soient accordés à la santé a démarré. Des rassemblements de soignant.e.s, accompagné.e.s de celles et ceux qui les soutiennent, ont eu lieu à Toulouse et à l’hôpital pour enfants de Paris Robert-Debré, avant de s’étendre dans plusieurs hôpitaux, dans la perspective d’une grande journée de mobilisation pour la santé mardi 16 juin. Le développement d’un tel mouvement ouvre la possibilité d’une lutte sociale d’ampleur qui peut causer bien des soucis à Macron et à ses amis.
Il y a urgence à discuter des revendications pour faire face à la situation : interdiction des licenciements et réduction massive du temps de travail, mise à disposition de tests contre le virus et réquisition des entreprises pharmaceutiques, création d’un million d’emplois dans la fonction publique, en particulier dans la santé… Au niveau local comme national, l’heure est à la construction de l’unité de la classe ouvrière et de ses organisations (syndicats, associations et forces politiques).
Lundi 11 mai, la première journée de « déconfinement » a été un fiasco pour le gouvernement. Les médias ont beau dire que cela s’est fait « presque en douceur et sans cohue dans les transports », les photos prises à 6 heures du matin ne peuvent pas cacher la réalité de la promiscuité dans les métros et les bus aux heures de pointe. La raison est que ce 11 mai a été l’occasion pour le patronat d’exercer une pression importante sur toutes et tous les salarié.e.s afin d’imposer un retour au boulot de celles et ceux qui étaient jusqu’ici à domicile.
Pour assurer la reprise de l’accumulation capitaliste et de la vente des marchandises, le ministère du travail a édité un « protocole national de déconfinement pour les entreprises pour assurer la santé et la sécurité des salariés ». Le matraquage médiatique a donné l’impression de mesures contraignantes pour les entreprises et rassurantes pour les salarié.e.s. Si on regarde dans le détail, il n’en est évidemment rien. Analyse...
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- samedi 15 novembre à 14h30 : Conférence d’Agnès Levallois, autrice de « Le livre noir de Gaza », Centre Jean Vilar à Angers.
- samedi 22 novembre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du Ralliement à Angers (lieu à confirmer).
- samedi 29 novembre : journée mondiale de solidarité avec la Palestine et
manifestation à 14h à Paris, place de la République. Départ en autocar organisé par l’AFPS49 : Inscriptions sur helloasso à 35€.
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Les militant·e·s et sympathisant·e·s du NPA49 saluent la mémoire de Stéphane Corbin, figure incontestée de la lutte pour l’égalité des droits des LGBTI en Maine-et-Loire, président de Quazar de 2008 à 2013 et de 2020 à 2023, animateur des marches des fiertés qui chaque année réunissent à Angers des milliers de personnes, dont une grande majorité de jeunes. Les obsèques de Stéphane se tiendront vendredi 31 octobre à 14h, église Saint-Martin-des-Champs à Angers. Salut à toi, Stéphane !
Un nouvel exemple vient d’être donné des liens étroits entre le groupuscule d’extrême droite Red-Angers et « Les Blancs de l’Ouest », charcutiers-entrepreneurs nationalistes chouchoutés par la municipalité d’Angers (ils ont un stand aux Halles Biltoki). Depuis octobre en effet, la personne embauchée pour tenir le stand aux Halles Biltoki et dans les marchés de Bouchemaine et Chalonnes, n’est autre qu’un néo-nazi connu pour avoir été un ambassadeur du Red lors de rassemblements fascistes (récupération honteuse du meurtre de la jeune Lola, « marche [néonazie] de Lukov » en Bulgarie, Légion hongroise, Academia Christiana, Institut Iliade, etc.) Le RAAF vient de publier à son propos un article instructif que l’on peut lire ICI.
Il y a aujourd’hui 82 ans que le résistant internationaliste nantais Robert Cruau était abattu à Brest par la Gestapo. Huit décennies après sa mort, Robert Cruau reste pour beaucoup un inconnu. Il fut pourtant un militant ouvrier internationaliste exceptionnel. Son histoire exemplaire reste à écrire. Lire la suite ici.
Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !