Environ cent salariEs de Thomson se sont rassemblés devant la Préfecture d’Angers en début d’après-midi, jeudi 23 août à l’occasion d’une réunion du groupe de travail réunissant État, entreprise et intersyndicale (ainsi que les élus locaux), pour exprimer leur refus de toute liquidation du site d’Angers et interpeller aussi bien Technicolor que le gouvernement, à qui ils et elles demandent de prendre ses responsabilités. Il ne reste en effet que 14 jours avant la date du 6 septembre qui pourrait voir la liquidation judiciaire de l’entreprise par le tribunal de commerce de Nanterre.
Pour une université d’été du NPA réussie, il faut s’inscrire nombreuses et nombreux au plus vite. Il est très important que cette année l’UE soit réussie, car il s’agit de la première apparition du NPA à la rentrée, d’un des moments les plus agréables de l’année pour apprendre, débattre, discuter et échanger avec des camarades de toute la France et du monde entier. La plaquette avec toutes les informations pour s’inscrire est ICI
Enfin une manifestation populaire place de l’Étoile : près de 1500 salariéEs des entreprises de l’automobile ont manifesté ce mercredi 25 juillet devant le siège de PSA avant de converger vers l’Arc de Triomphe à la mi-journée, promettant à leur patron de devenir « son cauchemar ». Des délégations de Sanofi et d’Air France sont venus s’associer à la mobilisation des PSA d’Aulnay.
Dans un texte inédit, la grande figure du mouvement ouvrier angevin que fut Maurice Poperen évoque la période de la Première Guerre mondiale et l’Entre-deux-guerres en Anjou (jusqu’à la scission syndicale de 1948 entre la CGT et Force Ouvrière). Maurice Poperen est décédé en février 1991, à l’âge de 93 ans. Son article est présenté et annoté par Frédéric Dabouis pour le CESA (Cahier n°3).
Depuis hier, le couperet patronal est tombé chez PSA : arrêt de la production à Aulnay en 2014 et suppression de 8.000 emplois en France. La fermeture annoncée de l’usine d’Aulnay peut, au-delà de l’usine, du groupe PSA et du secteur automobile, cristalliser l’urgence à coordonner les luttes, à lutter ensemble contre les licenciements et les suppressions d’emploi. C’est un objectif à construire, dès maintenant.
Mercredi 4 juillet au matin, avec le soutien d’une demi-douzaine d’enseignants solidaires, une trentaine d’EVS/AVS se sont rassemblées devant l’Inspection académique d’Angers, dont beaucoup de femmes de plus de 50 ans, qui auraient droit normalement au renouvellement de leurs contrats... si ceux-ci étaient financés par l’État. Or celui-ci n’a annoncé, pour le moment, que le renouvellement des AVS et pas celui de tous les EVS...
Une centaine de salariéEs angevinEs de l’usine Thomson-Technicolor ont manifesté ce jeudi 28 juin devant le tribunal de commerce de Nanterre qui revenait sur le placement en redressement judiciaire de l’usine au début du mois. Le tribunal a prolongé la date de clôture des offres de reprise au 24 juillet et prononcé la poursuite d’activité de l’usine et de ses 350 salariés jusqu’à une nouvelle audience le 6 septembre. Récit et Analyse
À l’initiative d’Attac et de la Fondation Copernic, des responsables associatifs, syndicaux et politiques (dont Olivier Besancenot et Christine Poupin) et des chercheurs lancent une lettre ouverte à François Hollande : “Non au Pacte budgétaire, pas d’Europe sans citoyens !”, demandant l’organisation d’un débat tranché par un référendum.
- Merci de la signer et de la faire circuler largement autour de vous !
Exit les UMP Charette et Janneteau en Anjou ! Et à à l’Assemblée le PS rafle une majorité des sièges. Cependant la forte abstention démontre que, si la droite est rejetée, la population n’accorde pas une grande confiance dans le nouveau parti majoritaire pour combattre l’austérité imposée par les capitalistes... En Grèce, Syriza échoue de peu devant la droite, et la crise politique va continuer. En France comme en Grèce, une course de vitesse s’engage entre la gauche radicale qui veut combattre l’austérité et l’extrême-droite dont le poison se répand avec la croissance des inégalités sociales. Le NPA s’adresse à toutes les forces politiques, syndicales, associatives, à toutes celles et ceux qui refusent les politiques d’austérité pour discuter ensemble des moyens de constituer une opposition de gauche à un gouvernement Hollande qui n’a pas hésité à soutenir la droite grecque contre Syriza.
Dans un communiqué de presse fait au soir du 1er tour des élections législatives de 2012, le NPA 49 commente les résultats électoraux et appelle à battre la droite au 2e tour et à chasser les candidats angevins de l’UMP. Pour autant, dès le 18 juin, il faudra que toute la gauche de gauche s’unisse pour empêcher que se poursuivent les politiques d’austérité dictées par les dirigeants capitalistes. Texte du communiqué et analyse...
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- samedi 21 juin à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
- L’Iran attaqué, Israël impuni : la voix des peuples étouffée (13/06/2025)
- Non à la dissolution de la Jeune Garde antifasciste (12/06/2025)
- Sommet sur les Océans, beaucoup d’écume pour rien ! (11/06/2025)
- La Californie reprend la rue contre Trump et ses raids racistes (10/06/2025)
- Soutien à la flottille de la liberté ! (09/06/2025)
- Libération immédiate des prisonnier·es politiques de Kanaky ! (04/06/2025)
- Meurtre raciste dans le Var : jusqu’à quand va-t-on compter les morts ? (02/06/2025)
- Le gouvernement est islamophobe, on le savait ! (02/06/2025)
- À Alès, à Montpellier, comme ailleurs, ripostons dans l’unité à la violence de l’extrême droite ! (02/06/2025)
Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.
« Folie des grandeurs », « Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Boeuf », le dernier numéro du trimestriel “La Topette” épingle avec justesse les projets immobiliers de la Cie Béchu regroupés derrière le slogan “Imagine Angers”. Car, au-delà de son projet sous-jacent de gentrification de la ville et de mise à l’écart des classes populaires, les fiascos s’y accumulent. Dernier en date selon Ouest-France du 26/04/2025, le dôme de verre au pied du prétentieux bâtiment “Métamorphoses”, qui était censé devenir une serre « méditerranéenne » et un alibi écologique, qui ne va plus être qu’un espace pour « événements » (sic) à climatiser à grands frais... “La Topette” dresse un état des lieux du reste : flop du musée des collectionneurs qui (heureusement !) ne verra probablement jamais le jour près du théâtre “Le Quai”, projets radicalement modifiés en cours de route (“Quintessence”, “Climax”), constructions au rabais comme avec “Arborescence” dont les caves ont été délibérément laissées inondables (avec pour conséquence en cas de crue de rendre hors service les ascenseurs, notamment pour les retraité·e·s qui y sont logé·e·s à prix d’or), etc. Bref, tout est à l’image de la dalle de béton engazonnée pompeusement baptisée “Cœur de Maine”, qu’il a fallu entourer de barrières (très laides de surcroît) pour y éviter les « débordements » populaires... Spéculation immobilière d’une part, laissez-faire de la municipalité d’autre part. C’est aussi cela, le bilan peu imaginatif de la maison Béchu...