Une table ronde qui s’inscrivait dans une animation thématique sur la citoyenneté (« Comment être citoyen aujourd’hui ? ») a été organisée mercredi 7 mars par la MJC de Saumur et animée par Jean Yves BRETEAU directeur d’antenne de Radio ALPA, en présence d’Olivier GRATACAP, sociologue. Une dizaine d’organisations politiques avaient répondu à l’invitation : CAP21, EELV, LO, MODEM, NPA, PCD, PCF, PG, PRG et PS). Elle est podcastable sur le site de la MJC.
Les suppressions de postes dont a été victime le Centre de Santé Mentale Angevin en 2009 n’auront pas suffi ; l’austérité budgétaire imposée par l’Agence Régionale de Santé (ARS) se traduit aujourd’hui par l’annonce de la fermeture du centre de jour de Trélazé avant l’été. Réunis en assemblée générale, les agents du secteur 2, avec leurs syndicats CGT et FO ont dénoncé cette régression. La mobilisation se construit pour exiger le maintien du centre de jour à Trélazé.
Le NPA49 avait invité Christine Poupin, porte-parole nationale du NPA, à animer une réunion publique à Angers (sous la forme conviviale d’un buffet-débat), le vendredi 2 mars à partir de 19h, salle Paul Bert (12 Rue d’Assas - 2, rue Edgar-Quinet). Il s’agissait de présenter les objectifs et les enjeux de la campagne présidentielle de Philippe Poutou. Une trentaine de personnes y a participé activement.
Près de 800 personnes ont manifesté à Angers (450), Cholet (>150), Saumur (150) et Segré, mercredi 29 février, dans le cadre de la journée de mobilisation interprofessionnelle contre l’austérité en France et en Europe à l’appel de la Confédération européenne des syndicats et, localement, de la CGT, de Solidaires, de la FSU et de l’UNSA. Certes, c’est très insuffisant au regard de la riposte nécessaire. Mais dans l’ambiance générale anesthésiante (induite à la fois par la crise, la défaite de 2010 sur les retraites et la période pré-électorale), cette mobilisation montre que la rue n’a pas dit son dernier mot.
Mardi 28 février, soixante travailleurs sociaux se sont réunis à la bourse du travail à l’appel des salariés du CHRS Béthanie, de Promo Jeunes 49, du VSE (Foyer de l’Enfance) et du syndicat Sud Santé Sociaux 49. Un signe indubitable que la mobilisation ne faiblit pas. Une action devrait avoir lieu mardi 13 mars de 11h à 14h devant le conseil général et la préfecture, alors que le préfet reçoit les directeurs de CHRS sur le plan logement.
Compte rendu de l’AG...
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Alors que l’austérité capitaliste frappe violemment tous les peuples d’Europe, le manque de réponse unitaire des syndicats et de plan de riposte coordonnée pèse très négativement. Cependant, l’intersyndicale CGT-FSU-Solidaires-UNSA appelle mercredi 29 février à la journée de mobilisation interprofessionnelle contre l’austérité en Europe organisée par la CES (Confédération européenne des syndicats). Dans le 49, des manifestations auront lieu à 10h30 à ANGERS (place du Ralliement), CHOLET (place Travot) et SAUMUR (place de la Mairie) et à 16h à SEGRÉ (place du port).
Le sous-marin nucléaire est-il une marque triomphante de l’avenir poussant dans l’Angers Loire valley ? À lire les proses des collectivités locales du 49, on pourrait presque se poser cette question absurde. La folie des “marques” frappe une à une les communes qui veulent se “vendre” dans la guerre économique et enrôler leurs populations dans ce conflit. Ce qui n’exclut pas, comme à Cholet, le recours aux bonnes vieilles méthodes militaristes et d’embrigadement de la jeunesse...
La colère du secteur social angevin contre le manque de moyens, la dictature managériale, les menaces sur l’emploi s’exprime maintenant publiquement, en particulier par la grève. C’est déjà le 10e jour de lutte au centre d’hébergement et de réinsertion sociale Bon Pasteur - Béthanie. Une bonne partie des 150 salariés du foyer départemental de l’enfance (Village Saint-Exupéry, rue de Frémur à Angers) a cessé le travail il y a huit jours. Les 24 salariés de Promojeunes (association d’insertion qui a déposé son bilan il y a un mois) exigent des solutions pour leurs emplois. Le NPA49 soutient de tout cœur ces mouvements contre les conséquences directes de la politique d’austérité capitaliste.
Par un froid glacial, près de 250 personnes se sont rassemblées mercredi 8 février après-midi devant la préfecture de Maine-et-Loire. Il s’agissait, à l’appel de l’intersyndicale du premier degré (SNUIPP-FSU, SUD-Education, FO, SGEN-CFDT, UNSA), de protester contre la nouvelle vague de suppressions de postes qui touche l’éducation nationale. Dans le département, pas moins de 51 postes sont censés devoir disparaitre.
À l’appel d’ATTAC, de la FSU et de Solidaires, un grand débat public était organisé en soirée du mardi 31 janvier 2012, salle Thiers-Boisnet à Angers, avec Thomas COUTROT, économiste et co-président d’ATTAC France Bernard FRIOT sociologue et économiste : « L’austérité, une stratégie pour nous faire payer la dette ! ». Environ 240 personnes y ont participé, avec beaucoup d’attention et de questions. Une grande campagne unitaire contre la dette et l’austérité commence en Anjou !
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- samedi 21 juin à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
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Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.
« Folie des grandeurs », « Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Boeuf », le dernier numéro du trimestriel “La Topette” épingle avec justesse les projets immobiliers de la Cie Béchu regroupés derrière le slogan “Imagine Angers”. Car, au-delà de son projet sous-jacent de gentrification de la ville et de mise à l’écart des classes populaires, les fiascos s’y accumulent. Dernier en date selon Ouest-France du 26/04/2025, le dôme de verre au pied du prétentieux bâtiment “Métamorphoses”, qui était censé devenir une serre « méditerranéenne » et un alibi écologique, qui ne va plus être qu’un espace pour « événements » (sic) à climatiser à grands frais... “La Topette” dresse un état des lieux du reste : flop du musée des collectionneurs qui (heureusement !) ne verra probablement jamais le jour près du théâtre “Le Quai”, projets radicalement modifiés en cours de route (“Quintessence”, “Climax”), constructions au rabais comme avec “Arborescence” dont les caves ont été délibérément laissées inondables (avec pour conséquence en cas de crue de rendre hors service les ascenseurs, notamment pour les retraité·e·s qui y sont logé·e·s à prix d’or), etc. Bref, tout est à l’image de la dalle de béton engazonnée pompeusement baptisée “Cœur de Maine”, qu’il a fallu entourer de barrières (très laides de surcroît) pour y éviter les « débordements » populaires... Spéculation immobilière d’une part, laissez-faire de la municipalité d’autre part. C’est aussi cela, le bilan peu imaginatif de la maison Béchu...