Le collectif angevin « d’Égal à Égales » d’organisations associatives, syndicales et politiques (ATTAC, Collectif Émancipation, MFPF, Quazar , LDH, AL, NPA, PG, EELV, FSU, Solidaires...) a organisé un grand évènement féministe à Angers au mois de novembre 2011, date anniversaire de la loi Veil sur l’avortement : le Festival « d’Égal à Égales » (dont on peut encore écouter le clip de présentation). Inauguré vendredi 18 novembre par un débat nourri avec Annick Coupé (Solidaires) et Christine Bard (historienne du féminisme) devant plus de 200 personnes massées salle Thiers-Boisnet, il s’est poursuivi le lendemain au même endroit, ponctué par une manifestation de 250 à 300 personnes en centre-ville. Compte-rendu, photos, liens vers les enregistrements des débats et vers le reportage de FR3..
“Un toit, c’est un droit ! Un toit, c’est la loi !” Un rassemblement d’une cinquantaine de personnes s’est tenu samedi 12 novembre à 15h, place du Ralliement Angers à l’appel du collectif “Urgence un toit !” (DAL 49, Les francas, LDH 49, collectif 49 des droits de l’enfant, Soleils 49, UD CGT 49, Sud santé sociaux 49, Sud éducation 49, Solidaires 49, NPA 49, FASE 49). Un tract a été distribué à cette occasion rappelant les urgences en matière de logement social, notamment en Maine-et-Loire.
Afin de préserver le travail des paysans, notre alimentation et notre environnement, le NPA exige le retrait de la loi visant à taxer les semences de ferme. Il soutient l’Appel de 18 organisations et coalitions paysannes environnementales et de la société civile à se rassembler samedi 19 Novembre à 9h, à Angers, place du Pilori (Télécharger le tract d’appel) et jeudi 24 Novembre à 10h devant l’Assemblée nationale.
Le Premier Ministre F. Fillon vient d’annoncer un nouveau plan de rigueur pour satisfaire les banquiers, les actionnaires et les agences de notation. Le NPA propose à l’ensemble de la gauche, sociale et politique, de se réunir pour organiser une riposte sur le terrain des mobilisations.
Dans son intervention télévisée du 27 octobre, Sarkozy a eu le front de prétendre avoir évité la “catastrophe” grâce à l’accord de Bruxelles de l’Union européenne (UE). Or celui-ci ne résout rien et annonce encore plus d’austérité, jusqu’à l’insupportable (ce qu’illustre à sa manière l’épisode du référendum grec sur l’accord, coup de poker désespéré du premier ministre Papandreou confronté à l’amplification de la crise politique et sociale). Face au risque de voir les peuples se dresser les uns contre les autres, sous prétexte que les uns paieraient pour les autres, il faut une autre Europe !
Ce 26 octobre, le Collectif national pour un audit citoyen de la dette publique publie son appel constitutif. Il invite tous les citoyens à signer en ligne ou sur papier cet appel et à s’engager dans la démarche de l’audit citoyen pour que la dette publique fasse enfin l’objet d’un vrai débat démocratique, au plan local, national et européen. Le Collectif pour un audit citoyen est composé d’une vingtaine d’organisations syndicales et associatives, et soutenu par plusieurs formations politiques. Il tiendra une conférence de presse à Nice, le 2 novembre à 12h, lors de l’alter-forum qui précèdera et contestera le G20.
À l’appel de la Coordination Antinucléaire Ouest et du Réseau "Sortir du nucléaire", ce sont près de 20.000 personnes qui ont manifesté à Rennes contre le Nucléaire et pour l’arrêt immédiat des chantiers EPR et THT. Philippe Poutou, candidat du NPA aux présidentielles, Christine Poupin, porte-parole du NPA, et des militants du NPA de Bretagne, des Pays de Loire et de Normandie y ont défendu la sortie du nucléaire en dix ans et des choix énergétiques radicalement anticapitalistes.
Plus de 2 100 manifestants ont défilé en Maine-et-Loire le 11 octobre (1 600 à Angers ; 320 à Cholet ; 160 à Saumur ; 70 à Segré). En l’absence de tout appel intersyndical à la grève, c’est une bonne surprise, un signe de la combativité enfouie des salariés, et un encouragement à développer la mobilisation contre les politiques d’austérité (de destruction des acquis sociaux) au service des capitalistes.
- Toutes et tous le samedi 15 octobre à la Manifestation régionale de Rennes Contre le Nucléaire et pour l’arrêt immédiat des chantiers EPR et THT ! Le NPA49 se joint à l’appel de la Coordination Antinucléaire Ouest et du Réseau "Sortir du nucléaire". Exigeons par notre mobilisation la mise en place d’un plan de sortie du nucléaire en moins de 10 ans : c’est possible et, comme l’a montré le tragique exemple de Fukushima, c’est urgent !
- voir l’article de Vincent Gay sur le site national du NPA
La lettre du 5 août de Trichet-Draghi (BCE) à Berlusconi a été dévoilée intégralement le 30 septembre par le Corriere della Sera et traduite le même jour sur le site de Challenges/Le Nouvel Observateur. Le contenu comme la forme confirment s’il en était encore besoin que les instances suprêmes du capitalisme, “indépendantes” de tout contrôle démocratique, dictent leur politiques au gouvernement et même aux parlements. Et ce pour le plus grand profit de la classe possédante à qui les États doivent maintenant brader les derniers biens et services publics encore existants. Texte et analyse...
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- samedi 21 juin à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
- L’Iran attaqué, Israël impuni : la voix des peuples étouffée (13/06/2025)
- Non à la dissolution de la Jeune Garde antifasciste (12/06/2025)
- Sommet sur les Océans, beaucoup d’écume pour rien ! (11/06/2025)
- La Californie reprend la rue contre Trump et ses raids racistes (10/06/2025)
- Soutien à la flottille de la liberté ! (09/06/2025)
- Libération immédiate des prisonnier·es politiques de Kanaky ! (04/06/2025)
- Meurtre raciste dans le Var : jusqu’à quand va-t-on compter les morts ? (02/06/2025)
- Le gouvernement est islamophobe, on le savait ! (02/06/2025)
- À Alès, à Montpellier, comme ailleurs, ripostons dans l’unité à la violence de l’extrême droite ! (02/06/2025)
Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.
« Folie des grandeurs », « Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Boeuf », le dernier numéro du trimestriel “La Topette” épingle avec justesse les projets immobiliers de la Cie Béchu regroupés derrière le slogan “Imagine Angers”. Car, au-delà de son projet sous-jacent de gentrification de la ville et de mise à l’écart des classes populaires, les fiascos s’y accumulent. Dernier en date selon Ouest-France du 26/04/2025, le dôme de verre au pied du prétentieux bâtiment “Métamorphoses”, qui était censé devenir une serre « méditerranéenne » et un alibi écologique, qui ne va plus être qu’un espace pour « événements » (sic) à climatiser à grands frais... “La Topette” dresse un état des lieux du reste : flop du musée des collectionneurs qui (heureusement !) ne verra probablement jamais le jour près du théâtre “Le Quai”, projets radicalement modifiés en cours de route (“Quintessence”, “Climax”), constructions au rabais comme avec “Arborescence” dont les caves ont été délibérément laissées inondables (avec pour conséquence en cas de crue de rendre hors service les ascenseurs, notamment pour les retraité·e·s qui y sont logé·e·s à prix d’or), etc. Bref, tout est à l’image de la dalle de béton engazonnée pompeusement baptisée “Cœur de Maine”, qu’il a fallu entourer de barrières (très laides de surcroît) pour y éviter les « débordements » populaires... Spéculation immobilière d’une part, laissez-faire de la municipalité d’autre part. C’est aussi cela, le bilan peu imaginatif de la maison Béchu...