La tribune du 27 mars « Plus jamais ça ! Préparons le “jour d’après” » de 18 responsables nationaux d’organisations syndicales (CGT, FSU, Solidaires...), associatives et environnementales (ATTAC, Greenpeace, Oxfam...) vient d’être transformée en pétition en ligne sur les sites des nombreuses organisations signataires. Le collectif Angevins pour le Climat a décidé de la relayer en Maine-et-Loire. Nous reproduisons ici cette pétition et l’Appel qu’elle relaye.
Il est de plus en plus clair que ce gouvernement, comme ceux qui l’ont précédé, porte une lourde responsabilité dans la gestion calamiteuse de la crise sanitaire. Obnubilé par le maintien des profits et la remise en cause de nos acquis sociaux, c’est avec presque un mois de retard qu’il commence à prendre de timides mesures pour faire face au virus. Le revirement du pouvoir ces derniers jours concernant le port de masques - dont la production et l’approvisionnement ont été catastrophiques - illustre cet « amateurisme » aux effets dramatiques.
Pour André Grimaldi, Professeur émérite d’endocrinologie-diabétologie à la Pitié-Salpêtrière, il est temps de s’apercevoir que la santé n’a pas de prix et qu’elle ne doit plus être gérée comme une entreprise commerciale. Il le dit dans une lettre ouverte à ses collègues que nous reproduisons ici.
En dépit du confinement qui frappe en particulier les pays d’Europe, les activités militantes se réorganisent et les débats en ligne fleurissent. Le NPA a ainsi pu improviser un meeting le 1er avril (avec, entre autres intervenants, Philippe Poutou et Olivier Besancenot), tandis que le même jour Daniel Tanuro tenait une conférence sur le site de la Gauche anticapitaliste de Belgique. Nous recensons ici d’autres débats en vidéo ou les textes les plus récents qui rendent compte de la situation en France, en Belgique, en Italie, et plus largement dans le monde.
La question était posée : avec la crise du Coronavirus, Macron avait-il « appris » quelque chose des conséquences terribles des politiques d’austérité et de privatisation de la protection sociale menée par lui et tous ses prédécesseurs ? Il n’a pas fallu attendre longtemps pour avoir la réponse. Un projet de note, rédigée à la demande de l’Élysée par la Caisse des dépôts et consignations et révélée par Mediapart, préconise un « jour d’après » qui ne serait rien d’autre que le « jour d’avant »... en pire.
Suite à l’article de Sonia Shah dans le Monde diplomatique de mars, un début de débat dans la Commission écologie du NPA a posé la question de la pertinence ou pas du lien entre les questions d’environnement et les pandémies. Frédéric Malvaud apporte ici sa contribution.
Contre l’épidémie COVID-19, les mesures radicales indispensables sont connues : dépister massivement, arrêter les activités non indispensables, fournir du matériel, soigner. Mais ce n’est pas le gouvernement qui prend ce chemin. Il va falloir lui rappeler que « Nos vies valent plus que leurs profits ! » Un Meeting sur ce mot d’ordre, avec Olivier Besancenot, Philippe Poutou et Christine Poupin mais aussi des militants du monde du travail et des anticapitalistes d’Italie, de l’État espagnol et d’Algérie se tiendra en ligne et en direct sur Facebook live ou sur YouTube mercredi 1er avril à partir de 19h.
En écho au récent mouvement des universitaires contre la politique néolibérale de la recherche, une interview du docteur Gérard Chaouat, immunologiste, chercheur CNRS, militant au Syndicat national de la recherche scientifique (SNCS-FSU), permet de mieux comprendre pourquoi les recherches sur les coronavirus ont été stoppées au milieu des années 2000. Et pourquoi plus généralement la recherche fondamentale est torpillée par les “appels à projets” qui ne visent qu’utilité marchande à court terme.
L’interdiction des marchés en plein air pour cause de confinement a pris effet mercredi 25 mars. C’est une décision typiquement bureaucratique, s’appliquant partout sans tenir compte des conditions locales d’application des règles nécessaires de distanciation sociale. En revanche, les hypermarchés, supermarchés et leurs déclinaisons de proximité restent ouverts. Or, les règles de distanciation sont loin d’y être toujours appliquées ou applicables. De plus, les systèmes de ventilation de ces lieux clos sont potentiellement propices à une propagation du virus par voie aérienne. Deux poids, deux mesures ?
Nous publions ici le communiqué commun des organisations syndicales départementales CGT, FO, FSU, Solidaires du Maine-et-Loire en date du 24 mars 2020. Celui-ci réaffirme qu’aucune raison de type “économique” ne saurait justifier que des vies soient mises en danger et exige la fermeture des entreprises non essentielles. Il s’élève contre la remise en cause du droit du travail par le gouvernement, qui profite ainsi cyniquement de la crise sanitaire, et exige des moyens de fonctionner et de se protéger pour les personnels de santé.
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- samedi 28 juin à 15h30 : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
Les milliardaires d’extrême droite Bolloré et Stérin ont ouvert leur porte-monnaie afin d’organiser mardi 24 juin un « sommet des libertés » (plutôt un sommet libertarien !) au Casino de Paris. C’est ainsi que la crème du fascisme franchouillard a pu s’autocongratuler et développer ses thématiques libertariennes, socialement régressives et racistes, de Jordan Bardella à Eric Ciotti, de Sarah Knafo à Marion Maréchal, de Nicolas Dupont-Aignan à... Anne-Laure Blin. La députée LR de Saumur-nord avait choisi en 2024 - sans doute pour des raisons électoralistes - de rester à LR plutôt que de rejoindre Ciotti lorsque celui-ci avait signé son pacte faustien avec le RN. Visiblement, elle en a des regrets. Pas étonnant quand on connaît ses prises de position, systématiquement les plus réactionnaires possibles. Et dire que la gauche s’était désisté pour elle l’an passé pour faire barrage au RN !
- Relaxe pour les militantEs indépendantistes Kanak (16/06/2025)
- L’Iran attaqué, Israël impuni : la voix des peuples étouffée (13/06/2025)
- Non à la dissolution de la Jeune Garde antifasciste (12/06/2025)
- Sommet sur les Océans, beaucoup d’écume pour rien ! (11/06/2025)
- La Californie reprend la rue contre Trump et ses raids racistes (10/06/2025)
- Soutien à la flottille de la liberté ! (09/06/2025)
- Libération immédiate des prisonnier·es politiques de Kanaky ! (04/06/2025)
- Meurtre raciste dans le Var : jusqu’à quand va-t-on compter les morts ? (02/06/2025)
- Le gouvernement est islamophobe, on le savait ! (02/06/2025)
- À Alès, à Montpellier, comme ailleurs, ripostons dans l’unité à la violence de l’extrême droite ! (02/06/2025)
Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.