Dans une tribune au « Monde » publiée le 14 avril 2020, quarante-quatre hommes et femmes politiques, intellectuels et militants engagés à gauche lancent un appel pour construire après l’épidémie un monde qui ne repose plus sur un « individualisme égoïste et concurrentiel promu par le néolibéralisme » mais qui propose « des modèles alternatifs ».
Confiner une partie de la population tout en poussant l’autre à retourner au boulot au mépris de toute garantie de santé publique (c’est ce qui se cache derrière la reprise de l’école dès le 11 mai, à l’inverse de toute logique médicale), voilà la feuille de route que nous a promis Macron lundi soir. Faisons tout ces prochaines semaines pour que ce pouvoir ne connaisse pas « les jours heureux » que Macron a fait semblant de nous promettre tout en préparant l’inverse... Et pour construire une société « d’après » qui rompe avec celle « d’avant », qui rompe vraiment avec ce capitalisme productiviste qui détruit la nature et les humains, jusqu’aux moyens sanitaires de les protéger...
Dans une déclaration signée par les organisations européennes de la IVe Internationale, celle-ci revient sur la crise du Covid-19, ses conséquences sanitaires et sociales, et les revendications qu’il faut mettre en avant contre un néolibéralisme qui a préparé le terrain à l’épidémie et se refuse à prendre jusqu’au bout les mesures d’urgence qui s’imposent, notamment en matière d’activités économiques non-essentielles et de protection des salarié·e·s. Nous devons mettre fin à l’ancien monde des profits, des pandémies et du changement climatique, et arrêter la destruction de la vie sur notre planète.
La tribune du 27 mars « Plus jamais ça ! Préparons le “jour d’après” » de 18 responsables nationaux d’organisations syndicales (CGT, FSU, Solidaires...), associatives et environnementales (ATTAC, Greenpeace, Oxfam...) vient d’être transformée en pétition en ligne sur les sites des nombreuses organisations signataires. Le collectif Angevins pour le Climat a décidé de la relayer en Maine-et-Loire. Nous reproduisons ici cette pétition et l’Appel qu’elle relaye.
Il est de plus en plus clair que ce gouvernement, comme ceux qui l’ont précédé, porte une lourde responsabilité dans la gestion calamiteuse de la crise sanitaire. Obnubilé par le maintien des profits et la remise en cause de nos acquis sociaux, c’est avec presque un mois de retard qu’il commence à prendre de timides mesures pour faire face au virus. Le revirement du pouvoir ces derniers jours concernant le port de masques - dont la production et l’approvisionnement ont été catastrophiques - illustre cet « amateurisme » aux effets dramatiques.
Pour André Grimaldi, Professeur émérite d’endocrinologie-diabétologie à la Pitié-Salpêtrière, il est temps de s’apercevoir que la santé n’a pas de prix et qu’elle ne doit plus être gérée comme une entreprise commerciale. Il le dit dans une lettre ouverte à ses collègues que nous reproduisons ici.
En dépit du confinement qui frappe en particulier les pays d’Europe, les activités militantes se réorganisent et les débats en ligne fleurissent. Le NPA a ainsi pu improviser un meeting le 1er avril (avec, entre autres intervenants, Philippe Poutou et Olivier Besancenot), tandis que le même jour Daniel Tanuro tenait une conférence sur le site de la Gauche anticapitaliste de Belgique. Nous recensons ici d’autres débats en vidéo ou les textes les plus récents qui rendent compte de la situation en France, en Belgique, en Italie, et plus largement dans le monde.
La question était posée : avec la crise du Coronavirus, Macron avait-il « appris » quelque chose des conséquences terribles des politiques d’austérité et de privatisation de la protection sociale menée par lui et tous ses prédécesseurs ? Il n’a pas fallu attendre longtemps pour avoir la réponse. Un projet de note, rédigée à la demande de l’Élysée par la Caisse des dépôts et consignations et révélée par Mediapart, préconise un « jour d’après » qui ne serait rien d’autre que le « jour d’avant »... en pire.
Suite à l’article de Sonia Shah dans le Monde diplomatique de mars, un début de débat dans la Commission écologie du NPA a posé la question de la pertinence ou pas du lien entre les questions d’environnement et les pandémies. Frédéric Malvaud apporte ici sa contribution.
Contre l’épidémie COVID-19, les mesures radicales indispensables sont connues : dépister massivement, arrêter les activités non indispensables, fournir du matériel, soigner. Mais ce n’est pas le gouvernement qui prend ce chemin. Il va falloir lui rappeler que « Nos vies valent plus que leurs profits ! » Un Meeting sur ce mot d’ordre, avec Olivier Besancenot, Philippe Poutou et Christine Poupin mais aussi des militants du monde du travail et des anticapitalistes d’Italie, de l’État espagnol et d’Algérie se tiendra en ligne et en direct sur Facebook live ou sur YouTube mercredi 1er avril à partir de 19h.
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- mercredi 17 septembre à 17h30 : Stop au génocide à Gaza ! Rassemblement de solidarité avec le peuple palestinien, place du Ralliement à Angers.
- jeudi 18 septembre : mobilisation intersyndicale contre l’austérité budgétaire. Manifestations à 11h à Angers (place Leclerc), à 10h à Cholet (pl. Travot), Saumur (pl. Bilange) et Segré (pl. du port).
- samedi 20 septembre à 10h30 : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place Jean XXXIII à la Roseraie à Angers.
- dimanche 28 septembre : Mobilisation nationale « pour le climat, la justice, les libertés » à l’appel d’ATTAC et des associations écologistes.
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Entre 230 et 250 personnes contre le massacre à Gaza cet après-midi du samedi 30 août, place du Ralliement, à Angers, avec les organisations habituelles : L’AFPS organisatrice de l’action depuis bientôt 2 ans, Mouvement de la Paix, PCF, JC, Amnesty international, LFI, UCL et NPA-A. Rendez-vous pris, pour samedi prochain.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !
Au Ralliement à Angers le 19 juillet, environ 300 personnes se sont rassemblées pour la Palestine dans l’après-midi, essentiellement des militants de l’AFPS, avec quelques drapeaux du PCF, de la FI, et bien sûr du NPA. À 16h30, un 2e rassemblement, contre les bombardements israéliens en Syrie, a été moins fourni : environ 100 personnes (photo). Il y a eu trois interventions (2 hommes, 1 femme), essentiellement pour défendre l’unité du pays et le refus du sectarisme.
Du “centre” à l’extrême droite, les parlementaires (dont en Maine-et-Loire les 3/4 des sénateurs et 6/7 des députés) ont adopté, avec le soutien du gouvernement Bayrou, la loi Duplomb, un texte téléguidé par l’agro-industrie productiviste, la FNSEA et la Coordination rurale (extrême droite). Cette loi écocide qui va à l’encontre de l’urgence sanitaire et écologique a été dénoncée par la Confédération paysanne, les associations environnementales et maintes instances scientifiques. Une pétition rédigée par une étudiante de 23 ans vient d’être mise en ligne sur le site de l’Assemblée nationale, qui exige son abrogation immédiate. En quelques jours, ce sont déjà plus de 500.000 personnes qui l’ont signée, ce qui impose sa prise en considération par l’Assemblée nationale et surtout montre que cette loi écocide est largement rejetée : elle a du plomb dans l’aile ! Le combat pour son abrogation et pour une autre agriculture ne fait que commencer ! Signons-là massivement !!!
Malgré les vacances d’été, ce sont encore 120 angevin·e·s qui, samedi 12 juillet ont répondu à l’appel hebdomadaire à manifester sa solidarité avec le peuple palestinien. Lors de la prise de parole, ont été dénoncés la scandaleuse répression policière qui a frappé les militant·e·s qui tentaient de déployer des drapeaux palestiniens au passe du Tour de France (au motif que ce drapeau serait “religieux” !!!) ainsi que le “Israël-washing” auquel se livre la direction du Tour de France en y autorisant une équipe israélienne dans le contexte de la guerre génocidaire en cours. Ont également été dénoncées les plateformes d’observation “touristiques”, à la frontière de Gaza, permettant aux quidam de se “régaler” du spectacle des destructions opérées par l’armée israélienne (lire ici). Un poème de Darwich a été lu à la fin : maigre consolation compte tenu du contexte, mais la lutte doit continuer. Prochain RDV samedi 19 juillet au Ralliement !