Depuis plus de trois semaines, une révolte massive se déroule en Iran. Manifestations, occupations, actions de rue, grèves : la protestation s’exprime de multiples façons, aux quatre coins du pays, et constitue ce qui peut déjà être considéré comme une mobilisation historique contre le régime ultra-réactionnaire des mollahs. Il est crucial que, dans tous les pays, le mouvement ouvrier affiche son soutien à la révolte afin de peser sur l’évolution de la situation.
Face à Macron et ses projets destructeurs des droits sociaux, partis de gauche, syndicats et associations démocratiques doivent s’unir dès aujourd’hui pour aller au combat. Dans la continuité de la grève du 29 septembre, nous appelons dimanche 16 octobre à la « marche contre la vie chère et l’inaction climatique » (départ place de la Nation à Paris convoqué à 14h ; départs en car organisés depuis Angers avec inscriptions ICI). Cela doit être une nouvelle étape pour la construction d’une mobilisation victorieuse.
Plus de 2000 personnes (au moins 1500 à Angers, 200 à Cholet, 200 et à Saumur et une centaine attendue à Segré) ont répondu à l’appel de la CGT, de la FSU, de Solidaires et d’organisations de jeunesse à manifester « Pour les salaires, les pensions, les bourses d’études, les minima sociaux » ce jeudi 29 septembre. C’est un premier succès de la rentrée sociale, en dépit de l’absence de FO et des syndicats d’accompagnement. Il importe maintenant de renforcer la mobilisation pour bloquer les attaques du pouvoir contre les conquis sociaux (en particulier, les retraites) et arracher une autre répartition des richesses.
Le 28 septembre était la journée mondiale du droit à l’avortement. En France comme ailleurs, des manifestations ont eu lieu dans de nombreuses villes avec un objectif : se mobiliser pour garantir ou élargir ce droit fondamental. À Angers, le rassemblement à l’appel du planning familial a réuni plus de 150 personnes au Ralliement puis dans les rues du centre-ville. Une nouvelle agression de l’extrême droite a fait flop, de manière encore plus ridicule que la fois précédente. Mais cela renforce la nécessité de combattre pour le droit à l’IVG partout et ici-même !
Dans un contexte mondial d’inflation galopante où des dizaines de millions de travailleuses et travailleurs ont déjà basculé dans la pauvreté, l’offensive capitaliste s’accélère. C’est dans cette logique que Macron ressort du chapeau sa réforme des retraites. Non pas, comme il le prétend, pour financer l’éducation, l’écologie ou la santé, mais pour maintenir les profits des patrons et imposer une régression généralisée. Alors que les prix explosent et que le pouvoir poursuit sa politique pour les riches, il est urgent de reprendre la rue ces prochaines semaines pour imposer une autre répartition des richesses.
Première journée de grève interprofessionnelle pour les salaires de la rentrée 2022, le jeudi 29 septembre est appelé aux niveaux national et départemental par la CGT, la FSU, Solidaires et des organisations de jeunesse (UNEF, FIDL, MNL, VL). Des manifestations sont appelées à Angers (11h au Ralliement), Cholet (10h30, pl. Travot), Saumur (10h, pl. Bilange), Segré (17h30, pl. du port). Nous publions ici l’appel national à ces manifestations qui seront une première riposte aux attaques (assurance chômage, retraites...) d’ores et déjà programmées par les capitalistes et leur gouvernement.
Alors que la gratuité totale des trains, bus et tramways qui existe au Luxembourg depuis 2020 était jusqu’alors restée confidentielle, les récentes décisions de l’Allemagne et de l’État espagnol ont mis sur le devant de la scène, à une échelle jusqu’alors inconnue, la question de la gratuité des transports en commun. Des exemples à faire connaître, en particulier à Angers où le ministre “de la transition écologique” Christophe Béchu et l’ex-écologiste Corinne Bouchoux les récusent obstinément...
Indépendantes de tout gouvernement et de tout impérialisme, des campagnes concrètes (auxquelles est associé le NPA) se construisent en France et en Europe. Elles apportent une aide humanitaire et matérielle à la résistance en Ukraine, à toutes les associations, syndicats, mouvements féministes, écologistes, anticapitalistes qui participent, là-bas, à la résistance sous toutes ses formes contre l’invasion, mais qui luttent en même temps contre les mesures antisociales.
Il y a urgence à sortir du train-train, à débattre et à regrouper les forces militantes, à commencer par celles et ceux qui défendent la transformation révolutionnaire de cette société ou qui voient LFI et l’Union populaire comme une rupture salutaire avec la vieille gauche de gouvernement. Des conditions indispensables pour construire la force politique unitaire et anticapitaliste, écosocialiste, dont nous avons besoin.
Chaque mois de septembre, la même question revient dans les grands médias… et dans les milieux militants : la « rentrée sociale » sera-t-elle agitée ? Sans prétendre faire de pronostics, le contexte global est propice à une contestation populaire du gouvernement et de ses politiques. À nous de tout faire pour que le « troisième tour social », après la présidentielle et les législatives, ait bien lieu, et se solde par une défaite de Macron.
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- jeudi 2 octobre à 18h30 rassemblement de protestation contre les attaques de l’État d’Israël contre la Global Sumud Flotilla. Place du Ralliement à Angers.
- samedi 4 octobre de 14h30 à 18h : débats sur l’agriculture et les enjeux environnementaux. Salle Pelloutier, Bourse du travail d’Angers.
- samedi 4 octobre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du ralliement à Angers.
- lundi 3 novembre à 20h : « Les Antilles empoisonnées », projection-rencontre autour du documentaire de Nicolas Glimois, aux 400 coups à Angers (Festival AlimenTERRE).
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Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE. C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
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À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !
Entre 230 et 250 personnes contre le massacre à Gaza cet après-midi du samedi 30 août, place du Ralliement, à Angers, avec les organisations habituelles : L’AFPS organisatrice de l’action depuis bientôt 2 ans, Mouvement de la Paix, PCF, JC, Amnesty international, LFI, UCL et NPA-A. Rendez-vous pris, pour samedi prochain.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !
Au Ralliement à Angers le 19 juillet, environ 300 personnes se sont rassemblées pour la Palestine dans l’après-midi, essentiellement des militants de l’AFPS, avec quelques drapeaux du PCF, de la FI, et bien sûr du NPA. À 16h30, un 2e rassemblement, contre les bombardements israéliens en Syrie, a été moins fourni : environ 100 personnes (photo). Il y a eu trois interventions (2 hommes, 1 femme), essentiellement pour défendre l’unité du pays et le refus du sectarisme.