Nous reproduisons ici une Tribune cosignée par Ensemble !, le Nouveau Parti Anticapitaliste et Rejoignons-nous, publiée sur le site de Médiapart le 18 février 2023. L’enjeu y est d’approfondir les questions de fond liées au problème des retraites et de défendre la perspective d’une transformation globale du système, d’une transformation révolutionnaire de la société.
Jeudi 16 février, les “retraites aux flambeaux” organisées à partir de 18h ou 18h30 contre la “réforme” des retraites à l’appel de l’intersyndicale ont réuni plus de 3000 personnes à Angers depuis la place du Ralliement, 1800 à Cholet depuis la place Travot, 1400 à Saumur depuis la place Bilange et 200 à Segré devant la sous-préfecture. Ce sont les plus grosses retraites aux flambeaux depuis le début du mouvement. Un succès pour cette étape intermédiaire de mobilisation au milieu des vacances scolaires. Préparons maintenant les 7 et 8 mars et la perspective d’une grève générale reconductible !
Jeudi 16 février sera la 5e journée de mobilisation d’un mouvement historique contre la réforme des retraites. Dans plusieurs villes, notamment à Angers et Cholet, les manifestations de samedi dernier étaient les plus grosses de l’histoire ! Face à cela, Macron et le gouvernement se donnent une image d’intransigeance. Mais comment maintenir une réforme aussi injuste qu’injustifiée alors que 90 % du monde du travail rejette ce projet ? Macron et sa clique ont perdu leur légitimité, mais ont choisi de poursuivre le bras de fer. Ce qui se joue maintenant, c’est le blocage du pays pour mettre en échec la réforme et toute la macronie.
Les manifestations du samedi 11 février à l’appel de l’intersyndicale contre la “réforme” des retraites étaient convoquées à 10h à Segré (pl. du port), à 10h30 à Cholet (pl. Travot), 14h à Saumur (pl. de la République) et Angers (jardin du mail). Elles ont réuni 5300 personnes à Cholet, 400 à Segré, 3500 à Saumur et plus de 16000 à Angers. Il y eut même une manifestation d’une centaine de personnes à Chalonnes ! En dépit des vacances scolaires, ce sont les plus gros rassemblements depuis le début du mouvement !
- Lire Le Nouveau P’tit Anjou Rouge du NPA49 (11/02/2023) distribué en manifestation.
Les nouvelles manifestations de ce samedi 11 février doivent être massives, car dans la rue, ensemble, nous reprenons confiance en notre nombre et plus encore en notre force commune, en nos capacités collectives à résister à la résignation et aux politiques antisociales. En Anjou, elles partiront à 10h à Segré (place du port), à 10h30 à Cholet (place Travot) et à 14h à Angers (jardin du mail) et Saumur (place de la République).
Les grèves et manifestations contre la “réforme” des retraites de Macron-Borne se sont poursuivies mardi 7 février à l’appel de l’intersyndicale. À Angers, depuis la place Leclerc, ce sont 9000 personnes qui ont à nouveau manifesté à partir de 10h. À Cholet, il y en a eu 3000, à Saumur, 2500. C’est un peu moins que le 31 janvier, mais en tant qu’étape avant le samedi 11 février, cela témoigne du haut niveau de mobilisation contre la “réforme”. Il faut maintenant définir des objectifs à la hauteur de l’enjeu : faire battre le gouvernement en retraite !
La mobilisation du 31 janvier a été un succès. Deux millions et demi de personnes ont battu le pavé, dont plus de 22.000 en Anjou : plus que le jeudi 19 janvier ! L’heure est à l’intensification de la mobilisation : battre le fer tant qu’il est chaud, pour mettre en minorité ce gouvernement et imposer le retrait pur et simple de la “réforme”. Les prochaines journées d’action de l’intersyndicale, mardi 7 et samedi 11 février doivent être des leviers pour établir le rapport de forces nécessaire.
Comme partout en France, la mobilisation a de nouveau été très forte en Maine-et-Loire contre le projet Macron-Borne-Ciotti de reculer à 64 ans l’âge d’ouverture des droits à la retraite. Quatre défilés ont eu lieu le matin à Angers, Cholet et Saumur et l’après-midi à Segré :
- à Angers, ce sont à nouveau entre 13000 et 15000 personnes ([syndicats] ; 10500 selon la police) qui ont manifesté, comme le 19 janvier ;
- à Cholet, police et syndicats estiment à 4 500 le nombre de manifestants, soit encore plus que le 19 (entre 3100 [police] et 4000 [presse]) ;
- le nombre est monté à près de 3000 à Saumur (2500 le 19) ;
- plus de 800 à Segré, voire 900 (700 le 19).
L’enjeu est maintenant de construire une mobilisation générale de la population, seule susceptible de faire reculer le gouvernement.
Les chiffres de mobilisation du jeudi 19 janvier ont été historiques, avec 1,2 million de manifestant·e·s selon la police, plus de 2 millions selon l’intersyndicale, des taux de grève très importants (avec aussi une participation exceptionnelle du privé), des mobilisations massives dans toutes les villes. Pendant ce temps, avec un mépris dont ils ont le secret, Macron et une bonne partie du gouvernement étaient en Espagne ! Et la présentation du projet de loi en conseil ministre lundi confirme que leur objectif reste bien de nous faire travailler plus longtemps et pour des pensions moindres !
Contre la “réforme” Macron-Borne-Ciotti des retraites, la mobilisation a été très forte en Maine-et-Loire. Quatre défilés ont eu lieu à Cholet, Saumur et Segré le matin et à Angers l’après-midi. Ils ont réuni respectivement 4000, 2500, 700 et 15000 manifestant·e·s. Au total, ce sont 22.000 personnes qui ont manifesté en Anjou, beaucoup plus que les premières manifestations contre la réforme des retraites de 2010. C’est la déclinaison locale d’une mobilisation nationale exceptionnelle. Ce sont deux millions de personnes qui ont crié NON à la régression sociale voulue par les capitalistes et leurs représentants politiques.
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- jeudi 2 octobre à 18h30 rassemblement de protestation contre les attaques de l’État d’Israël contre la Global Sumud Flotilla. Place du Ralliement à Angers.
- samedi 4 octobre de 14h30 à 18h : débats sur l’agriculture et les enjeux environnementaux. Salle Pelloutier, Bourse du travail d’Angers.
- samedi 4 octobre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du ralliement à Angers.
- lundi 3 novembre à 20h : « Les Antilles empoisonnées », projection-rencontre autour du documentaire de Nicolas Glimois, aux 400 coups à Angers (Festival AlimenTERRE).
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Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE. C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
- Soutien à la flottille pour Gaza, rassemblements partout en France ce soir ! (02/10/2025)
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- Une date de mobilisation maintenant : dégager Macron c’est possible ! (19/09/2025)
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !
Entre 230 et 250 personnes contre le massacre à Gaza cet après-midi du samedi 30 août, place du Ralliement, à Angers, avec les organisations habituelles : L’AFPS organisatrice de l’action depuis bientôt 2 ans, Mouvement de la Paix, PCF, JC, Amnesty international, LFI, UCL et NPA-A. Rendez-vous pris, pour samedi prochain.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !
Au Ralliement à Angers le 19 juillet, environ 300 personnes se sont rassemblées pour la Palestine dans l’après-midi, essentiellement des militants de l’AFPS, avec quelques drapeaux du PCF, de la FI, et bien sûr du NPA. À 16h30, un 2e rassemblement, contre les bombardements israéliens en Syrie, a été moins fourni : environ 100 personnes (photo). Il y a eu trois interventions (2 hommes, 1 femme), essentiellement pour défendre l’unité du pays et le refus du sectarisme.