On ne sait pas encore tout de la réforme des retraites prévues par Macron, mais on sait déjà qu’elle sera désastreuse pour le monde du travail : report de l’âge de départ à au moins 64 ans, avec probablement une augmentation du nombre d’années de cotisations… La logique est toujours la même : nous tuer au travail (l’espérance de vie en bonne santé est de 63 ans en France...) et baisser le montant des pensions. Ça suffit ! Depuis des années, leurs réformes des retraites sont injustes. Il faut stopper cette nouvelle attaque, et revenir à la retraite à 60 ans à taux plein.
Le ministre de la destruction écologique, Christophe Béchu, vient encore de frapper. Il prolonge à nouveau d’un an la dérogation permettant à l’agro-industrie capitaliste d’utiliser des néonicotinoïdes. Et pour justifier cette permissivité écocide, il fait une promesse de Béchu : “Quoiqu’il arrive”, l’année 2023 sera “la dernière” (France Info, le 6/01/2023). Il y a peu de chances que cette “der-des-der” convainque les activistes qui viennent d’asperger son ministère de peinture orange... Non plus que les associations environnementales. Le bilan de celui qui partage son temps entre un ministère fantôme et une pré-campagne électorale à Angers ne cesse de s’alourdir.
Nous relayons ici un appel du Mouvement socialiste russe (RSD) à des actions de solidarité avec les militant·e·s anti-guerre et toutes et tous les emprisonné·e·s politiques de la dictature de Poutine, notamment au cours de la semaine du 19 au 24 janvier. À bas la dictature de Poutine ! À bas la guerre d’agression contre l’Ukraine ! Solidarité avec l’opposition de gauche en Russie !
Nos vœux pour 2023 : réussir à stopper Macron et les siens, à commencer par leur projet de contre-réforme des retraites, pour enfin mettre un coup d’arrêt au rouleau compresseur néolibéral-autoritaire. Pour ne pas perdre notre vie à la gagner, pour reprendre les richesses qu’ils nous ont volées, pour défendre et étendre les services publics, pour imposer une écologie radicale, pour construire les solidarités antiracistes et internationalistes, contre toutes les oppressions : 2023, année de mobilisations !
Vendredi 23 décembre, trois personnes ont été tuées devant le Centre culturel kurde rue d’Enghien à Paris, trois autres grièvement blessées. Un massacre qui s’est produit à quelques jours de la commémoration du 10e anniversaire de l’assassinat en plein Paris de trois militantes kurdes – Rojbîn, Sakine et Leyla – par un nationaliste turc. Une sinistre répétition qu’il faut interroger.
Quelque jours avant l’ouverture de la COP27 à Sharm-el-Sheikh, en Égypte, notre camarade Daniel Tanuro (La Gauche anticapitaliste de Belgique) écrivait que cette conférence serait un « nouveau sommet du greenwashing, du capitalisme vert et de la répression ». Comme il le reconnaît lui-même : c’était une erreur. Le greenwashing et la répression étaient plus que jamais au rendez-vous sur les rives de la Mer Rouge, mais le capitalisme vert, lui, a subi un revers, et les fossiles ont remporté une nette victoire. Nous publions son analyse faite à l’issue (catastrophique) de la COP27.
Une grande majorité de la population refuse le recul de l’âge légal de départ à la retraite, mais aucun parlement, aucun référendum, ne peut mettre en échec le gouvernement. Contre Macron et son monde, c’est bien la mobilisation générale qu’il faut préparer pour sauver nos retraites. Elle commence notamment avec une manifestation nationale le samedi 21 janvier, à l’appel des organisations de jeunesse.
De l’ancien maire au nouveau, de Béchu, promu ministre de la destruction écologique, à Verchère, l’homme de paille, la politique immobilière de la municipalité d’Angers continue à se décliner en bétonisation-gentrification et en priorité maintenue à l’automobile (même si les discours proclament le contraire). Le tout au profit des mêmes promoteurs immobiliers, des mêmes architectes, des mêmes investisseurs... Des “Halles gourmandes” au projet de “parking-silo” de l’Académie, la politique de la ville va à l’encontre des urgences écologique et sociale. Il y a urgence à en changer !
Il y a quelques jours, on apprenait que près de la moitié de l’actuel gouvernement Borne est millionnaire et que les revenus des grands patrons sont au plus haut. On comprend mieux pourquoi ce pouvoir au service des capitalistes se livre, pour maintenir un système inégalitaire, à une véritable chasse aux pauvres et à tous les précaires, dont font partie les migrant·e·s et sans-papiers. « Marche ou crève » ? Les conséquences sociales concrètes de l’inflation et de l’aggravation continue des inégalités (...)
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- samedi 21 juin à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
- L’Iran attaqué, Israël impuni : la voix des peuples étouffée (13/06/2025)
- Non à la dissolution de la Jeune Garde antifasciste (12/06/2025)
- Sommet sur les Océans, beaucoup d’écume pour rien ! (11/06/2025)
- La Californie reprend la rue contre Trump et ses raids racistes (10/06/2025)
- Soutien à la flottille de la liberté ! (09/06/2025)
- Libération immédiate des prisonnier·es politiques de Kanaky ! (04/06/2025)
- Meurtre raciste dans le Var : jusqu’à quand va-t-on compter les morts ? (02/06/2025)
- Le gouvernement est islamophobe, on le savait ! (02/06/2025)
- À Alès, à Montpellier, comme ailleurs, ripostons dans l’unité à la violence de l’extrême droite ! (02/06/2025)
Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.
« Folie des grandeurs », « Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Boeuf », le dernier numéro du trimestriel “La Topette” épingle avec justesse les projets immobiliers de la Cie Béchu regroupés derrière le slogan “Imagine Angers”. Car, au-delà de son projet sous-jacent de gentrification de la ville et de mise à l’écart des classes populaires, les fiascos s’y accumulent. Dernier en date selon Ouest-France du 26/04/2025, le dôme de verre au pied du prétentieux bâtiment “Métamorphoses”, qui était censé devenir une serre « méditerranéenne » et un alibi écologique, qui ne va plus être qu’un espace pour « événements » (sic) à climatiser à grands frais... “La Topette” dresse un état des lieux du reste : flop du musée des collectionneurs qui (heureusement !) ne verra probablement jamais le jour près du théâtre “Le Quai”, projets radicalement modifiés en cours de route (“Quintessence”, “Climax”), constructions au rabais comme avec “Arborescence” dont les caves ont été délibérément laissées inondables (avec pour conséquence en cas de crue de rendre hors service les ascenseurs, notamment pour les retraité·e·s qui y sont logé·e·s à prix d’or), etc. Bref, tout est à l’image de la dalle de béton engazonnée pompeusement baptisée “Cœur de Maine”, qu’il a fallu entourer de barrières (très laides de surcroît) pour y éviter les « débordements » populaires... Spéculation immobilière d’une part, laissez-faire de la municipalité d’autre part. C’est aussi cela, le bilan peu imaginatif de la maison Béchu...