En déployant plus d’un millier de policiers à Sainte-Soline pour voler au secours de l’agrobusiness et des projets écocides de méga-bassines, le gouvernement Macron-Borne-Darmanin-Béchu fait une nouvelle fois la démonstration de son caractère anti-écologique et anti-démocratique. Il y a urgence à stopper cette minorité de capitalistes qui s’approprie le bien commun et sacrifie l’environnement au détriment du plus grand nombre.
Ces dernières semaines, la grève des raffineurs avait fait taire l’extrême droite, marginalisée comme d’habitude par les mouvements sociaux organisés. Mais c’était sans compter sur sa propension, elle aussi habituelle, à instrumentaliser les faits divers, comme celui du meurtre de la petite Lola. Face à cette extrême droite menaçante et sans scrupules, il y a urgence à ce que l’ensemble de la gauche sociale et politique construise une réponse à la hauteur.
La durée et l’extension des manifestations à toutes les régions d’iran et à presque toutes les couches de la population témoignent d’un mécontentement et d’une colère profonds qui vont au-delà du rejet du code vestimentaire profondément restrictif du régime pour les femmes. Les causes résident également dans une situation sociale qui s’aggrave depuis des années pour de larges pans de la population et dans une répression massive. Nous publions ici une déclaration de la 4e Internationale appelant à la solidarité avec le peuple iranien en lutte.
Ce sont plus de 1800 personnes à Angers, 230 à Cholet, 85 à Segré et des dizaines à Saumur qui ont manifesté le 18 octobre à l’appel des CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, VL et UNL pour l’augmentation des salaires et la défense du droit de grève, contre la réforme des lycées pro. Une mobilisation honorable mais qui a touché inégalement les secteurs d’activité. L’objectif est plus que jamais de mettre au 1er plan les revendications de la classe travailleuse et de la jeunesse, de généraliser et de coordonner les efforts pour bloquer Macron et son monde destructeur des humains et de leur environnement.
Le gouvernement a lancé des réquisitions chez Total et Exxon (Esso), une atteinte au droit de grève qui a mis le feu aux poudres. La journée de grève interprofessionnelle appelée ce mardi 18 octobre par la CGT, Solidaires, FO et la FSU reste la meilleure des réponses. Mais au-delà de la solidarité nécessaire avec les raffineurs en pointe de la mobilisation, l’enjeu de cette nouvelle journée est bien de rassembler dans la lutte le maximum de salarié·e·s qui veulent se battre pour le partage des richesses, qui passe par des augmentations importantes de salaires.
En dépit des tentatives de minoration des médias pro-gouvernementaux, la “marche contre la vie chère et l’inaction climatique” du dimanche 16 octobre à Paris a été un incontestable succès, quelque part entre les 30.000 manifestant·e·s concédé·e·s par la police et les 140.000 revendiqué·e·s par la NUPES. Cette réussite, à laquelle le NPA et Philippe Poutou ont participé, est un point d’appui pour les mobilisations à venir et pour commencer celle de ce mardi 18 octobre appelée par CGT, FO, FSU, Solidaires et des organisations de jeunesse.
La journée de mobilisation du 29 septembre et la grève des raffineurs montrent que nous pouvons être une force. La prochaine étape est la « marche contre la vie chère et l’inaction climatique », une manifestation nationale ce dimanche 16 octobre à Paris (14h à Nation). Il faut la réussir car le combat contre les projets destructeurs des capitalistes et de leur gouvernement (retraites, assurance chômage, productivisme écocide...) ne fait que commencer.
Alors que 700 syndicalistes soutiennent l’appel à la marche du dimanche 16 octobre à 14h, place de la Nation à Paris, une tribune de personnalités publiée par le JDD du 9 octobre souligne l’enjeu majeur d’une initiative militante unitaire relayée aujourd’hui par un large panel d’associations et d’organisations politiques. Et il est encore temps de s’inscrire aux bus qui transporteront les manifestant·e·s des régions, notamment en Maine-et-Loire et à Angers ! C’est ICI !
Depuis plus de trois semaines, une révolte massive se déroule en Iran. Manifestations, occupations, actions de rue, grèves : la protestation s’exprime de multiples façons, aux quatre coins du pays, et constitue ce qui peut déjà être considéré comme une mobilisation historique contre le régime ultra-réactionnaire des mollahs. Il est crucial que, dans tous les pays, le mouvement ouvrier affiche son soutien à la révolte afin de peser sur l’évolution de la situation.
Face à Macron et ses projets destructeurs des droits sociaux, partis de gauche, syndicats et associations démocratiques doivent s’unir dès aujourd’hui pour aller au combat. Dans la continuité de la grève du 29 septembre, nous appelons dimanche 16 octobre à la « marche contre la vie chère et l’inaction climatique » (départ place de la Nation à Paris convoqué à 14h ; départs en car organisés depuis Angers avec inscriptions ICI). Cela doit être une nouvelle étape pour la construction d’une mobilisation victorieuse.
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- samedi 21 juin à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
- L’Iran attaqué, Israël impuni : la voix des peuples étouffée (13/06/2025)
- Non à la dissolution de la Jeune Garde antifasciste (12/06/2025)
- Sommet sur les Océans, beaucoup d’écume pour rien ! (11/06/2025)
- La Californie reprend la rue contre Trump et ses raids racistes (10/06/2025)
- Soutien à la flottille de la liberté ! (09/06/2025)
- Libération immédiate des prisonnier·es politiques de Kanaky ! (04/06/2025)
- Meurtre raciste dans le Var : jusqu’à quand va-t-on compter les morts ? (02/06/2025)
- Le gouvernement est islamophobe, on le savait ! (02/06/2025)
- À Alès, à Montpellier, comme ailleurs, ripostons dans l’unité à la violence de l’extrême droite ! (02/06/2025)
Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.
« Folie des grandeurs », « Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Boeuf », le dernier numéro du trimestriel “La Topette” épingle avec justesse les projets immobiliers de la Cie Béchu regroupés derrière le slogan “Imagine Angers”. Car, au-delà de son projet sous-jacent de gentrification de la ville et de mise à l’écart des classes populaires, les fiascos s’y accumulent. Dernier en date selon Ouest-France du 26/04/2025, le dôme de verre au pied du prétentieux bâtiment “Métamorphoses”, qui était censé devenir une serre « méditerranéenne » et un alibi écologique, qui ne va plus être qu’un espace pour « événements » (sic) à climatiser à grands frais... “La Topette” dresse un état des lieux du reste : flop du musée des collectionneurs qui (heureusement !) ne verra probablement jamais le jour près du théâtre “Le Quai”, projets radicalement modifiés en cours de route (“Quintessence”, “Climax”), constructions au rabais comme avec “Arborescence” dont les caves ont été délibérément laissées inondables (avec pour conséquence en cas de crue de rendre hors service les ascenseurs, notamment pour les retraité·e·s qui y sont logé·e·s à prix d’or), etc. Bref, tout est à l’image de la dalle de béton engazonnée pompeusement baptisée “Cœur de Maine”, qu’il a fallu entourer de barrières (très laides de surcroît) pour y éviter les « débordements » populaires... Spéculation immobilière d’une part, laissez-faire de la municipalité d’autre part. C’est aussi cela, le bilan peu imaginatif de la maison Béchu...