Ce sont 28.000 manifestant·e·s qui ont défilé ce mardi 7 mars dans les rues de Cholet (4.000), Saumur (4.000), Segré (1.000) et Angers (19.000). C’est la plus grosse mobilisation depuis le début de la lutte contre la “réforme” Macron des retraites. Loin de régresser, le mouvement de résistance s’amplifie, signe indubitable d’une reprise de confiance de la classe travailleuse en ses propres forces, unie face au pouvoir capitaliste et à ses attaques antisociales et écocides. Le retrait de la loi du gouvernement est en ligne de mire. Dès demain, continuons et amplifions encore la lutte par la grève reconductible !
Alors que le projet de loi sur les retraites est arrivé au Sénat après que le gouvernement a échoué à le faire adopter à l’Assemblée nationale, la mobilisation ne faiblit pas. La semaine du 6 mars s’annonce à bien des égards décisive, avec la possibilité que nous entrions dans une phase de blocage massif et durable du pays. Tel est en tout cas l’objectif que nous devons nous fixer !
- Lire le P’tit Anjou Rouge diffusé en manifestation le 07 mars 2023
Un cadre national unitaire très large, « Uni·e·s contre une immigration jetable » (UCIJ), s’est constitué pour lutter contre la loi Darmanin. Le samedi 4 mars doivent avoir lieu des initiatives pour expliquer la loi, construire la mobilisation. À Angers, est prévu un rassemblement place du Ralliement à 14h30 à l’appel des organisations signataires. Le 25 mars doit être une journée forte autour de la journée nationale contre le racisme, avec des manifestations dans le maximum de villes où c’est possible ; il faudra continuer ensuite en montant en puissance dans la mobilisation !
Mercredi 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, doit être cette année une journée de grève générale. Oui, notre lutte doit passer par la grève générale féministe ! Cette année, la grève féministe va s’inscrire, en France, dans le continuum de la lutte contre le projet de réforme des retraites du gouvernement. Un appel interprofessionnel à durcir le mouvement et à mettre la France à l’arrêt dans tous les secteurs circule d’ores et déjà pour le mardi 7 mars. Les appels à reconduire la grève le lendemain, le mercredi 8 mars, se multiplient.
Paru à l’automne aux Éditions Syllepses (25€), « La Révolution comme horizon » de Frédéric Dabouis revient sur une période charnière du mouvement ouvrier, entre 1914 et 1923. Si cette histoire y est vue depuis l’Anjou, basée sur la consultation de nombreuses archives et d’interviews de militantes et militants, elle est intégrée à l’histoire française et mondiale de l’époque. Surtout, ses enseignements sont universels et toujours actuels. Nous présentons ici une interview de l’auteur.
Contre l’agression de Poutine et de l’impérialisme russe, l’ensemble de la société ukrainienne se lève pour défendre sa liberté, avec le soutien des opposants à l’oppression dans toute la région. La résistance armée et non armée ukrainienne mérite le soutien de la gauche et des anticapitalistes du monde, au-delà de ce qu’on peut penser du gouvernement ukrainien, au-delà des arrière-pensées des pouvoirs occidentaux. Le NPA appelle à participer aux manifestations unitaires pour le retrait des troupes de Poutine de toute l’Ukraine.
Les débats à l’Assemblée nationale se sont terminés sans le vote de l’article reportant le droit à la retraite à 64 ans et la durée de cotisation à 43 ans. Si le mensonge de la promesse de retraites à 1200 euros a été démasqué, nous avons néanmoins assisté à une mascarade de démocratie. Une chose est maintenant sûre : ce n’est ni à l’Assemblée nationale ni au Sénat que nous gagnerons la bataille, mais bien par la grève, les manifestations et le blocage du pays.
Nous reproduisons ici une prise de position des militants émigrés du Mouvement Socialiste Russe, publiée par le site d’Inprecor (IV° Internationale). À quelques jours du triste anniversaire du début de l’agression impérialiste russe, ces camarades internationalistes exigent le retrait des troupes russes du territoire ukrainien et appellent à la défaite de Poutine. Celle-ci donnerait en effet un nouvel élan aux mouvements pour le changement démocratique en Biélorussie, au Kazakhstan et dans d’autres anciens pays soviétiques, ainsi qu’en Russie même. Guerre à la guerre !
Nous reproduisons ici une Tribune cosignée par Ensemble !, le Nouveau Parti Anticapitaliste et Rejoignons-nous, publiée sur le site de Médiapart le 18 février 2023. L’enjeu y est d’approfondir les questions de fond liées au problème des retraites et de défendre la perspective d’une transformation globale du système, d’une transformation révolutionnaire de la société.
Jeudi 16 février, les “retraites aux flambeaux” organisées à partir de 18h ou 18h30 contre la “réforme” des retraites à l’appel de l’intersyndicale ont réuni plus de 3000 personnes à Angers depuis la place du Ralliement, 1800 à Cholet depuis la place Travot, 1400 à Saumur depuis la place Bilange et 200 à Segré devant la sous-préfecture. Ce sont les plus grosses retraites aux flambeaux depuis le début du mouvement. Un succès pour cette étape intermédiaire de mobilisation au milieu des vacances scolaires. Préparons maintenant les 7 et 8 mars et la perspective d’une grève générale reconductible !
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- samedi 21 juin à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
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- À Alès, à Montpellier, comme ailleurs, ripostons dans l’unité à la violence de l’extrême droite ! (02/06/2025)
Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.
« Folie des grandeurs », « Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Boeuf », le dernier numéro du trimestriel “La Topette” épingle avec justesse les projets immobiliers de la Cie Béchu regroupés derrière le slogan “Imagine Angers”. Car, au-delà de son projet sous-jacent de gentrification de la ville et de mise à l’écart des classes populaires, les fiascos s’y accumulent. Dernier en date selon Ouest-France du 26/04/2025, le dôme de verre au pied du prétentieux bâtiment “Métamorphoses”, qui était censé devenir une serre « méditerranéenne » et un alibi écologique, qui ne va plus être qu’un espace pour « événements » (sic) à climatiser à grands frais... “La Topette” dresse un état des lieux du reste : flop du musée des collectionneurs qui (heureusement !) ne verra probablement jamais le jour près du théâtre “Le Quai”, projets radicalement modifiés en cours de route (“Quintessence”, “Climax”), constructions au rabais comme avec “Arborescence” dont les caves ont été délibérément laissées inondables (avec pour conséquence en cas de crue de rendre hors service les ascenseurs, notamment pour les retraité·e·s qui y sont logé·e·s à prix d’or), etc. Bref, tout est à l’image de la dalle de béton engazonnée pompeusement baptisée “Cœur de Maine”, qu’il a fallu entourer de barrières (très laides de surcroît) pour y éviter les « débordements » populaires... Spéculation immobilière d’une part, laissez-faire de la municipalité d’autre part. C’est aussi cela, le bilan peu imaginatif de la maison Béchu...