Depuis mi-avril, il y a eu un réel changement de rythme dans la mobilisation sociale qui exerce une pression moins forte sur Macron et son gouvernement. Mais, l’hostilité à la réforme des retraites, l’hostilité envers Macron et son gouvernement n’ont pratiquement pas diminué et tous les sondages indiquent une baisse de confiance croissante dans l’opinion et une ambiance de fin de règne alors que Macron n’entame que la deuxième année de son mandat et est incapable de trouver une majorité soutenant son gouvernement ni parmi la population ni parmi les député·e·s. Analyse de Léon Crémieux.
Gérald Darmanin « fait à Mayotte ce qu’il voudrait faire en métropole avec ses mesures sur l’immigration »... Par ces mots, la vice-présidente de la Ligue des droits de l’homme Marie-Christine Vergiat résume bien tout ce que contient la politique de Darmanin et son projet de loi : la chasse aux migrant·e·s par les méthodes les plus autoritaires.
Le mépris et l’autoritarisme de Macron sont sans limites. Après des mois de mobilisation, alors que ses ministres sont illégitimes et isolés, incapable de sortir sans subir des concerts de casseroles, il continue ses attaques. Il est urgent de débattre largement et d’agir de façon unie contre sa politique néolibérale productiviste, avec l’objectif de transformer la contestation contre Macron et sa réforme des retraites en force politique révolutionnaire.
Après l’attentat dont le maire de Saint-Brévin a été la cible en mars, il aura fallu qu’il annonce sa démission pour que le gouvernement réagisse enfin. Et encore, ni Macron, ni Borne n’ont mis explicitement en cause l’extrême droite, la première ministre en profitant pour poser un trait d’égalité entre extrême droite et extrême gauche. Quant au ministre Darmanin, silence radio. La complaisance du pouvoir vis-à-vis des nervis fascistes semble évidente. Face à lui, la solidarité avec les migrant·e·s doit être réaffirmée, ainsi que la solidarité avec les St Brévinois·es pris·es en otage par l’extrême droite. Nous publions ici une analyse du NPA44.
Samedi 13 mai, se tiendra la 23e édition de la Pride (Marche des fiertés) d’Angers. Village des Fiertés (11h, promenade Jean Turc), marche des Fiertés (14h, centre ville), Before (18h, Entre 2) et Pride Night (23h, Chabada) vont ainsi se succéder. Au-delà de l’événement festif, ce sera l’occasion de rappeler que l’égalité des droits et les droits eux-mêmes doivent être défendus et étendus, notamment face aux politiques capitalistes et face au danger mortel de l’extrême droite.
Alors que le 8 mai de Macron n’a été qu’une lamentable mascarade, il est temps de reposer les bases d’un mouvement anti-guerre qui unisse les exploité·e·s par-delà les frontières. Pour cela, nous devons condamner tous les impérialismes, qu’ils soient étatsunien, chinois, russe ou français. Nous devons être solidaires des peuples agressés, à commencer par le peuple ukrainien qui défend ses droits, et refuser la course à l’armement et les ventes d’armes.
NON à la loi ASILE et IMMIGRATION ! Samedi 6 mai après-midi, place du ralliement à Angers, environ 300 Angevin·e·s ont répondu à l’appel du Collectif “Uni·e·s contre l’immigration jetable” (UCIJ) pour dénoncer le non-accueil et l’ostracisation des migrant·e·s et de toutes celles et ceux qui demandent l’asile, ainsi que le n-ième projet de loi sur l’immigration porté par Darmanin (même s’il est actuellement en suspens). Toutes et tous étaient là pour défendre, par un accueil digne, les droits de celles et ceux qui fuient la guerre, les persécutions, la misère ou les conséquences du dérèglement climatique.
À Angers le mercredi 3 mai, le meeting du NPA avec Christine Poupin a réuni une soixantaine de personnes dans la salle Daviers, ce qui est un succès, d’autant plus que nous n’avions eu que quelques jours pour le préparer (collage d’affiches et tractage à la manifestation du 1er mai). Compte rendu...
Les manifestations du 1er Mai ont montré que le mouvement contre Macron reste extrêmement puissant. Pour gagner, nous avons besoin d’un programme unitaire d’action et de rupture avec les politiques capitalistes et, à terme, d’un programme pour l’écosocialisme. La réunion publique du NPA49 avec Christine Poupin ce mercredi 3 mai à 20h30, salle Daviers à Angers, est une occasion d’en débattre !
Ce sont 12.000 personnes à Angers, 3000 à Saumur, 2700 à Cholet et 200 à Noyant-la-Gravoyère (Segré), soit près de 18.000 personnes qui ont manifesté dans le Maine-et-Loire à l’occasion d’un 1er mai clairement situé dans la continuation du mouvement contre la “réforme” des retraites. L’ambiance était festive, même si plusieurs affrontements ont eu lieu à Angers entre quelques groupes et la police, laquelle n’a encore une fois pas hésité à gazer bien au-delà du périmètre des incidents. Des pique-nique géants ont conclu les parcours syndicaux à Angers et Cholet.
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- samedi 16 août à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Jardin du mail à Angers.
- dimanche 28 septembre : Mobilisation nationale « pour le climat, la justice, les libertés » à l’appel d’ATTAC et des associations écologistes.
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Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !
Au Ralliement à Angers le 19 juillet, environ 300 personnes se sont rassemblées pour la Palestine dans l’après-midi, essentiellement des militants de l’AFPS, avec quelques drapeaux du PCF, de la FI, et bien sûr du NPA. À 16h30, un 2e rassemblement, contre les bombardements israéliens en Syrie, a été moins fourni : environ 100 personnes (photo). Il y a eu trois interventions (2 hommes, 1 femme), essentiellement pour défendre l’unité du pays et le refus du sectarisme.
Du “centre” à l’extrême droite, les parlementaires (dont en Maine-et-Loire les 3/4 des sénateurs et 6/7 des députés) ont adopté, avec le soutien du gouvernement Bayrou, la loi Duplomb, un texte téléguidé par l’agro-industrie productiviste, la FNSEA et la Coordination rurale (extrême droite). Cette loi écocide qui va à l’encontre de l’urgence sanitaire et écologique a été dénoncée par la Confédération paysanne, les associations environnementales et maintes instances scientifiques. Une pétition rédigée par une étudiante de 23 ans vient d’être mise en ligne sur le site de l’Assemblée nationale, qui exige son abrogation immédiate. En quelques jours, ce sont déjà plus de 500.000 personnes qui l’ont signée, ce qui impose sa prise en considération par l’Assemblée nationale et surtout montre que cette loi écocide est largement rejetée : elle a du plomb dans l’aile ! Le combat pour son abrogation et pour une autre agriculture ne fait que commencer ! Signons-là massivement !!!
Malgré les vacances d’été, ce sont encore 120 angevin·e·s qui, samedi 12 juillet ont répondu à l’appel hebdomadaire à manifester sa solidarité avec le peuple palestinien. Lors de la prise de parole, ont été dénoncés la scandaleuse répression policière qui a frappé les militant·e·s qui tentaient de déployer des drapeaux palestiniens au passe du Tour de France (au motif que ce drapeau serait “religieux” !!!) ainsi que le “Israël-washing” auquel se livre la direction du Tour de France en y autorisant une équipe israélienne dans le contexte de la guerre génocidaire en cours. Ont également été dénoncées les plateformes d’observation “touristiques”, à la frontière de Gaza, permettant aux quidam de se “régaler” du spectacle des destructions opérées par l’armée israélienne (lire ici). Un poème de Darwich a été lu à la fin : maigre consolation compte tenu du contexte, mais la lutte doit continuer. Prochain RDV samedi 19 juillet au Ralliement !
Le 8 juillet à l’Assemblée nationale, du “centre” à l’extrême droite, tous les députés du Maine-et-Loire (à l’exception de Stella Dupont, non inscrite) ont voté pour la loi Duplomb promue par l’agro-industrie et la FNSEA : Philippe Bolo (Démocrates), Nicole Dubré-Chirat et Denis Masséglia (Ensemble), François Gernigon et Laetitia Saint-Paul (Horizons), Anne-Laure Blin (LR). Précédemment au Sénat (Scrutin 181 du 27/01/2025), Grégory Blanc (PS) fut le seul sénateur angevin à voter contre : Corinne Bourcier et Emmanuel Capus (Horizons) ainsi que Stéphane Piednoir (LR) votèrent également cette loi écocide. À l’heure du dérèglement climatique et de la crise de la biodiversité, les neuf parlementaires pro-Duplomb proposent d’en remettre une couche dans le productivisme aveugle qui étouffe l’agriculture paysanne, prépare les cancers de demain grâce aux pesticides (tels que le néonicotinoïde de nouveau autorisé), précipite encore un peu plus l’extinction de masse des espèces animales et végétales. Ces extrémistes irresponsables préfèrent la fin du monde à la fin du capitalisme. Ne les laissons plus voter en notre nom !