En cet automne 2010, moins de deux ans après le puissant mouvement contre la mastérisation et le décret remettant en cause le statut des enseignants-chercheurs, la résignation semble régner sur les campus. Pourtant, il y a urgence à bloquer la restructuration ultra-libérale de l’université mise en oeuvre par le gouvernement et relayée, nolens volens, par les présidents d’université. Analyse...
La phase du mouvement consistant en des journées de grèves et de manifestations contre la réforme des retraites s’achève. Mais la colère contre le gouvernement et les patrons demeure élevée. La résistance pourrait désormais prendre d’autres formes, mais une chose est sûre, ces mobilisations laisseront des traces.
En dépit du vote au parlement et d’un matraquage médiatique outrancier sur le thème : « la mobilisation est finie », ce sont des milliers de personnes qui ont manifesté à Angers (6000), Cholet (1800), Saumur (650) et Segré (200) samedi 6 novembre au matin. La lutte continue contre une réforme antisociale qui dégrade une nouvelle fois le partage des richesses entre l’immense majorité des producteurs, les salariés, et une petite minorité parasitaire de capitalistes et de leurs commis. Octobre 2010 n’était qu’un prélude !
La Guerre d’Algérie est revenue sur le devant de la scène avec la sortie du film « Hors-la-loi » de Rachid Bouchareb, dont la présentation au Festival de Cannes avait donné lieu à de vigoureuses manifestations d’extrême-droite (incluant les représentants locaux de l’UMP, dont le député Lionnel Luca), et le passage sur France 3, dimanche 17 octobre, du film « Nuit noire, 17 octobre 1961 » réalisé par Alain Tasma. C’est l’occasion de rappeler quelques points d’Histoire.
En dépit du vote définitif de la loi Woerth au parlement, ce sont entre 12 et 15.000 angevins qui ont manifesté en Maine et Loire le jeudi 28 octobre. Un nombre exceptionnel en plein milieu de vacances scolaires et universitaires. La preuve d’une détermination intacte et de la prise de conscience, à une échelle de masse, qu’il faut en finir avec la politique antisociale d’un gouvernement au service exclusif des gros capitalistes.
Face à la mobilisation la réponse du pouvoir n’est que répression, réquisition et mépris. Il nous parle de démocratie, mais il est complètement illégitime. Contre ce président des riches, toujours là pour ses amis et sa famille, il devient nécessaire et urgent de construire une alternative à ce système.
Infos sur les luttes en Maine-et-Loire pendant la semaine du 18 au 23 octobre 2010 : poursuite des grèves reconductibles chez les éboueurs, à la SNCF, dans l’éducation, dans plusieurs entreprises privées et dans les lycées (avec extension aux lycées privés). À l’université, forte mobilisation sur le site de Belle-Beille (AGs entre 700 et 900 étudiants) et vote de la grève jusqu’au 3 novembre. Vendredi 22 octobre, c’est le château d’Angers qui a accueilli les manifestants contre la loi Woerth ! Et le lendemain, le préfet, tout en étant à la fête de la science, n’y était pas vraiment !
Ce sont à nouveau des manifestations d’ampleur exceptionnelle qui se sont déroulées en Anjou et dans toute la France ce mardi 19 septembre : entre 25 et 30.000 à Angers, près de 5.000 à Cholet, 2000 à Saumur, 800 à Segré... 3,5 millions au niveau national selon la CGT ! Contre la loi Woerth-Sarkozy de démolition des retraites et plus largement contre toute la politique régressive du gouvernement, le peuple crie : ça suffit !
Ce sont près de 23.000 personnes qui ont défilé samedi matin 16 octobre en Maine-et-Loire, soit encore plus que la précédente manifestation un samedi (le 2 octobre). Les manifestations du samedi permettent à une population plus familiale de venir s’exprimer contre la loi Woerth-Sarkozy. Leur succès maintenu montre une nouvelle fois que la mobilisation, loin de faiblir comme le souhaite le gouvernement, se renforce. Bilans et photos des manifestations à Angers (16.000), Cholet (4.500), Saumur (>1.500) et Segré (>400).
Le point sur les luttes en Anjou contre la loi Woerth-Sarkozy de démolition des retraites les 14 et 15 octobre 2010. Les votes pour la grève reconductibles se sont étendus, les actions aussi. Les jeunes se sont désormais bien saisis de l’affaire : le nombre de lycées publics et privés occupés a fortement augmenté. Jeudi après-midi à Angers, une manifestation devant la préfecture a rassemblé plus d’un millier de lycéens ! Et, vendredi soir, l’inauguration du nouveau pont “Confluences” ne l’a pas été que par les officiels : 200 manifestants, syndicalistes et lycéens, s’y étaient aussi conviés...
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- jeudi 18 septembre : mobilisation intersyndicale contre l’austérité budgétaire. Manifestations à 11h à Angers (place Leclerc), à 10h à Cholet (pl. Travot), Saumur (pl. Bilange) et Segré (pl. du port).
- samedi 20 septembre à 10h30 : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place Jean XXXIII à la Roseraie à Angers.
- dimanche 28 septembre : Mobilisation nationale « pour le climat, la justice, les libertés » à l’appel d’ATTAC et des associations écologistes.
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Entre 230 et 250 personnes contre le massacre à Gaza cet après-midi du samedi 30 août, place du Ralliement, à Angers, avec les organisations habituelles : L’AFPS organisatrice de l’action depuis bientôt 2 ans, Mouvement de la Paix, PCF, JC, Amnesty international, LFI, UCL et NPA-A. Rendez-vous pris, pour samedi prochain.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !
Au Ralliement à Angers le 19 juillet, environ 300 personnes se sont rassemblées pour la Palestine dans l’après-midi, essentiellement des militants de l’AFPS, avec quelques drapeaux du PCF, de la FI, et bien sûr du NPA. À 16h30, un 2e rassemblement, contre les bombardements israéliens en Syrie, a été moins fourni : environ 100 personnes (photo). Il y a eu trois interventions (2 hommes, 1 femme), essentiellement pour défendre l’unité du pays et le refus du sectarisme.
Du “centre” à l’extrême droite, les parlementaires (dont en Maine-et-Loire les 3/4 des sénateurs et 6/7 des députés) ont adopté, avec le soutien du gouvernement Bayrou, la loi Duplomb, un texte téléguidé par l’agro-industrie productiviste, la FNSEA et la Coordination rurale (extrême droite). Cette loi écocide qui va à l’encontre de l’urgence sanitaire et écologique a été dénoncée par la Confédération paysanne, les associations environnementales et maintes instances scientifiques. Une pétition rédigée par une étudiante de 23 ans vient d’être mise en ligne sur le site de l’Assemblée nationale, qui exige son abrogation immédiate. En quelques jours, ce sont déjà plus de 500.000 personnes qui l’ont signée, ce qui impose sa prise en considération par l’Assemblée nationale et surtout montre que cette loi écocide est largement rejetée : elle a du plomb dans l’aile ! Le combat pour son abrogation et pour une autre agriculture ne fait que commencer ! Signons-là massivement !!!
Malgré les vacances d’été, ce sont encore 120 angevin·e·s qui, samedi 12 juillet ont répondu à l’appel hebdomadaire à manifester sa solidarité avec le peuple palestinien. Lors de la prise de parole, ont été dénoncés la scandaleuse répression policière qui a frappé les militant·e·s qui tentaient de déployer des drapeaux palestiniens au passe du Tour de France (au motif que ce drapeau serait “religieux” !!!) ainsi que le “Israël-washing” auquel se livre la direction du Tour de France en y autorisant une équipe israélienne dans le contexte de la guerre génocidaire en cours. Ont également été dénoncées les plateformes d’observation “touristiques”, à la frontière de Gaza, permettant aux quidam de se “régaler” du spectacle des destructions opérées par l’armée israélienne (lire ici). Un poème de Darwich a été lu à la fin : maigre consolation compte tenu du contexte, mais la lutte doit continuer. Prochain RDV samedi 19 juillet au Ralliement !