Ouest-France du dimanche 1er octobre a accordé deux pleines pages à Christophe Béchu, ministre de la transition écologique et ci-devant maire d’Angers, afin qu’il expose sa conception de l’écologie et les mesures qu’il préconise face à l’urgence climatique. Alors que le dérèglement climatique s’accélère et que le danger de basculement vers une planète étuve devient de jour en jour plus palpable, le ministre ne se propose pourtant pas d’agir, mais seulement « d’inciter à agir ». Autant dire, de ne rien faire !
Nous reproduisons ici une tribune publiée sur Mediapart et Regards en vue des élections au parlement de l’Union européenne, signée par les deux porte-parole du NPA, Christine Poupin et Pauline Salingue, l’ancienne députée européenne de la LCR, Roseline Vachetta, et deux anciens candidats à l’élection présidentielle, Philippe Poutou (NPA) et Olivier Besancenot (LCR).
Jeudi 28 septembre est la Journée internationale de la défense du droit à l’IVG. C’est une lutte internationale et un combat qu’il faut continuer à mener dans les États où l’IVG a été légalisé et soutenir inconditionnellement dans tous les autres. La montée des idées réactionnaires et de l’extrême droite doit particulièrement nous inquiéter et nous mobiliser, car elle menace la vie des femmes et des minorités de genre ainsi que le droit à disposer de nos corps.
Environ 400 personnes à Angers, 70 à Saumur, se sont rassemblées et ont manifesté samedi 23 janvier contre les violences policières, le racisme systémique et pour les libertés publiques, à l’appel national de 198 associations, syndicats et partis. Dans tout le pays, ce sont 80.000 personnes dans tout le pays, dont 15.000 à Paris, qui se sont mobilisées (32.000/9.000 selon l’État français). Cette mobilisation de rentrée “à froid”, si elle n’a pas été à la hauteur nécessaire, est loin d’avoir été négligeable et, après les congés d’été, peut être une première étape dans la remobilisation de la classe travailleuse.
Le NPA revendique la liberté de circulation et d’installation, droit fondamental et inaliénable, condition sine qua non pour l’accueil de tous les migrant·e·s, pour un monde réellement démocratique. À partir de nos luttes sociales, écologiques, antiracistes, que s’unisse l’ensemble des organisations du mouvement ouvrier, politiques, syndicales, associatives afin d’opposer à Macron & Le Pen une perspective émancipatrice, qui rompe avec l’exploitation et les oppressions.
Un cadre largement unitaire, de 157 organisations à ce jour, dont le NPA, a lancé un appel à manifester partout en France ce samedi 23 septembre contre les violences policières, le racisme systémique et pour les libertés publiques. En Maine-et-Loire, deux rassemblements sont d’ores et déjà programmés, à 15h à Angers, jardin du mail (et non plus place du Ralliement en raison d’une interdiction du préfet), et à 15h30 à Saumur, devant la Sous-Préfecture à l’appel de : Asile et partage, Cercle 49, CGT, LFI, FSU, Gauche écosocialiste, LDH, LP, Mouvement de la paix, MNL, NPA, POI, Quazar, REV, Soulèvements de l’Anjou, SUD...
Alors que toutes les nuances de la gauche sociale et politique seront présentes à la Fête de l’Humanité ce week-end, il devient urgent de regrouper les forces pour la rupture avec ce système. L’enjeu est de se hisser à la hauteur des réponses nécessaires face à l’offensive antisociale et réactionnaire du camp macroniste et aux lourdes menaces que fait peser l’extrême droite en cette rentrée.
Pour faire diversion lors de la rentrée scolaire, marquée par une grave pénurie d’enseignant·e·s, le gouvernement mène une offensive raciste en interdisant l’abaya... Et l’offensive contre la jeunesse des quartiers populaires continue avec la proposition d’obliger à porter un uniforme dans les écoles ! Il y a urgence à construire une alternative anticapitaliste à Macron et son monde. Le NPA défend une alliance de l’ensemble de la gauche sociale et politique prête à en découdre, à construire les luttes, pour une rupture avec la gestion pro-capitaliste du système.
C’est une première victoire de la mobilisation des associations et mouvements écologistes ou écosocialistes : l’antidémocratique décret gouvernemental du 21 juin 2023 dissolvant les Soulèvements de la Terre a été, ce 11 août, suspendu par le Conseil d’État. La décision sur le fond sera rendue à l’automne, et il faudra d’ici là maintenir la pression, mais c’est une victoire encourageante et une gifle donnée à un pouvoir autoritaire aux mains des capitalistes écocidaires. Le NPA49, qui est partie prenante des Soulèvements de l’Anjou, s’en félicite et continuera à se mobiliser pour répondre à l’urgence écologique, notamment contre le projet Nouvelle Océane d’artificialisation de terres agricoles au nord d’Angers.
Les consultations publiques précédant de nouveaux décrets sont depuis longtemps une pantalonnade. Elles le sont encore plus en plein été, tant la période estivale est propice aux mauvais coups faits en douce. Christophe Béchu, ministre de la soi-disant “transition écologique” et ci-devant maire d’Angers, n’est pas en reste. Sa « Consultation publique sur le projet de décret portant modification de diverses dispositions du code de l’environnement relatives à la publicité, aux enseignes, aux préenseignes et aux paysages » n’est en effet ouverte que du 17 juillet au 10 août ! Et, loin d’agir pour l’environnement, elle agit pour de nouvelles dégradations de celui-ci !
... | 170 | 180 | 190 | 200 | 210 | 220 | 230 | 240 | 250 |...
- samedi 2 août à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Jardin du mail à Angers.
- dimanche 28 septembre : Mobilisation nationale « pour le climat, la justice, les libertés » à l’appel d’ATTAC et des associations écologistes.
Nous suivre sur
- Facebook
- X
- Instagram
voir aussi à Angers
- Alter49.org
- Le Cercle 49.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !
- À Murcie, comme à Romans-sur-Isère ou Southport : Make Racists Afraid Again ! (23/07/2025)
- Libération de Georges Ibrahim Abdallah : enfin ! (17/07/2025)
- Les travailleurEs ne paieront pas la guerre de Bayrou et Macron (16/07/2025)
- Contre la chasse aux migrantEs ! Liberté de circulation pour toutes et tous ! (14/07/2025)
- Soutien aux 5 postiers du 92, condamnés lourdement (11/07/2025)
- Honte à ceux qui ont voté la loi écocide Duplomb ! (10/07/2025)
Au Ralliement à Angers le 19 juillet, environ 300 personnes se sont rassemblées pour la Palestine dans l’après-midi, essentiellement des militants de l’AFPS, avec quelques drapeaux du PCF, de la FI, et bien sûr du NPA. À 16h30, un 2e rassemblement, contre les bombardements israéliens en Syrie, a été moins fourni : environ 100 personnes (photo). Il y a eu trois interventions (2 hommes, 1 femme), essentiellement pour défendre l’unité du pays et le refus du sectarisme.
Du “centre” à l’extrême droite, les parlementaires (dont en Maine-et-Loire les 3/4 des sénateurs et 6/7 des députés) ont adopté, avec le soutien du gouvernement Bayrou, la loi Duplomb, un texte téléguidé par l’agro-industrie productiviste, la FNSEA et la Coordination rurale (extrême droite). Cette loi écocide qui va à l’encontre de l’urgence sanitaire et écologique a été dénoncée par la Confédération paysanne, les associations environnementales et maintes instances scientifiques. Une pétition rédigée par une étudiante de 23 ans vient d’être mise en ligne sur le site de l’Assemblée nationale, qui exige son abrogation immédiate. En quelques jours, ce sont déjà plus de 500.000 personnes qui l’ont signée, ce qui impose sa prise en considération par l’Assemblée nationale et surtout montre que cette loi écocide est largement rejetée : elle a du plomb dans l’aile ! Le combat pour son abrogation et pour une autre agriculture ne fait que commencer ! Signons-là massivement !!!
Malgré les vacances d’été, ce sont encore 120 angevin·e·s qui, samedi 12 juillet ont répondu à l’appel hebdomadaire à manifester sa solidarité avec le peuple palestinien. Lors de la prise de parole, ont été dénoncés la scandaleuse répression policière qui a frappé les militant·e·s qui tentaient de déployer des drapeaux palestiniens au passe du Tour de France (au motif que ce drapeau serait “religieux” !!!) ainsi que le “Israël-washing” auquel se livre la direction du Tour de France en y autorisant une équipe israélienne dans le contexte de la guerre génocidaire en cours. Ont également été dénoncées les plateformes d’observation “touristiques”, à la frontière de Gaza, permettant aux quidam de se “régaler” du spectacle des destructions opérées par l’armée israélienne (lire ici). Un poème de Darwich a été lu à la fin : maigre consolation compte tenu du contexte, mais la lutte doit continuer. Prochain RDV samedi 19 juillet au Ralliement !
Le 8 juillet à l’Assemblée nationale, du “centre” à l’extrême droite, tous les députés du Maine-et-Loire (à l’exception de Stella Dupont, non inscrite) ont voté pour la loi Duplomb promue par l’agro-industrie et la FNSEA : Philippe Bolo (Démocrates), Nicole Dubré-Chirat et Denis Masséglia (Ensemble), François Gernigon et Laetitia Saint-Paul (Horizons), Anne-Laure Blin (LR). Précédemment au Sénat (Scrutin 181 du 27/01/2025), Grégory Blanc (PS) fut le seul sénateur angevin à voter contre : Corinne Bourcier et Emmanuel Capus (Horizons) ainsi que Stéphane Piednoir (LR) votèrent également cette loi écocide. À l’heure du dérèglement climatique et de la crise de la biodiversité, les neuf parlementaires pro-Duplomb proposent d’en remettre une couche dans le productivisme aveugle qui étouffe l’agriculture paysanne, prépare les cancers de demain grâce aux pesticides (tels que le néonicotinoïde de nouveau autorisé), précipite encore un peu plus l’extinction de masse des espèces animales et végétales. Ces extrémistes irresponsables préfèrent la fin du monde à la fin du capitalisme. Ne les laissons plus voter en notre nom !