Ce lundi à 20h, un peu partout en France, et notamment à Angers et dans toutes les villes de l’Ouest, des centaines de manifestant·e·s ont préféré organiser des concerts de casseroles plutôt que de se recueillir devant un téléviseur pour écouter la ratiocination désormais habituelle du monarque Macron. Nous reproduisons ici le communiqué du NPA et celui de l’intersyndicale nationale qui, en réaction au blabla présidentiel, réitère son appel au 1er mai.
Le Conseil constitutionnel vient de valider la contre-réforme des retraites et de rejeter la proposition d’organisation d’un référendum. Après le 49.3, c’est un scandale démocratique de plus. Mais nous n’avons pas perdu. Dès l’annonce de la validation de la loi, pas moins de 600 Angevin·e·s ont manifesté en centre-ville depuis et vers la place du Ralliement, où une prise de parole combattive de l’intersyndicale a pu avoir lieu. La détermination est intacte !
Pour la douzième fois, malgré la lassitude, malgré la pluie, malgré les retenues sur salaire pour les grévistes, ce sont encore des milliers de manifestant·e·s qui sont descendus dans la rue en Anjou, jeudi 13 avril : 5000 à Angers, 1500 à Saumur, 1200 à Cholet et 220 à Segré. Le bras de fer se poursuit, résumé dans un apparent paradoxe : Macron a perdu (toute sa légitimité et toute crédibilité), mais nous n’avons pas encore gagné (le retrait de la réforme). Les journées de mobilisation isolées montrent leurs limites. Il faut maintenant passer à une autre étape de mobilisation !
Le jeudi 6 avril aura encore été une puissante journée de mobilisation. Dans tout le pays, deux millions de personnes ont pris la rue, des manifestations souvent accompagnées d’actions de blocages de voies de circulation ou de lieux symboliques (comme l’occupation du siège du fonds de pension BlackRock à Paris). Cette semaine doit être l’occasion de pousser définitivement la situation à notre avantage. Aussi, jeudi 13 avril, à l’appel de l’Intersyndicale, manifestons toutes et tous à 10h à Cholet (pl. Travot), Saumur (pl. Bilange) et Segré (pl. du port) et à 14h à Angers (de la place Leclerc à la place Mitterrand) !
Alors que le discours complotiste du gouvernement sur une prétendue “ultragauche” manipulatrice est relayé complaisamment par les grands médias, la mobilisation des opposants à la “réforme” des retraites reste massive. En dépit d’une certaine lassitude face à la multiplication des journées d’action et aux retenues sur salaires pour fait de grève, ce sont 7000 personnes qui, jeudi 6 avril, ont défilé à Angers, 1900 à Saumur, 1500 à Cholet et plus de 200 à Segré, soit près de 11.000 en Maine-et-Loire.
Malgré son affaiblissement, le gouvernement Macron-Borne-Darmanin s’acharne à vouloir faire passer sa “réforme” des retraites. La grande majorité de la population s’y oppose. La “réforme” est minoritaire à l’Assemblée, des millions de personnes se sont déjà mises en grève et ont manifesté. L’enjeu est maintenant de réussir la journée de grève et de manifestations du jeudi 6 avril, appelée par l’intersyndicale, avec en Maine-et-Loire des manifestations à 10h place Travot à Cholet, place Bilange à Saumur et place du port à Segré, et à 14h pl. Leclerc à Angers.
Quoique appelé à la dernière minute, le rassemblement contre les violences policières commises à Sainte Soline (et ailleurs !) a rassemblé pas moins de 500 personnes, place du Ralliement à Angers, jeudi 30 mars au soir. La prise de parole de la Confédération paysanne a été particulièrement appréciée, ainsi qu’un témoignage sur la véritable guerre qu’ont menée la préfecture des Deux-Sèvres et la gendarmerie contre celles et ceux qui refusent la privatisation de l’eau au profit de l’agro-industrie productiviste écocide.
Mardi 28 mars, la mobilisation appelée par l’intersyndicale a réuni 2500 personnes à Cholet comme à Saumur, 9000 à Angers et 300 à Segré. En tout, ce sont plus de 14.000 personnes qui sont descendus dans la rue. Si les cortèges syndicaux étaient moins fournis que le jeudi précédent, la détermination contre la “réforme” des retraites était intacte. Les jeunes étaient par ailleurs plus nombreux et tout aussi déterminés. Et à tout cela s’ajoutait la colère contre les provocations verbales de Macron et surtout contre les violences policières, notamment celle du week-end à Sainte Soline...
Du vendredi 24 au dimanche 26 mars, la mobilisation dans le Poitou pour la défense de l’eau a été un succès militant incontestable. Mais elle a été lourdement endeuillée par la stratégie de tension que l’État français a adoptée pour faire taire les contestations sociales (retraites, salaires...) ou écologistes (mégabassines, etc.). Des dizaines de blessé·e·s sont à déplorer dont un extrêmement grave. Cette stratégie de la terreur est inacceptable et doit trouver une réponse unitaire et déterminée de l’ensemble de la gauche de transformation sociale et écologique.
Avec plus de 3 millions de manifestant·e·s, la journée de mobilisation du 23 mars a été à la hauteur de l’indignation suscitée par l’utilisation du 49.3 puis par le discours provocateur de Macron. Tandis que des rassemblements se tiennent chaque soir dans de nombreuses villes, le mouvement a encore franchi un cap pour cette 9e journée de mobilisation appelée par l’intersyndicale, avec l’entrée de la jeunesse dans le mouvement.
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- samedi 3 mai de 15h à 16h30 : Rassemblement de solidarité avec le peuple palestinien et point d’information. Place du Ralliement à Angers.
- mardi 13 mai : journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC
- vendredi 16 mai de 18h à 20h : présentation par Clémentine Autain de son livre : « L’Avenir, c’est l’esprit public », à l’invitation de la CGT-Inspection du travail. Bourse du travail d’Angers.
- samedi 17 mai à 11h/14h... : Village et marche des fiertés à Angers : « Face aux réacs et à l’extrême droite, Nous sommes luttes et résistances ». Programme complet sur quazar.fr/pride-angers.
- samedi 17 mai de 12h à 24h : Fête de l’Huma-49 à Trélazé, salle Aragon.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
- L’antifascisme ne se dissout pas : solidarité totale avec la Jeune Garde (30/04/2025)
- Non à la dissolution d’Urgence Palestine ! (29/04/2025)
- Attentat de La Grand-Combe : l’islamophobie d’État en accusation (27/04/2025)
- Solidarité avec Rima Hassan : refusons la criminalisation de la solidarité avec le peuple palestinien ! (24/04/2025)
- Perpignan/ “Dix heures pour la Palestine” : Le NPA66 retire son soutien à l’initiative (16/04/2025)
- Bordeaux Montaigne : Stop à la répression ! (14/04/2025)
- Rafle en Bretagne (13/04/2025)
- Le Pen exclue de la présidentielle : bon débarras ! (01/04/2025)
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.
« Folie des grandeurs », « Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Boeuf », le dernier numéro du trimestriel “La Topette” épingle avec justesse les projets immobiliers de la Cie Béchu regroupés derrière le slogan “Imagine Angers”. Car, au-delà de son projet sous-jacent de gentrification de la ville et de mise à l’écart des classes populaires, les fiascos s’y accumulent. Dernier en date selon Ouest-France du 26/04/2025, le dôme de verre au pied du prétentieux bâtiment “Métamorphoses”, qui était censé devenir une serre « méditerranéenne » et un alibi écologique, qui ne va plus être qu’un espace pour « événements » (sic) à climatiser à grands frais... “La Topette” dresse un état des lieux du reste : flop du musée des collectionneurs qui (heureusement !) ne verra probablement jamais le jour près du théâtre “Le Quai”, projets radicalement modifiés en cours de route (“Quintessence”, “Climax”), constructions au rabais comme avec “Arborescence” dont les caves ont été délibérément laissées inondables (avec pour conséquence en cas de crue de rendre hors service les ascenseurs, notamment pour les retraité·e·s qui y sont logé·e·s à prix d’or), etc. Bref, tout est à l’image de la dalle de béton engazonnée pompeusement baptisée “Cœur de Maine”, qu’il a fallu entourer de barrières (très laides de surcroît) pour y éviter les « débordements » populaires... Spéculation immobilière d’une part, laissez-faire de la municipalité d’autre part. C’est aussi cela, le bilan peu imaginatif de la maison Béchu...
Samedi 26 avril, ce sont plus de 200 manifestant·e·s – dont beaucoup de Chemillois·e·s – qui se sont rassemblé·e·s devant le théâtre Foirail de Chemillé-en-Anjou où Éric Zemmour tenait un meeting. Le rassemblement antifasciste avait été interdit par le préfet, soucieux de ménager le multicondamné pour provocation à la haine raciale et injures racistes qu’est le président de « Reconquête ». Et les CRS n’ont pas pu s’empêcher de charger ce rassemblement pourtant des plus pacifique. Mais cela n’a pas suffi à décourager celles et ceux qui entendent se dresser contre le racisme et le fascisme qui gangrènent la société à travers les discours de haine des Zemmour, Bardella et Le Pen, complaisamment relayés par les grands médias de milliardaires comme Bolloré ou Stérin. Le rassemblement a donc continué jusqu’en milieu d’après-midi. No Pasaran !
Le 18e Congrès Mondial de la 4e Internationale qui s’est tenu en ce début d’année 2025 a adopté une version actualisée de son manifeste écosocialiste. Il est en ligne sur le site de la 4e Internationale, intitulé Manifeste pour une révolution écosocialiste – Rompre avec la croissance capitaliste. La 4e Internationale veut ainsi contribuer à la formulation d’une perspective révolutionnaire capable d’affronter les défis du 21e siècle, alors que les crises multiples du capitalisme mettent l’humanité toute entière en danger. Cette perspective écosocialiste s’inspire des luttes sociales et écologiques, et des réflexions critiques authentiquement anticapitalistes qui se développent dans le monde.
Samedi 3 mai à 15h un nouveau rassemblement de solidarité avec le peuple palestinien s’est tenu Place du Ralliement à Angers, avec environ 130 personnes. Désormais, ces rassemblements ne seront plus hebdomadaires mais mensuels, le premier samedi de chaque mois. Bien sûr, si l’horreur vécue chaque jour par les Gazaoui·e·s prenait une dimension nouvelle, des rassemblements ou manifestations intermédiaires seraient immédiatement convoquées. Car l’horreur est là, le génocide est en marche, sans que les bourgeoisies occidentales - prétendument garantes des droits humains - n’agissent le moins du monde. Au contraire, comme le souligne un communiqué de l’AFPS qui a été lu pendant le rassemblement, les responsables du génocide sont accueillis en alliés. Netanyahou peut fouler le sol hongrois avant de s’envoler pour les USA sans que le mandat d’arrêt de la CPI ne puisse l’atteindre. Et le gouvernement de droite et de droite extrême français se permet d’accueillir le ministre des affaires étrangères de l’État d’Israël sans envisager la moindre sanction contre cet État criminel. Face à cette complicité de génocide, face aux entraves à la solidarité que l’État français ne cesse de mettre en place, continuons à soutenir le peuple palestinien !
Dans une Lettre ouverte/pétition au Directeur Général de Savoirs Plus, les clients de la librairie Contact et de la SADEL s’insurgent contre la décision dudit DG du groupe “Savoirs Plus” de supprimer 53 emplois sur 150 et de fermer les deux coopératives angevines (d’autres fermetures à Nantes, Orveau, etc. sont prévues). Il s’agit d’une attaque en règle contre le système des SCOP. Le DG a organisé la division des salarié·e·s via des primes et augmentations ciblé·e·s, ou en ne transmettant pas d’informations sur les comptes avant les AG en visio : tout l’arsenal usuel des liquidateurs d’entreprise... Mercredi 2 avril, une réunion de soutien aux salarié·e·s s’est tenue à la Bourse du travail, qui a réuni 300 personnes et appelé à être encore plus nombreux à participer aux réunions de mobilisation, à faire bouger les services de la culture angevins et à payer un avocat afin de contrer ce DG qui n’a pas agi légalement. Des flyers d’inscription (5 € minimum) sont dispos à la librairie Contact. Ne laissons pas fermer Contact et la SADEL !