Nous reproduisons ici une prise de position des militants émigrés du Mouvement Socialiste Russe, publiée par le site d’Inprecor (IV° Internationale). À quelques jours du triste anniversaire du début de l’agression impérialiste russe, ces camarades internationalistes exigent le retrait des troupes russes du territoire ukrainien et appellent à la défaite de Poutine. Celle-ci donnerait en effet un nouvel élan aux mouvements pour le changement démocratique en Biélorussie, au Kazakhstan et dans d’autres anciens pays soviétiques, ainsi qu’en Russie même. Guerre à la guerre !
Nous reproduisons ici une Tribune cosignée par Ensemble !, le Nouveau Parti Anticapitaliste et Rejoignons-nous, publiée sur le site de Médiapart le 18 février 2023. L’enjeu y est d’approfondir les questions de fond liées au problème des retraites et de défendre la perspective d’une transformation globale du système, d’une transformation révolutionnaire de la société.
Jeudi 16 février, les “retraites aux flambeaux” organisées à partir de 18h ou 18h30 contre la “réforme” des retraites à l’appel de l’intersyndicale ont réuni plus de 3000 personnes à Angers depuis la place du Ralliement, 1800 à Cholet depuis la place Travot, 1400 à Saumur depuis la place Bilange et 200 à Segré devant la sous-préfecture. Ce sont les plus grosses retraites aux flambeaux depuis le début du mouvement. Un succès pour cette étape intermédiaire de mobilisation au milieu des vacances scolaires. Préparons maintenant les 7 et 8 mars et la perspective d’une grève générale reconductible !
Jeudi 16 février sera la 5e journée de mobilisation d’un mouvement historique contre la réforme des retraites. Dans plusieurs villes, notamment à Angers et Cholet, les manifestations de samedi dernier étaient les plus grosses de l’histoire ! Face à cela, Macron et le gouvernement se donnent une image d’intransigeance. Mais comment maintenir une réforme aussi injuste qu’injustifiée alors que 90 % du monde du travail rejette ce projet ? Macron et sa clique ont perdu leur légitimité, mais ont choisi de poursuivre le bras de fer. Ce qui se joue maintenant, c’est le blocage du pays pour mettre en échec la réforme et toute la macronie.
Les manifestations du samedi 11 février à l’appel de l’intersyndicale contre la “réforme” des retraites étaient convoquées à 10h à Segré (pl. du port), à 10h30 à Cholet (pl. Travot), 14h à Saumur (pl. de la République) et Angers (jardin du mail). Elles ont réuni 5300 personnes à Cholet, 400 à Segré, 3500 à Saumur et plus de 16000 à Angers. Il y eut même une manifestation d’une centaine de personnes à Chalonnes ! En dépit des vacances scolaires, ce sont les plus gros rassemblements depuis le début du mouvement !
- Lire Le Nouveau P’tit Anjou Rouge du NPA49 (11/02/2023) distribué en manifestation.
Les nouvelles manifestations de ce samedi 11 février doivent être massives, car dans la rue, ensemble, nous reprenons confiance en notre nombre et plus encore en notre force commune, en nos capacités collectives à résister à la résignation et aux politiques antisociales. En Anjou, elles partiront à 10h à Segré (place du port), à 10h30 à Cholet (place Travot) et à 14h à Angers (jardin du mail) et Saumur (place de la République).
Les grèves et manifestations contre la “réforme” des retraites de Macron-Borne se sont poursuivies mardi 7 février à l’appel de l’intersyndicale. À Angers, depuis la place Leclerc, ce sont 9000 personnes qui ont à nouveau manifesté à partir de 10h. À Cholet, il y en a eu 3000, à Saumur, 2500. C’est un peu moins que le 31 janvier, mais en tant qu’étape avant le samedi 11 février, cela témoigne du haut niveau de mobilisation contre la “réforme”. Il faut maintenant définir des objectifs à la hauteur de l’enjeu : faire battre le gouvernement en retraite !
La mobilisation du 31 janvier a été un succès. Deux millions et demi de personnes ont battu le pavé, dont plus de 22.000 en Anjou : plus que le jeudi 19 janvier ! L’heure est à l’intensification de la mobilisation : battre le fer tant qu’il est chaud, pour mettre en minorité ce gouvernement et imposer le retrait pur et simple de la “réforme”. Les prochaines journées d’action de l’intersyndicale, mardi 7 et samedi 11 février doivent être des leviers pour établir le rapport de forces nécessaire.
Comme partout en France, la mobilisation a de nouveau été très forte en Maine-et-Loire contre le projet Macron-Borne-Ciotti de reculer à 64 ans l’âge d’ouverture des droits à la retraite. Quatre défilés ont eu lieu le matin à Angers, Cholet et Saumur et l’après-midi à Segré :
- à Angers, ce sont à nouveau entre 13000 et 15000 personnes ([syndicats] ; 10500 selon la police) qui ont manifesté, comme le 19 janvier ;
- à Cholet, police et syndicats estiment à 4 500 le nombre de manifestants, soit encore plus que le 19 (entre 3100 [police] et 4000 [presse]) ;
- le nombre est monté à près de 3000 à Saumur (2500 le 19) ;
- plus de 800 à Segré, voire 900 (700 le 19).
L’enjeu est maintenant de construire une mobilisation générale de la population, seule susceptible de faire reculer le gouvernement.
Les chiffres de mobilisation du jeudi 19 janvier ont été historiques, avec 1,2 million de manifestant·e·s selon la police, plus de 2 millions selon l’intersyndicale, des taux de grève très importants (avec aussi une participation exceptionnelle du privé), des mobilisations massives dans toutes les villes. Pendant ce temps, avec un mépris dont ils ont le secret, Macron et une bonne partie du gouvernement étaient en Espagne ! Et la présentation du projet de loi en conseil ministre lundi confirme que leur objectif reste bien de nous faire travailler plus longtemps et pour des pensions moindres !
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- samedi 5 juillet à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Jardin du mail à Angers.
- samedi 5 juillet de 15h à 05h : Fête au RAARE à St-Georges-s/Loire (voir détails).
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
Les milliardaires d’extrême droite Bolloré et Stérin ont ouvert leur porte-monnaie afin d’organiser mardi 24 juin un « sommet des libertés » (plutôt un sommet libertarien !) au Casino de Paris. C’est ainsi que la crème du fascisme franchouillard a pu s’autocongratuler et développer ses thématiques libertariennes, socialement régressives et racistes, de Jordan Bardella à Eric Ciotti, de Sarah Knafo à Marion Maréchal, de Nicolas Dupont-Aignan à... Anne-Laure Blin. La députée LR de Saumur-nord avait choisi en 2024 - sans doute pour des raisons électoralistes - de rester à LR plutôt que de rejoindre Ciotti lorsque celui-ci avait signé son pacte faustien avec le RN. Visiblement, elle en a des regrets. Pas étonnant quand on connaît ses prises de position, systématiquement les plus réactionnaires possibles. Et dire que la gauche s’était désisté pour elle l’an passé pour faire barrage au RN !
- Relaxe pour les militantEs indépendantistes Kanak (16/06/2025)
- L’Iran attaqué, Israël impuni : la voix des peuples étouffée (13/06/2025)
- Non à la dissolution de la Jeune Garde antifasciste (12/06/2025)
- Sommet sur les Océans, beaucoup d’écume pour rien ! (11/06/2025)
- La Californie reprend la rue contre Trump et ses raids racistes (10/06/2025)
- Soutien à la flottille de la liberté ! (09/06/2025)
- Libération immédiate des prisonnier·es politiques de Kanaky ! (04/06/2025)
- Meurtre raciste dans le Var : jusqu’à quand va-t-on compter les morts ? (02/06/2025)
- Le gouvernement est islamophobe, on le savait ! (02/06/2025)
- À Alès, à Montpellier, comme ailleurs, ripostons dans l’unité à la violence de l’extrême droite ! (02/06/2025)
Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.