Contre la “réforme” Macron-Borne-Ciotti des retraites, la mobilisation a été très forte en Maine-et-Loire. Quatre défilés ont eu lieu à Cholet, Saumur et Segré le matin et à Angers l’après-midi. Ils ont réuni respectivement 4000, 2500, 700 et 15000 manifestant·e·s. Au total, ce sont 22.000 personnes qui ont manifesté en Anjou, beaucoup plus que les premières manifestations contre la réforme des retraites de 2010. C’est la déclinaison locale d’une mobilisation nationale exceptionnelle. Ce sont deux millions de personnes qui ont crié NON à la régression sociale voulue par les capitalistes et leurs représentants politiques.
Le NPA a évidemment édité du matériel militant pour la mobilisation contre la “réforme” des retraites de Macron, Borne et Ciotti qui commencera jeudi 19 janvier :
- un tract de 4 pages analysant la “réforme” et listant les principales revendications du NPA pour les retraites ;
- trois affiches et autocollants : deux sur les retraites, “Retraite à 60 ans” et “Faisons battre Macron en retraite”, un sur les revenus, “400 euros pour tou·te·s”.
Le NPA49 distribuera à la manifestation du 19 juin son bulletin “Le p’tit Anjou rouge” résumant le “4 pages” du NPA.
Après les annonces du 10 janvier faites par la première ministre et remettant en cause de nouveaux conquis sociaux sur la question des retraites (report à 64 ans du droit de partir en retraite, allongement de la durée de cotisations), l’intersyndicale CGT, CFDT, CGC, CFTC, FO, FSU, Solidaires, UNSA a lancé un appel à la grève et à la mobilisation le jeudi 19 janvier (manifestations à 10h à Segré et Saumu, 10h30 à Cholet et 14h à Angers, pl. Leclerc).
Nous relayons également :
- l’Appel à la mobilisation : sauvons nos retraites ! signé par des organisations de jeunesse, des partis (dont le NPA) et des personnalités ;
- la PÉTITION : « Retraites : non à cette réforme injuste et brutale ! » de l’Intersyndicale Retraites ;
- une déclaration du NPA du 11 janvier ;
- des réactions d’organisations ou personnalités du mouvement social.
On ne sait pas encore tout de la réforme des retraites prévues par Macron, mais on sait déjà qu’elle sera désastreuse pour le monde du travail : report de l’âge de départ à au moins 64 ans, avec probablement une augmentation du nombre d’années de cotisations… La logique est toujours la même : nous tuer au travail (l’espérance de vie en bonne santé est de 63 ans en France...) et baisser le montant des pensions. Ça suffit ! Depuis des années, leurs réformes des retraites sont injustes. Il faut stopper cette nouvelle attaque, et revenir à la retraite à 60 ans à taux plein.
Le ministre de la destruction écologique, Christophe Béchu, vient encore de frapper. Il prolonge à nouveau d’un an la dérogation permettant à l’agro-industrie capitaliste d’utiliser des néonicotinoïdes. Et pour justifier cette permissivité écocide, il fait une promesse de Béchu : “Quoiqu’il arrive”, l’année 2023 sera “la dernière” (France Info, le 6/01/2023). Il y a peu de chances que cette “der-des-der” convainque les activistes qui viennent d’asperger son ministère de peinture orange... Non plus que les associations environnementales. Le bilan de celui qui partage son temps entre un ministère fantôme et une pré-campagne électorale à Angers ne cesse de s’alourdir.
Nous relayons ici un appel du Mouvement socialiste russe (RSD) à des actions de solidarité avec les militant·e·s anti-guerre et toutes et tous les emprisonné·e·s politiques de la dictature de Poutine, notamment au cours de la semaine du 19 au 24 janvier. À bas la dictature de Poutine ! À bas la guerre d’agression contre l’Ukraine ! Solidarité avec l’opposition de gauche en Russie !
Nos vœux pour 2023 : réussir à stopper Macron et les siens, à commencer par leur projet de contre-réforme des retraites, pour enfin mettre un coup d’arrêt au rouleau compresseur néolibéral-autoritaire. Pour ne pas perdre notre vie à la gagner, pour reprendre les richesses qu’ils nous ont volées, pour défendre et étendre les services publics, pour imposer une écologie radicale, pour construire les solidarités antiracistes et internationalistes, contre toutes les oppressions : 2023, année de mobilisations !
Vendredi 23 décembre, trois personnes ont été tuées devant le Centre culturel kurde rue d’Enghien à Paris, trois autres grièvement blessées. Un massacre qui s’est produit à quelques jours de la commémoration du 10e anniversaire de l’assassinat en plein Paris de trois militantes kurdes – Rojbîn, Sakine et Leyla – par un nationaliste turc. Une sinistre répétition qu’il faut interroger.
Quelque jours avant l’ouverture de la COP27 à Sharm-el-Sheikh, en Égypte, notre camarade Daniel Tanuro (La Gauche anticapitaliste de Belgique) écrivait que cette conférence serait un « nouveau sommet du greenwashing, du capitalisme vert et de la répression ». Comme il le reconnaît lui-même : c’était une erreur. Le greenwashing et la répression étaient plus que jamais au rendez-vous sur les rives de la Mer Rouge, mais le capitalisme vert, lui, a subi un revers, et les fossiles ont remporté une nette victoire. Nous publions son analyse faite à l’issue (catastrophique) de la COP27.
... | 240 | 250 | 260 | 270 | 280 | 290 | 300 | 310 | 320 |...
- samedi 5 juillet à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Jardin du mail à Angers.
- samedi 5 juillet de 15h à 05h : Fête au RAARE à St-Georges-s/Loire (voir détails).
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
Les milliardaires d’extrême droite Bolloré et Stérin ont ouvert leur porte-monnaie afin d’organiser mardi 24 juin un « sommet des libertés » (plutôt un sommet libertarien !) au Casino de Paris. C’est ainsi que la crème du fascisme franchouillard a pu s’autocongratuler et développer ses thématiques libertariennes, socialement régressives et racistes, de Jordan Bardella à Eric Ciotti, de Sarah Knafo à Marion Maréchal, de Nicolas Dupont-Aignan à... Anne-Laure Blin. La députée LR de Saumur-nord avait choisi en 2024 - sans doute pour des raisons électoralistes - de rester à LR plutôt que de rejoindre Ciotti lorsque celui-ci avait signé son pacte faustien avec le RN. Visiblement, elle en a des regrets. Pas étonnant quand on connaît ses prises de position, systématiquement les plus réactionnaires possibles. Et dire que la gauche s’était désisté pour elle l’an passé pour faire barrage au RN !
- Relaxe pour les militantEs indépendantistes Kanak (16/06/2025)
- L’Iran attaqué, Israël impuni : la voix des peuples étouffée (13/06/2025)
- Non à la dissolution de la Jeune Garde antifasciste (12/06/2025)
- Sommet sur les Océans, beaucoup d’écume pour rien ! (11/06/2025)
- La Californie reprend la rue contre Trump et ses raids racistes (10/06/2025)
- Soutien à la flottille de la liberté ! (09/06/2025)
- Libération immédiate des prisonnier·es politiques de Kanaky ! (04/06/2025)
- Meurtre raciste dans le Var : jusqu’à quand va-t-on compter les morts ? (02/06/2025)
- Le gouvernement est islamophobe, on le savait ! (02/06/2025)
- À Alès, à Montpellier, comme ailleurs, ripostons dans l’unité à la violence de l’extrême droite ! (02/06/2025)
Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.