La manifestation du samedi 15 novembre prochain à l’initiative du collectif pour une Alternative à l’Austérité regroupant associations, organisations syndicales et politiques doit être le rendez-vous de toutes celles et ceux qui s’opposent à la politique menée depuis deux ans et demi par F. Hollande. Il s’agit de la combattre frontalement, de mettre en avant des exigences sociales, écologiques, démocratiques radicales, de rupture avec le patronat et la logique du profit. Dès aujourd’hui, signons l’appel du collectif et soyons le 15 dans la rue !
Le gouvernement de Hollande, Valls et Macron ne cesse faire de la surenchère libérale-antisociale et de s’attaquer aux acquis sociaux. Mais il n’est fort que de la faiblesse et de la dispersion des résistances à sa politique. Il ne se maintient que parce que le système de représentation politique permet aux gouvernants d’imposer une politique rejetée par une majorité de la population. C’est pour cela que nous devons regagner la rue, y être le plus nombreux possible et dans l’unité la plus large, en particulier le samedi 15 novembre à l’appel du collectif « Alternative à l’austérité » qui regroupe des syndicats, des associations et des partis politiques opposés à la politique pro-Medef du PS.
Malgré le cessez-le feu, la situation du peuple palestinien est loin d’être réglée : le blocus contre Gaza et la colonisation de la Cisjordanie continuent. En France, le gouvernement maintient lui aussi le cap : accompagner à la politique de l’État d’Israël et criminaliser le mouvement de solidarité. Les raisons de se mobiliser sont toujours là. C’est ce qui a motivé l’initiative Convergence Palestine le 18 octobre à Paris (un car affrété par le collectif Palestine est monté d’Angers à cette occasion) et motivera le rassemblement de solidarité (et la pétition !) avec Alain Pojolat, poursuivi en justice pour avoir manifesté sa solidarité avec le peuple de Gaza sous les bombes.
On ne sait ce qui stupéfie le plus, la résistance héroïque des défenseurs – Kurdes et Syriens non kurdes – de Kobané, qui avec leurs armes légères parviennent à endiguer les assauts de jihadistes suréquipés, ou le cynisme des gouvernements occidentaux et de leurs alliés, au premier rang desquels l’État turc, membre de l’Otan et à ce titre premier partenaire des États-Unis dans la région.
Dans une pétition ouverte à la signature de toutes et tous, un large éventail de 200 personnalités exige l’arrêt des poursuites engagées par l’État français contre notre camarade Alain Pojolat, coupable d’avoir voulu exercer son droit de manifester sa solidarité avec le peuple palestinien victime des bombardements israéliens. Signons cette pétition et faisons-la connaître autour de nous !
Environ 200 personnes se sont rassemblées place du ralliement à Angers, samedi 11 octobre à partir de 14h30, pour protester contre le traité de libre échange transatlantique en gestation, dans la plus grande opacité. C’était la première initiative publique du Collectif Stop Tafta angevin. La nécessité de combattre un traité qui donnerait tout le pouvoir aux multinationales des deux rives de l’Atlantique au détriment des derniers lambeaux de pouvoir démocratique en Europe et aux USA en appelle d’autres de toute urgence !
Les salarié-e-s de l’agglomération angevine sont frappés de plein fouet par les politiques austéritaires de “compétitivité” et de maximisation des taux de profit. Les industries les plus marquantes du territoire ferment ou réduisent leur voilure les unes après les autres. Soit parce qu’elles sont les filiales d’une multinationale qui cherche à maximiser ses profits, soit soit parce qu’elles sous-traitent ces multinationales. Ce n’est donc pas un hasard si le nouveau patron du MEDEF angevin est... un assureur ! Contre le caractère ouvertement parasitaire du capitalisme, la seule solution reste la coordination des luttes et la mobilisation pour imposer un rapport de forces directement politique.
Pendant le week-end, le gouvernement préparait son coup, en laissant filtrer dans les médias que le déficit du régime général de la Sécurité sociale en 2014 (le fameux trou de la sécu) était de 11,7 milliards d’euros au lieu des 9 milliards prévus. Pourtant ce déficit n’a rien de spectaculaire si on le compare par exemple aux 40,7 milliards de dollars de dividendes versés aux actionnaires pour le seul 2ème trimestre 2014. Cette propagande sert comme toujours à nous faire payer !
Environ 250 salarié(e)s de ThyssenKrupp ont manifesté devant la préfecture d’Angers, mardi 30 septembre dans l’après-midi, rejoints par environ 200 retraités sur la double revendication de la défense des emplois et des retraites. Face à la complicité ouverte des élus UMP ou PS avec la direction de ThyssenKrupp, l’heure est à la mobilisation solidaire de tous les salarié(e)s de l’agglomération angevine. Face à la politique de maximisation des profits et de destruction de l’emploi de la multinationale, l’heure est aussi à la résistance. Non à la délocalisation de l’appareil productif ! L’usine et les machines doivent appartenir aux salarié(e)s, pas aux actionnaires !
La société ThyssenKrupp Elevator Manufacturing France, filiale de la multinationale Thyssenkrupp, a annoncé le 25 septembre, lors d’un comité central d’entreprise extraordinaire, pas moins de 258 suppressions d’emplois sur un total de 450 sur son site d’Angers. C’est une attaque majeure contre les seuls producteurs de richesse, les salarié(e)s, au profit des actionnaires d’un groupe qui n’a même pas le prétexte d’avoir de prétendues difficultés financières. Si ces licenciements venaient à être effectifs, ce serait une nouvelle catastrophe pour toute la population de l’agglomération d’Angers. Il faut les empêcher !
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- samedi 16 août à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Jardin du mail à Angers.
- dimanche 28 septembre : Mobilisation nationale « pour le climat, la justice, les libertés » à l’appel d’ATTAC et des associations écologistes.
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Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !
Au Ralliement à Angers le 19 juillet, environ 300 personnes se sont rassemblées pour la Palestine dans l’après-midi, essentiellement des militants de l’AFPS, avec quelques drapeaux du PCF, de la FI, et bien sûr du NPA. À 16h30, un 2e rassemblement, contre les bombardements israéliens en Syrie, a été moins fourni : environ 100 personnes (photo). Il y a eu trois interventions (2 hommes, 1 femme), essentiellement pour défendre l’unité du pays et le refus du sectarisme.
Du “centre” à l’extrême droite, les parlementaires (dont en Maine-et-Loire les 3/4 des sénateurs et 6/7 des députés) ont adopté, avec le soutien du gouvernement Bayrou, la loi Duplomb, un texte téléguidé par l’agro-industrie productiviste, la FNSEA et la Coordination rurale (extrême droite). Cette loi écocide qui va à l’encontre de l’urgence sanitaire et écologique a été dénoncée par la Confédération paysanne, les associations environnementales et maintes instances scientifiques. Une pétition rédigée par une étudiante de 23 ans vient d’être mise en ligne sur le site de l’Assemblée nationale, qui exige son abrogation immédiate. En quelques jours, ce sont déjà plus de 500.000 personnes qui l’ont signée, ce qui impose sa prise en considération par l’Assemblée nationale et surtout montre que cette loi écocide est largement rejetée : elle a du plomb dans l’aile ! Le combat pour son abrogation et pour une autre agriculture ne fait que commencer ! Signons-là massivement !!!
Malgré les vacances d’été, ce sont encore 120 angevin·e·s qui, samedi 12 juillet ont répondu à l’appel hebdomadaire à manifester sa solidarité avec le peuple palestinien. Lors de la prise de parole, ont été dénoncés la scandaleuse répression policière qui a frappé les militant·e·s qui tentaient de déployer des drapeaux palestiniens au passe du Tour de France (au motif que ce drapeau serait “religieux” !!!) ainsi que le “Israël-washing” auquel se livre la direction du Tour de France en y autorisant une équipe israélienne dans le contexte de la guerre génocidaire en cours. Ont également été dénoncées les plateformes d’observation “touristiques”, à la frontière de Gaza, permettant aux quidam de se “régaler” du spectacle des destructions opérées par l’armée israélienne (lire ici). Un poème de Darwich a été lu à la fin : maigre consolation compte tenu du contexte, mais la lutte doit continuer. Prochain RDV samedi 19 juillet au Ralliement !
Le 8 juillet à l’Assemblée nationale, du “centre” à l’extrême droite, tous les députés du Maine-et-Loire (à l’exception de Stella Dupont, non inscrite) ont voté pour la loi Duplomb promue par l’agro-industrie et la FNSEA : Philippe Bolo (Démocrates), Nicole Dubré-Chirat et Denis Masséglia (Ensemble), François Gernigon et Laetitia Saint-Paul (Horizons), Anne-Laure Blin (LR). Précédemment au Sénat (Scrutin 181 du 27/01/2025), Grégory Blanc (PS) fut le seul sénateur angevin à voter contre : Corinne Bourcier et Emmanuel Capus (Horizons) ainsi que Stéphane Piednoir (LR) votèrent également cette loi écocide. À l’heure du dérèglement climatique et de la crise de la biodiversité, les neuf parlementaires pro-Duplomb proposent d’en remettre une couche dans le productivisme aveugle qui étouffe l’agriculture paysanne, prépare les cancers de demain grâce aux pesticides (tels que le néonicotinoïde de nouveau autorisé), précipite encore un peu plus l’extinction de masse des espèces animales et végétales. Ces extrémistes irresponsables préfèrent la fin du monde à la fin du capitalisme. Ne les laissons plus voter en notre nom !