Le premier mai unitaire CGT-FO-FSU-Solidaires a permis de rassembler 800 personnes à Angers, une centaine à Cholet et une autre à Saumur et Segré. En dépit d’une pluie fournie, c’est un milliers de travailleuses et travailleurs angevins qui ont pu défiler contre l’austérité, contre les incessantes attaques contre les salarié-e-s et les services publics menées par le MEDEF et le gouvernement à sa solde. C’est une confirmation de la remobilisation militante amorcée le 9 avril. Alors qu’une loi Macron 2 est annoncée pour l’été, ne la laissons pas s’éteindre !
Au petit matin du jeudi 9 avril, près de 800 militant-e-s CGT et FO du Maine-et-Loire ont pris les cars les emportant à la manifestation parisienne. À 10h30, environ 600 militant-e-s de la FSU et de Solidaires ont battu le pavé du centre-ville d’Angers contre l’austérité et les politiques libérales autoritaires. Près de 300.000 manifestants ont défilé en France contre l’austérité, dont 120.000 à Paris. Après de longs mois d’atonie du mouvement social, alors qu’un gouvernement de droite gouverne au nom de la gauche, détruit les acquis sociaux et joue délibérément avec le danger du FN, cette première mobilisation printanière -essentiellement militante pour l’instant- est un bol d’air pour le mouvement social et un encouragement à la coordination des luttes.
Les réflexions sur les élections départementales des 22 et 29 mars 2015 qui suivent sont celles d’un camarade du NPA49. Elles viennent en complément des analyses nationales du NPA, publiées au lendemain des 1er et 2e tours. Ces dernières ne sont donc pas développées dans l’article, qui repose pour l’essentiel sur l’analyse du matériel électoral des différents partis en lice localement. Outre les brochures départementales du PS et du FN, ont été utilisés les diverses professions de foi des cantons d’Angers 1, 2, 3 et 7, de Cholet 1, des Ponts-de-Cé, de Saumur et de Tiercé-Le-Lion d’Angers, soit un échantillon représentatif de 8 cantons sur 21.
Rien ne changera si, par en bas, sur nos lieux de travail, dans nos quartiers et nos cités, nos lieux d’études, nous ne reprenons pas l’offensive pour affronter le gouvernement PS-MEDEF et mettre en échec sa politique. Bien des mobilisations ont lieu sur les salaires ou pour l’emploi ; c’est là que se prépare l’avenir et que se construit un nouveau rapport de forces à condition qu’elles puissent converger. À nous de reprendre l’offensive en faisant de la journée de grève et de manifestation du jeudi 9 avril, le point de convergence de tous les mécontentements pour le retrait de la loi Macron, pour les salaires et contre le chômage.
L’assemblée de convergence réunie le 28 mars 2015 dans le cadre du Forum Social Mondial de Tunis exprime dans un appel à la mobilisation toute sa solidarité au peuple grec en lutte contre l’austérité, pour la démocratie, le changement social et une autre Europe.
Le premier tour des élections départementales a été marqué par une forte abstention alors que tous les grands partis en avaient fait un enjeu national d’importance. Bien qu’en baisse par rapport au précédent scrutin, cela souligne la rupture entre les classes populaires, le monde du travail, et les partis institutionnels plus soucieux des intérêts des classes dominantes que de ceux de la population. Sans surprise, c’est une nouvelle claque dans les urnes pour le PS et sa politique soumise au Medef menée depuis presque trois ans...
À la veille des élections départementales du 22 mars dont tous les partis institutionnels font un enjeu national, Valls et Hollande se démultiplient... Ils veulent tenter de faire oublier leur politique entièrement dévouée au Medef et au CAC 40 en faisant du « social ». Des faux-semblants dont l’UMP et le FN font leurs choux-gras.
Dans un communiqué, le NPA s’insurge contre la campagne de calomnies à son encontre et à celle du PG. Non, le NPA (et le PG) ne sont pas antisémites parce qu’ils condamnent la politique sioniste d’extrême droite de l’État d’Israël et le soutien que lui apporte le gouvernement français. Ils sont au contraire de la lutte contre tous les racismes, en particulier de la lutte contre l’antisémitisme. La confusion mentale et les amalgames odieux que d’aucuns cherchent à installer visent d’abord à diviser le camp de tous les opprimés, qui ne se caractérisent ni par leurs religions, ni par leurs supposées "ethnies", mais par l’exploitation et les discriminations dont ils sont victimes.
ThyssenKrupp Ascenseurs Angers (49)... Les salariéEs de l’usine de production d’ascenseurs angevine se mobilisent sans relâche depuis des mois contre les 258 licenciements annoncés par la direction du groupe. Mardi 5 février, à l’appel de l’Union Locale CGT d’Angers, plusieurs dizaines de salariéEs ont manifesté leur colère devant une antenne de Pôle Emploi à d’Angers.
Avec l’arrivée en tête de la candidate du FN au premier tour d’une élection législative partielle dans le Doubs, le Parti socialiste et gouvernement tentent de nous refaire le coup de l’Unité nationale face aux extrémismes et au terrorisme mais c’est uniquement par une mobilisation de l’ensemble du monde du travail, capable de faire reculer le patronat et le gouvernement, qu’on pourra stopper cet engrenage infernal de la misère et des divisions au sein de la population.
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- samedi 21 juin à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
- Relaxe pour les militantEs indépendantistes Kanak (16/06/2025)
- L’Iran attaqué, Israël impuni : la voix des peuples étouffée (13/06/2025)
- Non à la dissolution de la Jeune Garde antifasciste (12/06/2025)
- Sommet sur les Océans, beaucoup d’écume pour rien ! (11/06/2025)
- La Californie reprend la rue contre Trump et ses raids racistes (10/06/2025)
- Soutien à la flottille de la liberté ! (09/06/2025)
- Libération immédiate des prisonnier·es politiques de Kanaky ! (04/06/2025)
- Meurtre raciste dans le Var : jusqu’à quand va-t-on compter les morts ? (02/06/2025)
- Le gouvernement est islamophobe, on le savait ! (02/06/2025)
- À Alès, à Montpellier, comme ailleurs, ripostons dans l’unité à la violence de l’extrême droite ! (02/06/2025)
Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.
« Folie des grandeurs », « Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Boeuf », le dernier numéro du trimestriel “La Topette” épingle avec justesse les projets immobiliers de la Cie Béchu regroupés derrière le slogan “Imagine Angers”. Car, au-delà de son projet sous-jacent de gentrification de la ville et de mise à l’écart des classes populaires, les fiascos s’y accumulent. Dernier en date selon Ouest-France du 26/04/2025, le dôme de verre au pied du prétentieux bâtiment “Métamorphoses”, qui était censé devenir une serre « méditerranéenne » et un alibi écologique, qui ne va plus être qu’un espace pour « événements » (sic) à climatiser à grands frais... “La Topette” dresse un état des lieux du reste : flop du musée des collectionneurs qui (heureusement !) ne verra probablement jamais le jour près du théâtre “Le Quai”, projets radicalement modifiés en cours de route (“Quintessence”, “Climax”), constructions au rabais comme avec “Arborescence” dont les caves ont été délibérément laissées inondables (avec pour conséquence en cas de crue de rendre hors service les ascenseurs, notamment pour les retraité·e·s qui y sont logé·e·s à prix d’or), etc. Bref, tout est à l’image de la dalle de béton engazonnée pompeusement baptisée “Cœur de Maine”, qu’il a fallu entourer de barrières (très laides de surcroît) pour y éviter les « débordements » populaires... Spéculation immobilière d’une part, laissez-faire de la municipalité d’autre part. C’est aussi cela, le bilan peu imaginatif de la maison Béchu...