Pendant que nos "grands" dirigeants politiques et entrepreneuriaux négocient entre eux au Bourget leurs conditions toutes personnelles d’un réchauffement du climat des affaires, les militant.e.s (vraiment) écologistes tâchent de faire entendre un autre son de cloche à Angers... Leur chalet de Mère Noëlle, la petite COP21, s’est ouvert à deux pas des vrais chalets, place du Ralliement à Angers, entre 14h et 18h dimanche 6 décembre. Affichages, rencontres, prises de parole, musique 100% bio et verre offert à tout le monde étaient au menu !
Le convoi “Cap sur la Cop” en provenance de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes faisait escale à Angers dimanche 22 novembre. Comme toute manifestation à vélo et tracteur, il a traversé la ville à pédale de cycliste. Aucun véritable dispositif de régulation de la circulation n’avait pourtant été mis en place par la police et cela mit directement en cause la sécurité de la population (par chance, aucun incident de circulation ne survint). En revanche, la police municipale et nationale s’est utilement occupée à relever les numéros d’immatriculation des Angevins qui, dans leurs véhicules, accompagnaient le convoi et ont, avec lui, franchi des croisements au feu rouge ou emprunté la voie de bus. Et les contredanses sont arrivées à leurs domiciles cette semaine...
Les élections régionales vont se tenir alors que le pays est en état d’urgence et que des libertés démocratiques, telle que celle de manifester, sont bafouées. Ce fait très grave, le taux d’abstention prévisible et le barrage du financement du matériel électoral questionnent la légitimité démocratique de telles élections. Pour autant, et parce que le pire ennemi du monde du travail, le FN, entend capter à son profit la désespérance sociale, elles restent un enjeu politique. Pour des raisons d’abord financières, le NPA ne présente pas de listes. Dans cet article, le NPA 49 passe en revue les listes candidates et détaille les raisons pour lesquelles il appelle à voter pour celle de Lutte Ouvrière (LO).
Perquisitions tous azimuts et prétextes à la répression du mouvement social et écologiste (bien plus qu’à celle du terrorisme !), manifestations interdites, répression sauvage et gardes à vue de militants à la pelle... Le gouvernement s’agite beaucoup pour laisser place nette à l’hypocrite conférence COP21 sur le climat qui, on le sait déjà, ne débouchera sur aucun accord contraignant pour les lobbys capitalistes qui la financent en partie. L’urgence est maintenant de sortir de l’état de sidération où les attentats du 13 novembre nous ont toutes et tous plongé pour contrer les exactions antidémocratiques, antisociales et anti-écologistes du pouvoir.
Samedi 28 novembre à Angers, malgré l’interdiction par l’État français des manifestations à caractère politique en centre-ville, une chaîne humaine et une animation (autour d’une “Mère Noël” et d’une chorale quelque peu ironiques) ont pu exprimer à Angers la défiance des militants de la cause climatique face à l’hypocrite conférence COP21 des États et des multinationales qui se tient ce week-end au Bourget, près de Paris. Plus d’une centaine de personnes y ont participé.
Comme c’était prévisible l’État français instrumentalise l’état d’urgence pour faire taire toute contestation sociale et écologique. Dans un communiqué, le NPA 49 dénonce l’interdiction le week-end des 28-29 novembre de toutes les manifestations associatives, syndicales ou politiques, notamment à Angers, et en particulier celles prévues de longue date visant à dénoncer l’hypocrisie de la COP21.
Alors que le gouvernement tente d’interdire un peu partout les manifestations politiques, syndicales ou associatives (mais pas les manifestations commerciales !) au nom de l’état d’urgence, deux manifestations syndicales se sont déroulées à Angers le 24 novembre. La première, des salarié.e.s de La Claverie qui en sont à leur 23e jour de grève, la seconde des retraité.e.s CGT, FO et FSU contre la politique d’austérité. Brefs comptes rendus et photos...
Avec son nouvel album, “Cher pays de notre enfance, Enquête sur les années de plomb de la Ve République” publié chez Futuropolis, Étienne Davodeau a réalisé avec Benoît Collombat une œuvre politique et artistique majeure. Elle jette un regard cru sur les basses œuvres du SAC, milice au service du parti gaulliste au cours des premières décennies de la 5e République. Pour les jeunes générations, c’est aussi l’occasion de découvrir les terribles affaires (Renaud, Boulin, Auriol...) qui ont marqué ces années de plomb.
Le Collectif pour une transition Citoyenne 49 organise de multiples initiatives en Anjou à l’occasion de la conférence interétatique COP21 sur le climat à Paris (où lobbyistes de tout poil vont davantage promouvoir le greenwashing qu’une lutte sérieuse contre le changement climatique) autour du slogan “Changeons le système, pas le Climat”. Face à l’enjeu pour toute l’humanité, face aussi aux interdictions qui frappent les mobilisations parisiennes, il y a urgence à se mobiliser. Dès ce dimanche 22 novembre à Angers, accueillons le convoi “Cap sur la Cop” en provenance de Notre-Dame-des-Landes !
Après les attentats du 13 novembre, le NPA et d’autres organisations comme LO ont été la cible dans certains médias et réseaux sociaux d’attaques malveillantes, voire de calomnies pures et simples. Pointer, comme l’a fait le NPA, les responsabilités de l’État français dans la situation serait, selon ces dénonciateurs, “justifier” ou “excuser” les assassinats commis par Daech. Nous serions selon eux des “islamo-gauchistes”. Dans les années 30, les opposants communistes à Staline étaient pareillement dénoncés comme “hitléro-trotskystes”. Face à ces tentatives de récupération politiciennes de la légitime émotion qui a suivi les attentats, un camarade du NPA 49 développe ici ses réflexions et analyses.
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- samedi 4 octobre de 14h30 à 18h : débats sur l’agriculture et les enjeux environnementaux. Salle Pelloutier, Bourse du travail d’Angers.
- samedi 4 octobre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du ralliement à Angers.
- lundi 3 novembre à 20h : « Les Antilles empoisonnées », projection-rencontre autour du documentaire de Nicolas Glimois, aux 400 coups à Angers (Festival AlimenTERRE).
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Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
- Contre Macron et son monde, construire l’affrontement dans la durée ! (02/10/2025)
- Soutien à la flottille pour Gaza, rassemblements partout en France ce soir ! (02/10/2025)
- Protégeons la flottille ! (01/10/2025)
- Reconnaitre le peuple Palestinien ! Protéger la flottille ! (24/09/2025)
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !
Entre 230 et 250 personnes contre le massacre à Gaza cet après-midi du samedi 30 août, place du Ralliement, à Angers, avec les organisations habituelles : L’AFPS organisatrice de l’action depuis bientôt 2 ans, Mouvement de la Paix, PCF, JC, Amnesty international, LFI, UCL et NPA-A. Rendez-vous pris, pour samedi prochain.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !