À Angers mardi 19 mai, entre 300 et 400 enseignant(e)s, dont beaucoup de jeunes, ont manifesté dans la matinée contre la “réforme” gouvernementale du collège à l’appel de l’intersyndicale FSU, FO, CGT et Sud.
Les basses œuvres du gouvernement Hollande-Valls, de l’État français et de ses préfets continuent. Mais en émettant une OQTF (oukaze d’expulsion) à l’encontre de Milena, lycéenne à Joachim du Bellay, le préfet du Maine-et-Loire est tombé sur un os : celui de la mobilisation solidaire de ses camarades de classe et des lycéens d’Angers. Mardi 12 mai à 17h15, ce sont plus de 500 d’entre eux qui se sont massés devant les grilles de la préfecture avant de repartir en manifestation vers Joachim du Bellay. Non, Milena ne doit pas être expulsée, et elle doit pouvoir passer son bac ES le mois prochain !
En décembre, fraîchement nommée, Najat Vallaud-Belkacem annonçait la couleur : la refondation de l’éducation prioritaire, c’est arrêter de donner plus aux établissements des quartiers populaires. En mai, elle remet le couvert mais cette fois-ci, c’est spécifiquement le collège qui est visé. N’en déplaise aux médias pro-gouvernementaux (cf. la une de Libération du 12 mai, “Et si elle avait raison ?”) et à la novlangue ministérielle, cette réforme ne réduira nullement les inégalités, bien au contraire. Elle doit d’urgence être combattue et la grève intersyndicale du mardi 19 mai s’annonce décisive.
Le premier mai unitaire CGT-FO-FSU-Solidaires a permis de rassembler 800 personnes à Angers, une centaine à Cholet et une autre à Saumur et Segré. En dépit d’une pluie fournie, c’est un milliers de travailleuses et travailleurs angevins qui ont pu défiler contre l’austérité, contre les incessantes attaques contre les salarié-e-s et les services publics menées par le MEDEF et le gouvernement à sa solde. C’est une confirmation de la remobilisation militante amorcée le 9 avril. Alors qu’une loi Macron 2 est annoncée pour l’été, ne la laissons pas s’éteindre !
Au petit matin du jeudi 9 avril, près de 800 militant-e-s CGT et FO du Maine-et-Loire ont pris les cars les emportant à la manifestation parisienne. À 10h30, environ 600 militant-e-s de la FSU et de Solidaires ont battu le pavé du centre-ville d’Angers contre l’austérité et les politiques libérales autoritaires. Près de 300.000 manifestants ont défilé en France contre l’austérité, dont 120.000 à Paris. Après de longs mois d’atonie du mouvement social, alors qu’un gouvernement de droite gouverne au nom de la gauche, détruit les acquis sociaux et joue délibérément avec le danger du FN, cette première mobilisation printanière -essentiellement militante pour l’instant- est un bol d’air pour le mouvement social et un encouragement à la coordination des luttes.
Les réflexions sur les élections départementales des 22 et 29 mars 2015 qui suivent sont celles d’un camarade du NPA49. Elles viennent en complément des analyses nationales du NPA, publiées au lendemain des 1er et 2e tours. Ces dernières ne sont donc pas développées dans l’article, qui repose pour l’essentiel sur l’analyse du matériel électoral des différents partis en lice localement. Outre les brochures départementales du PS et du FN, ont été utilisés les diverses professions de foi des cantons d’Angers 1, 2, 3 et 7, de Cholet 1, des Ponts-de-Cé, de Saumur et de Tiercé-Le-Lion d’Angers, soit un échantillon représentatif de 8 cantons sur 21.
Rien ne changera si, par en bas, sur nos lieux de travail, dans nos quartiers et nos cités, nos lieux d’études, nous ne reprenons pas l’offensive pour affronter le gouvernement PS-MEDEF et mettre en échec sa politique. Bien des mobilisations ont lieu sur les salaires ou pour l’emploi ; c’est là que se prépare l’avenir et que se construit un nouveau rapport de forces à condition qu’elles puissent converger. À nous de reprendre l’offensive en faisant de la journée de grève et de manifestation du jeudi 9 avril, le point de convergence de tous les mécontentements pour le retrait de la loi Macron, pour les salaires et contre le chômage.
L’assemblée de convergence réunie le 28 mars 2015 dans le cadre du Forum Social Mondial de Tunis exprime dans un appel à la mobilisation toute sa solidarité au peuple grec en lutte contre l’austérité, pour la démocratie, le changement social et une autre Europe.
Le premier tour des élections départementales a été marqué par une forte abstention alors que tous les grands partis en avaient fait un enjeu national d’importance. Bien qu’en baisse par rapport au précédent scrutin, cela souligne la rupture entre les classes populaires, le monde du travail, et les partis institutionnels plus soucieux des intérêts des classes dominantes que de ceux de la population. Sans surprise, c’est une nouvelle claque dans les urnes pour le PS et sa politique soumise au Medef menée depuis presque trois ans...
À la veille des élections départementales du 22 mars dont tous les partis institutionnels font un enjeu national, Valls et Hollande se démultiplient... Ils veulent tenter de faire oublier leur politique entièrement dévouée au Medef et au CAC 40 en faisant du « social ». Des faux-semblants dont l’UMP et le FN font leurs choux-gras.
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- samedi 4 octobre de 14h30 à 18h : débats sur l’agriculture et les enjeux environnementaux. Salle Pelloutier, Bourse du travail d’Angers.
- samedi 4 octobre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du ralliement à Angers.
- lundi 3 novembre à 20h : « Les Antilles empoisonnées », projection-rencontre autour du documentaire de Nicolas Glimois, aux 400 coups à Angers (Festival AlimenTERRE).
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Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
- Contre Macron et son monde, construire l’affrontement dans la durée ! (02/10/2025)
- Soutien à la flottille pour Gaza, rassemblements partout en France ce soir ! (02/10/2025)
- Protégeons la flottille ! (01/10/2025)
- Reconnaitre le peuple Palestinien ! Protéger la flottille ! (24/09/2025)
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !
Entre 230 et 250 personnes contre le massacre à Gaza cet après-midi du samedi 30 août, place du Ralliement, à Angers, avec les organisations habituelles : L’AFPS organisatrice de l’action depuis bientôt 2 ans, Mouvement de la Paix, PCF, JC, Amnesty international, LFI, UCL et NPA-A. Rendez-vous pris, pour samedi prochain.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !