Entre 2000 et 2400 personnes (selon les sources) ont manifesté le 4 septembre au matin à Angers, entre la Place Leclerc (Palais de Justice) et la place Michel Debré (Préfecture), contre l’accentuation de la dérive raciste et ultra-sécuritaire du gouvernement annoncée par le discours de Grenoble du 30 juillet de N. Sarkozy. Une première manifestation d’un mois de septembre qui en comptera d’autres !
Sarkozy et ses acolytes tentent de façon à la fois pitoyable et écœurante de ranimer les peurs xénophobes et de trouver des boucs émissaires au malaise social qu’ils contribuent pourtant eux-mêmes largement à faire grandir. Mais trop, c’est trop ! Ni sur les questions démocratiques, ni sur les questions sociales, il ne faut plus les laisser faire. Partout en France, des manifestations largement unitaires sont appelées le samedi 4 septembre pour dénoncer la politique xénophobe et néo-vichyste d’un gouvernement aux abois. À Angers, la manifestation partira à 10h30 du Palais de justice.
Assassiné il y a exactement 70 ans, le 20 aout 1940, Trotsky n’a (heureusement) pas fait partie de la commande de statues des « grands hommes » du 20ème siècle faite par Georges Frèche au sculpteur angevin François Cacheux. Il n’en a pas moins été l’un des principaux penseurs et acteurs qui ont marqué le mouvement socialiste au siècle dernier. Retour sur sa vie...
Les 10 milliards d’euros d’économies décidés au fort Brégançon par Sarkozy et sa garde rapprochée sont destinés à être payés par les salariés et la population, à l’exclusion des privilégiés, à l’image de Madame Bettencourt et des généreux donateurs envers l’UMP ou les micros partis qui gravitent autour du parti présidentiel et les financent.
L’expulsion des Roms à Montreuil (Seine St-Denis), le 14 août, ainsi que ceux d’Anglet (Pyrénées-Atlantiques), sont les dernières expulsions en date d’une opération politique nauséabonde, puant les discriminations raciales, et qui utilisent les Roms et les gens du voyage pour tenter de détourner l’attention de la population des affaires liant E.Woerth et la famille Bettencourt, les milieux d’argent, et de la réforme des retraites qui doit être présentée à l’assemblée nationale le 7 septembre.
Après les propos et les mesures contre les "gens du voyage", c’est autour de l’ensemble des immigrés d’être stigmatisés par Nicolas Sarkozy. De plus, en proposant de retirer les nationalités françaises à des criminels d’origine étrangère, il propose tout simplement une mesure anticonstitutionnelle qui mettrait, si elle voyait le jour, la France en totale contradiction avec le droit international. Jamais, depuis le régime de Vichy, un gouvernement n’était allé aussi loin dans la mise en place d’une politique xénophobe aux relents racistes.
- Addendum : communiqué unitaire du 4 août 2010.
Grâce à Médiapart, le site internet lancé par Edwy Plenel après qu’il eut été chassé de la rédaction du Monde, il ne se passe pas de jours sans de nouvelles révélations sur les eaux glacées du calcul égoïste dans laquelle baignent à la fois les dirigeants de l’UMP, en particulier Nicolas Sarkozy et Éric Woerth, et les représentants les plus éminents de la haute bourgeoisie. Analyse...
Le conseil général du Maine-et-Loire et son président, C. Béchu, persistent à renier un règlement qu’ils ont eux-mêmes établi en ce qui concerne l’aide sociale à l’enfance des familles en demande d’asile. C’est notamment le cas pour deux familles à Cholet aujourd’hui à la rue, alors que la ville (dirigée par le maire d’extrême-droite G. Bourdouleix) reste sourde aux différentes interventions du milieu associatif en leur faveur. Un rassemblement de plusieurs dizaines de choletais et d’angevins s’est tenu mercredi 30 juin devant l’hôtel du département à Angers. Une délégation a été reçue.
Étape importante dans la construction de la mobilisation d’ensemble et prolongée qui seule peut faire reculer le gouvernement sur la question des retraites, les manifestations du jeudi 24 juin à l’appel de l’intersyndicale CGT, CFDT, FSU, Solidaires et UNSA ont rassemblé 16.000 personnes sur le département (10.500 à Angers ; 3.800 à Cholet ; 1.200 à Saumur ; on attend 500 à Segré [à 17h place du port].
Moins d’une semaine après l’annonce de la contre-réforme gouvernementale sur les retraites, deux jours avant la mobilisation syndicale du jeudi 24 juin, une réunion publique associant Alain Krivine (NPA), Frédéric Béatse (PS), Vincent Dulong (Verts), Yves Dimicoli (CN du PCF), Christian Mahieux (Solidaires) et l’économiste David Cayla s’est tenue le 22 juin à la Bourse du travail d’Angers, à l’appel du Collectif angevin de défense des retraites. Près de 200 personnes s’y sont pressées pour un débat nourri sur les réformes gouvernementales, les solutions solidaires au problème de financement des retraites et les moyens de mobiliser pour obtenir le retrait du projet Woerth-Sarkozy.
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- samedi 21 juin à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
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Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.
« Folie des grandeurs », « Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Boeuf », le dernier numéro du trimestriel “La Topette” épingle avec justesse les projets immobiliers de la Cie Béchu regroupés derrière le slogan “Imagine Angers”. Car, au-delà de son projet sous-jacent de gentrification de la ville et de mise à l’écart des classes populaires, les fiascos s’y accumulent. Dernier en date selon Ouest-France du 26/04/2025, le dôme de verre au pied du prétentieux bâtiment “Métamorphoses”, qui était censé devenir une serre « méditerranéenne » et un alibi écologique, qui ne va plus être qu’un espace pour « événements » (sic) à climatiser à grands frais... “La Topette” dresse un état des lieux du reste : flop du musée des collectionneurs qui (heureusement !) ne verra probablement jamais le jour près du théâtre “Le Quai”, projets radicalement modifiés en cours de route (“Quintessence”, “Climax”), constructions au rabais comme avec “Arborescence” dont les caves ont été délibérément laissées inondables (avec pour conséquence en cas de crue de rendre hors service les ascenseurs, notamment pour les retraité·e·s qui y sont logé·e·s à prix d’or), etc. Bref, tout est à l’image de la dalle de béton engazonnée pompeusement baptisée “Cœur de Maine”, qu’il a fallu entourer de barrières (très laides de surcroît) pour y éviter les « débordements » populaires... Spéculation immobilière d’une part, laissez-faire de la municipalité d’autre part. C’est aussi cela, le bilan peu imaginatif de la maison Béchu...