Face à la mobilisation la réponse du pouvoir n’est que répression, réquisition et mépris. Il nous parle de démocratie, mais il est complètement illégitime. Contre ce président des riches, toujours là pour ses amis et sa famille, il devient nécessaire et urgent de construire une alternative à ce système.
Infos sur les luttes en Maine-et-Loire pendant la semaine du 18 au 23 octobre 2010 : poursuite des grèves reconductibles chez les éboueurs, à la SNCF, dans l’éducation, dans plusieurs entreprises privées et dans les lycées (avec extension aux lycées privés). À l’université, forte mobilisation sur le site de Belle-Beille (AGs entre 700 et 900 étudiants) et vote de la grève jusqu’au 3 novembre. Vendredi 22 octobre, c’est le château d’Angers qui a accueilli les manifestants contre la loi Woerth ! Et le lendemain, le préfet, tout en étant à la fête de la science, n’y était pas vraiment !
Ce sont à nouveau des manifestations d’ampleur exceptionnelle qui se sont déroulées en Anjou et dans toute la France ce mardi 19 septembre : entre 25 et 30.000 à Angers, près de 5.000 à Cholet, 2000 à Saumur, 800 à Segré... 3,5 millions au niveau national selon la CGT ! Contre la loi Woerth-Sarkozy de démolition des retraites et plus largement contre toute la politique régressive du gouvernement, le peuple crie : ça suffit !
Ce sont près de 23.000 personnes qui ont défilé samedi matin 16 octobre en Maine-et-Loire, soit encore plus que la précédente manifestation un samedi (le 2 octobre). Les manifestations du samedi permettent à une population plus familiale de venir s’exprimer contre la loi Woerth-Sarkozy. Leur succès maintenu montre une nouvelle fois que la mobilisation, loin de faiblir comme le souhaite le gouvernement, se renforce. Bilans et photos des manifestations à Angers (16.000), Cholet (4.500), Saumur (>1.500) et Segré (>400).
Le point sur les luttes en Anjou contre la loi Woerth-Sarkozy de démolition des retraites les 14 et 15 octobre 2010. Les votes pour la grève reconductibles se sont étendus, les actions aussi. Les jeunes se sont désormais bien saisis de l’affaire : le nombre de lycées publics et privés occupés a fortement augmenté. Jeudi après-midi à Angers, une manifestation devant la préfecture a rassemblé plus d’un millier de lycéens ! Et, vendredi soir, l’inauguration du nouveau pont “Confluences” ne l’a pas été que par les officiels : 200 manifestants, syndicalistes et lycéens, s’y étaient aussi conviés...
Le 12 octobre, avec près de 3, 5 millions de manifestants, des taux de grévistes importants, des grèves reconduites dans certains secteurs, la population a montré une fois de plus à Sarkozy qu’elle ne voulait pas de sa contre-réforme. Puisque le président des riches reste sourd, il faut continuer. La grève reconductible est devenue une nécessité. Déjà un grand nombre de secteurs ont voté cette reconduction de la grève, notamment en Anjou. Et il faut que les manifestations du samedi 16 octobre (à 10h en Maine et Loire) soient un succès retentissant !
Les manifestations contre le projet de loi Woerth-Sarkozy de démolition des retraites du mardi 12 octobre ont été de nouveau massives à Angers (20.000 selon CGT et CFDT), Cholet (5 500 selon les syndicats, 4 000 personnes selon la police, dont 500 lycéens), Saumur (plus de 2000 ; 2300 selon la CGT), Segré (entre 600 et 800) et d’une combativité encore inégalée. Dans tout le pays, il y a eu 3,5 millions de manifestants (1,23 million selon le ministère) soit nettement plus que lors des précédentes journées de mobilisation.
- Communiqué NPA : Après le 12 octobre, on continue ! (12/10/2010)
Dès aujourd’hui et jusqu’au 12 octobre, il est primordial de faire grandir le rapport de force en faveur de ceux et celles qui luttent. Seule la grève générale, c’est-à-dire le blocage de l’économie du pays, pourra faire flancher ce gouvernement. Aujourd’hui c’est possible et l’on peut gagner. On ne lâche rien !
Plus de 22.000 personnes ont manifesté en Maine-et-Loire samedi matin, 2 octobre, en dépit d’un temps maussade et de l’heure peu propice choisie par l’intersyndicale : 15.000 à Angers (CGT-16.000, CFDT-12.000, police-11.000), 4.500 à Cholet, 2500 à Saumur (syndicats 3200, police-1500), 400 à Segré (police-350). C’est la première fois qu’une mobilisation rassemble autant de monde en Anjou un samedi. Une nouvelle preuve du niveau élevé de colère sociale. Contre la loi Woerth-Sarkozy de démolition des retraites, la lutte sera victorieuse !
Samedi 2 octobre au matin, des militants de Greenpeace se sont englués dans du pétrole et ont déployé une banderole de 7m de large sur 6m de long au flanc d’une des tours du Château d’Angers au passage de la manifestation angevine contre la loi Woerth-Sarkozy de démolition des retraites. Mais il s’agissait en l’occurrence de dénoncer les agissements des multinationales du pétrole telles que BP qui mettent en danger les conditions de survie de l’humanité sur la planète.
... | 1420 | 1430 | 1440 | 1450 | 1460 | 1470 | 1480 | 1490 | 1500 |...
- samedi 16 août à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Jardin du mail à Angers.
- dimanche 28 septembre : Mobilisation nationale « pour le climat, la justice, les libertés » à l’appel d’ATTAC et des associations écologistes.
Nous suivre sur
- Facebook
- X
- Instagram
voir aussi à Angers
- Alter49.org
- Le Cercle 49.
- L’urgence climatique, c’est maintenant ! (09/08/2025)
- Face au génocide, accueil inconditionnel des PalestinienNEs (05/08/2025)
- Soutien aux salariéEs de Konecta (02/08/2025)
- À Murcie, comme à Romans-sur-Isère ou Southport : Make Racists Afraid Again ! (23/07/2025)
- Libération de Georges Ibrahim Abdallah : enfin ! (17/07/2025)
- Les travailleurEs ne paieront pas la guerre de Bayrou et Macron (16/07/2025)
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !
Au Ralliement à Angers le 19 juillet, environ 300 personnes se sont rassemblées pour la Palestine dans l’après-midi, essentiellement des militants de l’AFPS, avec quelques drapeaux du PCF, de la FI, et bien sûr du NPA. À 16h30, un 2e rassemblement, contre les bombardements israéliens en Syrie, a été moins fourni : environ 100 personnes (photo). Il y a eu trois interventions (2 hommes, 1 femme), essentiellement pour défendre l’unité du pays et le refus du sectarisme.
Du “centre” à l’extrême droite, les parlementaires (dont en Maine-et-Loire les 3/4 des sénateurs et 6/7 des députés) ont adopté, avec le soutien du gouvernement Bayrou, la loi Duplomb, un texte téléguidé par l’agro-industrie productiviste, la FNSEA et la Coordination rurale (extrême droite). Cette loi écocide qui va à l’encontre de l’urgence sanitaire et écologique a été dénoncée par la Confédération paysanne, les associations environnementales et maintes instances scientifiques. Une pétition rédigée par une étudiante de 23 ans vient d’être mise en ligne sur le site de l’Assemblée nationale, qui exige son abrogation immédiate. En quelques jours, ce sont déjà plus de 500.000 personnes qui l’ont signée, ce qui impose sa prise en considération par l’Assemblée nationale et surtout montre que cette loi écocide est largement rejetée : elle a du plomb dans l’aile ! Le combat pour son abrogation et pour une autre agriculture ne fait que commencer ! Signons-là massivement !!!
Malgré les vacances d’été, ce sont encore 120 angevin·e·s qui, samedi 12 juillet ont répondu à l’appel hebdomadaire à manifester sa solidarité avec le peuple palestinien. Lors de la prise de parole, ont été dénoncés la scandaleuse répression policière qui a frappé les militant·e·s qui tentaient de déployer des drapeaux palestiniens au passe du Tour de France (au motif que ce drapeau serait “religieux” !!!) ainsi que le “Israël-washing” auquel se livre la direction du Tour de France en y autorisant une équipe israélienne dans le contexte de la guerre génocidaire en cours. Ont également été dénoncées les plateformes d’observation “touristiques”, à la frontière de Gaza, permettant aux quidam de se “régaler” du spectacle des destructions opérées par l’armée israélienne (lire ici). Un poème de Darwich a été lu à la fin : maigre consolation compte tenu du contexte, mais la lutte doit continuer. Prochain RDV samedi 19 juillet au Ralliement !
Le 8 juillet à l’Assemblée nationale, du “centre” à l’extrême droite, tous les députés du Maine-et-Loire (à l’exception de Stella Dupont, non inscrite) ont voté pour la loi Duplomb promue par l’agro-industrie et la FNSEA : Philippe Bolo (Démocrates), Nicole Dubré-Chirat et Denis Masséglia (Ensemble), François Gernigon et Laetitia Saint-Paul (Horizons), Anne-Laure Blin (LR). Précédemment au Sénat (Scrutin 181 du 27/01/2025), Grégory Blanc (PS) fut le seul sénateur angevin à voter contre : Corinne Bourcier et Emmanuel Capus (Horizons) ainsi que Stéphane Piednoir (LR) votèrent également cette loi écocide. À l’heure du dérèglement climatique et de la crise de la biodiversité, les neuf parlementaires pro-Duplomb proposent d’en remettre une couche dans le productivisme aveugle qui étouffe l’agriculture paysanne, prépare les cancers de demain grâce aux pesticides (tels que le néonicotinoïde de nouveau autorisé), précipite encore un peu plus l’extinction de masse des espèces animales et végétales. Ces extrémistes irresponsables préfèrent la fin du monde à la fin du capitalisme. Ne les laissons plus voter en notre nom !