Malgré l’absence de liste de rassemblement, convaincu de la nécessité de construire l’unité d’une gauche de rupture qu’il s’agit aussi de conforter, le NPA prendra sa place dans la campagne européenne et continuera à défendre une orientation unitaire et révolutionnaire. Nous pensons que, malgré ses limites et les désaccords que nous pouvons avoir avec la liste de l’Union populaire portée par LFI, un score élevé de celle-ci serait une bonne chose.
Les mobilisations pour le retrait de la loi Asile immigration ont été importantes, rassemblant un arc large d’associations, de collectifs de sans-papiers, de syndicats, de partis. Mais elles n’ont pas suffi. Nous devons
continuer le combat pour la solidarité :
- Pour l’abrogation de la loi asile immigration, contre la remise en cause du droit du sol et de l’Aide médicale d’État ;
- Pour un accueil digne des migrant·e·s, la régularisation de toutes et tous les sans papiers, et la liberté de circulation et d’installation ;
- Pour la justice sociale, pour une vie libre et digne contre le racisme.
Le soutien à la résistance ukrainienne doit s’amplifier, mais ne doit pas passer par un asservissement économique et politique à l’OTAN ou à l’Union européenne. Les armes doivent être données (et non vendues !), et aucune dette ne doit venir vampiriser l’Ukraine pour les décennies à venir. Plus encore, il faut vaincre la corruption et les nuisances des oligarques, en finir avec les politiques ultra-libérales du gouvernement ukrainien qui s’opposent aux conditions d’une lutte de résistance nationale qui, pour être plus forte et efficace, doit être socialement juste.
Mardi 19 mars, la journée nationale de mobilisation de la fonction publique, appelée par une large intersyndicale, s’est traduite à Angers, en milieu de journée, par une manifestation d’environ 1200 personnes au départ du Ralliement. Des AG ont été organisées dans plusieurs secteurs, notamment dans l’Éducation Nationale.
Anjou-Loire Territoire (ALTER) et la ville d’Angers voulaient sans doute abattre en catamini les huit ormes du Japon de la caserne des pompiers d’Angers, là où ils veulent implanter un parking-silo, entre le château et la gare (qui ne manque pourtant pas de parkings !) Raté pour la discrétion, car le collectif « Non au parking-silo » veillait et une trentaine de personnes est venue protester contre le massacre à la tronçonneuse d’arbres vieux d’un demi-siècle. Mais, hélas, réussi en pratique, au mépris de la réglementation et des beaux discours municipaux sur l’écologie. Est-ce cela la « végétalisation » de la ville vantée par Béchu ?
Comme la semaine précédente, ce sont 250 Angevin·e·s qui, au Ralliement et dans les rues du centre ville d’Angers, ont manifesté leur solidarité avec la population palestinienne de Gaza, victime quotidienne de massacres innommables, et de Cisjordanie, victime de l’occupation militaire et des exactions des colons d’extrême droite. C’est une mobilisation qui dure depuis les premiers bombardements de la population civile à Gaza, en octobre, et qui va continuer, notamment le samedi 23 (« 8h pour la Palestine » au Centre Jean Vilar à La Roseraie, de 14h à 22h) et le mercredi 27 mars (conférence-débat suivie d’une soirée artistique, salle Claude Chabrol, à 18h).
Mardi 19 mars, les travailleuses et travailleurs de la fonction publique sont appelé·e·s à la grève par un large arc intersyndical. À Angers, une manifestation unitaire est appelée à 11h, place du Ralliement. Dans l’Éducation nationale, une AG est appelée à la Bourse du travail dès 9h. Dans un contexte de coupes budgétaires féroces, le partage des richesses, qui passe par la défense du bien public et des salaires, est un enjeu fondamental.
Ce sont à nouveau plus de 200 personnes (240 selon notre comptage) qui, samedi 9 mars à Angers, ont pris part à la manifestation hebdomadaire contre les massacres en cours dans la bande de Gaza. Une plus grande mobilisation est d’ores et déjà programmée le 16 mars, avant les “8h pour la Palestine” organisées le 23 (Centre Jean Vilar) et la conférence-concert du 27 mars (salle Claude Chabrol). La solidarité ne faiblira pas à Angers : liberté et justice pour la Palestine !
Pour les élections européennes, pour les mobilisations, pour construire une alternative politique, un rassemblement unitaire est nécessaire. Pour que la gauche de rupture donne le ton à gauche, pour combattre Macron et son monde en crise, pour stopper l’extrême droite. C’est cette orientation que le NPA veut défendre ces prochains mois avec toutes celles et ceux qui le souhaitent.
Alors que les crimes de guerre s’accumulent et que le danger de génocide et d’épuration ethnique plane sur ce champ de ruines qu’est devenue Gaza, la solidarité avec le peuple palestinien ne se dément pas à Angers. Ce sont encore 270 personnes qui ont défilé dans le centre ville d’Angers le samedi 2 mars. Face à l’inaction complice de l’État français et de l’UE, face à l’ignoble occultation du drame en cours par la plupart des grands médias, il s’agissait d’affirmer sa pleine solidarité avec une population poussée à la famine et écrasée sous les bombes ou les tirs de snipers à Gaza, harcelée par les colons d’extrême droite et l’armée israélienne en Cisjordanie. Cessez-le-feu immédiat et définitif ! Retrait total des troupes d’occupation, de Gaza et de Cisjordanie ! Démantèlement des colonies ! Fin du régime d’Apartheid !
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- samedi 15 novembre à 14h30 : Conférence d’Agnès Levallois, autrice de « Le livre noir de Gaza », Centre Jean Vilar à Angers.
- samedi 22 novembre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du Ralliement à Angers (lieu à confirmer).
- samedi 29 novembre : journée mondiale de solidarité avec la Palestine et
manifestation à 14h à Paris, place de la République. Départ en autocar organisé par l’AFPS49 : Inscriptions sur helloasso à 35€.
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Les militant·e·s et sympathisant·e·s du NPA49 saluent la mémoire de Stéphane Corbin, figure incontestée de la lutte pour l’égalité des droits des LGBTI en Maine-et-Loire, président de Quazar de 2008 à 2013 et de 2020 à 2023, animateur des marches des fiertés qui chaque année réunissent à Angers des milliers de personnes, dont une grande majorité de jeunes. Les obsèques de Stéphane se tiendront vendredi 31 octobre à 14h, église Saint-Martin-des-Champs à Angers. Salut à toi, Stéphane !
Un nouvel exemple vient d’être donné des liens étroits entre le groupuscule d’extrême droite Red-Angers et « Les Blancs de l’Ouest », charcutiers-entrepreneurs nationalistes chouchoutés par la municipalité d’Angers (ils ont un stand aux Halles Biltoki). Depuis octobre en effet, la personne embauchée pour tenir le stand aux Halles Biltoki et dans les marchés de Bouchemaine et Chalonnes, n’est autre qu’un néo-nazi connu pour avoir été un ambassadeur du Red lors de rassemblements fascistes (récupération honteuse du meurtre de la jeune Lola, « marche [néonazie] de Lukov » en Bulgarie, Légion hongroise, Academia Christiana, Institut Iliade, etc.) Le RAAF vient de publier à son propos un article instructif que l’on peut lire ICI.
Il y a aujourd’hui 82 ans que le résistant internationaliste nantais Robert Cruau était abattu à Brest par la Gestapo. Huit décennies après sa mort, Robert Cruau reste pour beaucoup un inconnu. Il fut pourtant un militant ouvrier internationaliste exceptionnel. Son histoire exemplaire reste à écrire. Lire la suite ici.
Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !