Les nazis angevins ont une nouvelle fois frappé à Angers. Ils ont cambriolé le local municipal mis à la disposition de l’association L’Étincelle, près du Chabada, volé du matériel, fait un autodafé des livres, affiches et auto-collants qui y étaient entreposés et aspergé les murs de peinture rouge. Ils viennent de revendiquer leurs exactions sur la messagerie cryptée Telegram, en cachant leurs visages par des têtes de mort SS. Les traits terroristes de l’extrême-droite angevine ne cessent ainsi de se dessiner, sans que L’État français et la municipalité ne réagissent à la hauteur du danger.
- Ajouts : communiqués de L’Étincelle des 21 et 23 janvier
De nombreux secteurs se sont donné rendez-vous dans les semaines à venir pour mener la bataille contre la désastreuse politique de l’ordolibéralisme macronien (de sa gestion calamiteuse de la crise sanitaire aux attaques contre la classe travailleuse, contre les secteurs public de la santé, de l’éducation et de l’énergie, contre la culture et les jeunes, etc.) Analyse et tour d’horizon des dates de mobilisation, en particulier à Angers...
Pour le droit à l’information, contre les violences policières, pour la liberté de manifester, contre la surveillance de masse, et donc contre la loi de sécurité globale (LSG) et les décrets autorisant le fichage des militant.e.s associatifs, politiques et syndicaux, la lutte continue ! À l’appel de la coordination d’associations et syndicats mobilisés, en prélude à un grand rassemblement programmé à Paris samedi 30 janvier, ce sont plus de 80 rassemblements qui se sont tenus sur le territoire de l’État français ce samedi 16 janvier. Celui d’Angers, convoqué par l’intersyndicale en fin de matinée a réuni 600 personnes.
Quelles leçons tirer de l’émeute du Capitole ? Face au danger fasciste, les incantations à la pseudo-démocratie néolibérale ne relèvent-elles pas d’une hypocrisie d’autant plus dangereuse qu’elle vise à préserver un ordre injuste qui en retour alimente le fascisme ? Dans une courte analyse, Daniel Tanuro conclut sur la nécessité, pour les partisan.e.s de l’écosocialisme, de se regrouper autour d’une alternative digne de ce nom, car le système capitaliste n’a plus rien d’autre à apporter que la régression sociale, la destruction écologique et le despotisme politique.
L’urgence est de construire la convergence de toutes celles et tous ceux qui ne veulent plus payer la crise du capitalisme. Les mobilisations à venir en janvier et le 4 février constituent déjà des étapes importantes pour que la peur change de camp. Il faudra aller au-delà de quelques journées de grèves ou d’actions pour imposer des mesures d’urgence et mettre en échec la politique du patronat et du gouvernement. Plus largement pour en finir avec la mainmise des capitalistes sur la société, il est urgent de construire un front des résistances pour frapper toutes et tous ensemble !
L’intersyndicale CFTC-CGT-FO-FSU-Solidaires-UNEF-UNL du Maine-et-Loire appelle à un nouveau rassemblement contre la loi dite de sécurité globale (LSG) samedi 16 janvier à 11h, place Imbach à Angers (lire l’appel). Il s’agit d’obtenir le retrait de TOUTE la loi Sécurité Globale et des décrets de fichage sans limites parus le 2 décembre, et plus largement de combattre la dérive autoritaire et liberticide du pouvoir. Le NPA49 s’associe évidemment à cette initiative.
Dans une perspective écosocialiste, nous devons lutter pour que les milliards dépensés face au Covid, pour garantir les salaires, un peu, et les profits, beaucoup, ne servent au total qu’à relancer la société du profit, et donc du risque pandémique aggravé. Nous devons exiger que cet argent serve à bâtir une société décarbonnée qui lutte contre le réchauffement climatique, la déforestation, respectueuse de la nature et de la biodiversité. À bâtir une société d’égalité sociale, de droit à la santé basé sur la participation des usagerEs et citoyenEs, mais aussi de solidarité internationale, car les virus ignorent les frontières. Leur “stop and go” est un échec, “let’s stop and move” vers une société écosocialiste !
Alors que l’Angleterre doit se reconfiner sous la pression d’un nouveau virus plus virulent et de l’inconséquence de la politique de Boris Johnson, ici aussi le pouvoir n’en finit plus d’étaler son incompétence face à la pandémie. Avec derrière cette crise sanitaire, un rouleau compresseur antisocial qui détruit les emplois et nos vies…
Avant les vœux présidentiels, on nous avait annoncé « un message d’espoir, d’unité, de vérité », « concret à hauteur d’homme »... Dans les faits, c’est à un bric-à-brac décousu et un chouïa répétitif que nous a asséné un Macron qui a soigneusement évité les mots qui fâchent : chômage, précarité, inégalités, racisme, sexisme, violences policières, autoritarisme...
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- samedi 15 novembre à 14h30 : Conférence d’Agnès Levallois, autrice de « Le livre noir de Gaza », Centre Jean Vilar à Angers.
- samedi 22 novembre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du Ralliement à Angers (lieu à confirmer).
- samedi 29 novembre : journée mondiale de solidarité avec la Palestine et
manifestation à 14h à Paris, place de la République. Départ en autocar organisé par l’AFPS49 : Inscriptions sur helloasso à 35€.
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Les militant·e·s et sympathisant·e·s du NPA49 saluent la mémoire de Stéphane Corbin, figure incontestée de la lutte pour l’égalité des droits des LGBTI en Maine-et-Loire, président de Quazar de 2008 à 2013 et de 2020 à 2023, animateur des marches des fiertés qui chaque année réunissent à Angers des milliers de personnes, dont une grande majorité de jeunes. Les obsèques de Stéphane se tiendront vendredi 31 octobre à 14h, église Saint-Martin-des-Champs à Angers. Salut à toi, Stéphane !
Un nouvel exemple vient d’être donné des liens étroits entre le groupuscule d’extrême droite Red-Angers et « Les Blancs de l’Ouest », charcutiers-entrepreneurs nationalistes chouchoutés par la municipalité d’Angers (ils ont un stand aux Halles Biltoki). Depuis octobre en effet, la personne embauchée pour tenir le stand aux Halles Biltoki et dans les marchés de Bouchemaine et Chalonnes, n’est autre qu’un néo-nazi connu pour avoir été un ambassadeur du Red lors de rassemblements fascistes (récupération honteuse du meurtre de la jeune Lola, « marche [néonazie] de Lukov » en Bulgarie, Légion hongroise, Academia Christiana, Institut Iliade, etc.) Le RAAF vient de publier à son propos un article instructif que l’on peut lire ICI.
Il y a aujourd’hui 82 ans que le résistant internationaliste nantais Robert Cruau était abattu à Brest par la Gestapo. Huit décennies après sa mort, Robert Cruau reste pour beaucoup un inconnu. Il fut pourtant un militant ouvrier internationaliste exceptionnel. Son histoire exemplaire reste à écrire. Lire la suite ici.
Comme partout en France jeudi 2 octobre, dans l’urgence, un rassemblement de solidarité avec les membres de la Flottille pour Gaza (Global Sumud Flotilla), arraisonnée illégalement dans les eaux internationales par la marine israélienne, avait été appelé à Angers par l’AFPS49 et ses partenaires, à 18h30 place du Ralliement. Le nombre de personnes rassemblées a rapidement gonflé de 200 au début jusqu’à 300. Ce fut un rassemblement dynamique et très visible. Malgré tout, alors que le génocide est plus que jamais en cours à Gaza, la solidarité en France reste très inférieure à ce qu’elle est ailleurs au niveau international. Il faut donc plus que jamais mobiliser autour de nous, notamment face à un État français décidément complice des crimes de guerre du gang fasciste de Netanyahou, un État qui ne proteste même pas quand le droit maritime international est foulé aux pieds par des pirates israéliens en uniforme...
Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE (FO n’avait pas signé l’appel départemental et a défilé en fin de cortège). C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !