Même quand on ne s’attend à rien, on peut parfois être quand même déçu : tout ce battage autour de la « future 1e ministre du nouveau gouvernement Macron »... pour finalement nous annoncer l’ancienne ministre du Travail... Prétendument « femme de gauche », technocrate de renom, Élisabeth Borne fait partie des transfuges du gouvernement Hollande (au cabinet de Ségolène Royal) qui ont fait sans encombre le passage au gouvernement Macron.
Ce sont plus de 3000 personnes, essentiellement des jeunes, qui ont participé à la 22e marche angevine des fiertés, contre l’homophobie et la transphobie. La marche est partie du village des Fiertés, esplanade Cœur de Maine, où de nombreux stands associatifs (Quazar, Planning...) et syndicaux (CGT, CFDT) avaient été installés le matin et a rapidement gagné -et rempli totalement- la place du Ralliement pour de nombreuses prises de parole, avant de poursuivre sa route dans les rues d’Angers.
Autour de LFI, d’EÉLV, du PCF... et du PS, la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) a été lancée le week-end dernier. Après plusieurs rencontres, le NPA a décidé de ne pas y participer, en raison des concessions trop importantes qui y ont été faites au PS et de façon plus générale au social-libéralisme.
Samedi 7 mai ont eu lieu les 8 heures pour la Palestine, au centre Jean-Vilar d’Angers, dans le quartier de la Roseraie, à l’initiative de l’Association France Palestine Solidarité (voir le programme.). Devant une centaine de personnes, les deux intervenants, Dominique Vidal, du Monde Diplomatique, et Taoufiq Tahani, président d’honneur de l’AFPS, ont développé la thématique de la conférence : “La Palestine à l’heure de l’Ukraine”.
Nous publions ici la déclaration adoptée majoritairement au soir du jeudi 5 mai 2022 par le "parlement" du NPA, le Conseil politique national (CPN). Elle met fin aux discussions menées depuis plus de deux semaines avec l’Union populaire, en donne les raisons et définit une position du NPA pour les prochaines élections législatives.
Les manifestations du 1er Mai, la journée internationale des luttes des travailleuses et travailleurs, ont été plutôt réussies, avec 200 000 personnes dont 50 000 à Paris, et des manifestations importantes dans une certain nombre de villes (1200 à Angers), souvent autour de luttes locales, entre autres celles des travailleuses et travailleurs sans-papiers. Elles montrent que, malgré la victoire de Macron et la montée de l’extrême droite, les classes populaires ont du répondant. Dans ces manifestations, on a notamment entendu le refus de subir cinq ans de plus ses politiques antisociales de Macron...
Ce sont près de 1200 personnes qui ont défilé dimanche 1er mai au matin dans les rues d’Angers à l’appel de l’intersyndicale CGT, FSU, UNL, Solidaires, UNSA et UNEF (100 à Cholet et 100 à Saumur, 40 à Segré). Les organisations militantes de gauche (NPA, LO, UCL, PCF, LFI...) étaient présentes. Hormis à l’occasion de provocations minables des fascistes du RED/Alvarium devant l’église Notre-Dame (intégriste) de la place Imbach, le défilé d’Angers s’est déroulé sans incident, avec une réelle combativité, de bon augure pour les luttes à venir. On lâche rien !
Le troisième tour social va s’ouvrir, sur nos lieux de travail et d’études, notamment contre la « réforme » annoncée des retraites. Des luttes sociales à construire pour résister à l’offensive de Macron 2, condition indispensable pour changer la donne. Et cela commence le 1er Mai, en étant le plus nombreux et nombreuses possible dans la rue pour faire entendre, une semaine après l’élection de Macron, notre détermination et notre refus d’une quelconque « trêve ».
Ce 24 avril 2022, en conclusion de cette non-campagne et comme symptôme d’une crise démocratique sans précédent, Macron a été réélu. Avec 58%, son libéralisme autoritaire l’a donc emporté sur le libéralisme crypto-fasciste et raciste porté par Le Pen. Face à sa politique antisociale et anti-écologique et face au danger mortel de l’extrême droite, l’unité et la radicalité s’imposent. Construisons un front commun et durable de la classe travailleuse et de la jeunesse, articulant mobilisations de rue et batailles idéologiques, en particulier contre l’extrême droite.
Les résultats du premier tour ont exprimé à la fois un rapport de forces dégradé pour les classes populaires et une polarisation, certes déformée par un mode de scrutin particulièrement antidémocratique. Le champ politique se divise en trois parties : un bloc fasciste dirigé par Le Pen, un bloc de gauche dirigé par Mélenchon, et un « centre » libéral-autoritaire autour de Macron. Celui-ci a su consolider une base sociale derrière lui, « la France qui va bien », et arrive en tête malgré le fort rejet qu’il suscite dans la population.
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- samedi 28 juin à 15h30 : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
Les milliardaires d’extrême droite Bolloré et Stérin ont ouvert leur porte-monnaie afin d’organiser mardi 24 juin un « sommet des libertés » (plutôt un sommet libertarien !) au Casino de Paris. C’est ainsi que la crème du fascisme franchouillard a pu s’autocongratuler et développer ses thématiques libertariennes, socialement régressives et racistes, de Jordan Bardella à Eric Ciotti, de Sarah Knafo à Marion Maréchal, de Nicolas Dupont-Aignan à... Anne-Laure Blin. La députée LR de Saumur-nord avait choisi en 2024 - sans doute pour des raisons électoralistes - de rester à LR plutôt que de rejoindre Ciotti lorsque celui-ci avait signé son pacte faustien avec le RN. Visiblement, elle en a des regrets. Pas étonnant quand on connaît ses prises de position, systématiquement les plus réactionnaires possibles. Et dire que la gauche s’était désisté pour elle l’an passé pour faire barrage au RN !
- Relaxe pour les militantEs indépendantistes Kanak (16/06/2025)
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Le groupe d’opposition “Demain Angers” (PS-LE-Après-PCF) voulait que la municipalité se déclare “ville antifasciste”, à l’instar de Bruxelles par exemple. Le maire C. Béchu s’y est opposé. Normal : son équipe municipale comporte des élus issus de l’extrême droite traditionaliste de “Sens commun” tels que les adjoints Roch Brancour (également promoteur de la “Nuit du Bien commun” du milliardaire d’extrême droite C.-E. Stérin) et Maxence Henry. Afin de donner une explication plus présentable, C. Béchu explique que « l’extrême gauche alimente l’extrême droite » (Ouest-France du 27/05/2025) et qu’il faudrait ne pas condamner l’une sans condamner l’autre. La cause première de la montée de l’extrême droite ne serait donc pas les politiques néolibérales destructrices des amis de C. Béchu et leur complaisance envers le racisme anti-immigré et anti-musulman qui “légitime” cette même extrême droite mais « l’extrême gauche » ! Son explication loufoque tend à relativiser le danger que représente le fascisme. Normal : la droite prépare petit à petit une alliance avec le RN. La leçon de l’Allemagne de 1933, quand les partis du centre et de la droite ont donné le pouvoir à Hitler n’a visiblement pas été apprise par C. Béchu. Mauvais élève !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.